Job étudiant : postuler et se préparer à l’entretien d’embauche

Créer un cv et une lettre de motivation est une très bonne chose. Cependant, il faut savoir quoi en faire !

Envoie des candidatures spontanées

N’attends pas toujours que l’offre vienne à toi, mais recherche plutôt l’offre.

Prends le temps de réfléchir à tous les endroits où tu pourrais postuler, fais le tour des commerces et institution près de chez toi.

Réponds aux offres d’emploi

  • Rends-toi régulièrement sur les sites dédiés à la recherche d’emploi étudiant tel que : www.student.be ou le site du Forem www.leforem.be
  • Tu peux également regarder les groupes destinés au job étudiants sur les réseaux sociaux. Comme « Job étudiants à Mons » sur Facebook.
  • Il est important de prendre le temps d’aller déposer ton CV à chaque endroit susceptible d’embaucher un étudiant.
  • Clique pour obtenir une liste de grandes entreprises dans différents secteurs.

Inscris toi dans les agences d’intérim

Dans chaque région, Il existe un bon nombre d’agences d’intérim. Il t’est vivement conseillé de t’inscrire plusieurs d’entre elles.

L’inscription se fait en ligne via les sites internet des agences. Tu devras remplir une fiche de « profil », le type d’emploi que tu recherches et les agences te recontacterons si tu corresponds au profil recherché par l’employeur. N’hésite pas à les relancer.

Liste d’agences d’intérim :

Le bouche à oreille et les réseaux sociaux

Parle à un maximum de gens de ta recherche. Il se pourrait qu’ils aient une connaissance recherchant un étudiant. Profite aussi d’internet et des réseaux sociaux. Tu trouveras peut-être un statut venant d’une agence ou d’un commerçant à la recherche d’un jobiste.

 

L’entretien d’embauche

Ton cv et ta lettre de motivation ont retenus l’attention de l’employeur. Prépare toi à le rencontrer !

Avant l’entretien :
  • Informe-toi sur l’entreprise et le poste
  • Prépare-toi à répondre aux questions les plus fréquemment posées
  • Note les questions que tu souhaites poser
  • Localise bien le lieu de l’entretien
  • Imprime ton CV et ta lettre de motivation
Pendant l’entretien :
  • Sois à l’heure, voire un peu à l’avance
  • Fais attention à ta tenue
  • Emporte tes documents
  • Fais attention à ton langage
  • Contrôle ton stress
  • Montre ton enthousiasme pour le job
  • Demande des infos sur la suite des évènements
Après l’entretien :
  • Fais le point
  • Reste joignable
  • Relance l’employeur si nécessaire

Un job cet été ? C’est maintenant que ça se passe !

Cette année, tu désires travailler en tant qu’étudiant afin de financer tes études, tes loisirs ou acquérir de l’expérience professionnelle.
Durant les 4 prochaines semaines, nous allons :
- Te donner les clés pour postuler efficacement
- T’informer sur les conditions liées au statut étudiant
- T’expliquer ton futur contrat de travail
- Et enfin te préciser les avantages liés à ce type de contrat.

Avant de commencer tes recherches de job, deux éléments sont essentiels : rédiger un CV et une lettre de motivation.

Voici nos conseils 🙂

Le Cv

Que dois contenir ton cv ?
  • Un titre : prénom, nom + fonction
  • Tes coordonnées : adresse, téléphone, mail
  • Ton profil ou tes atouts : exemples : dynamique, polyvalent et structuré
  • Ta formation : Ton parcours scolaire et tes formations éventuelles (du plus récent au plus ancien)
  • Tes expériences professionnelles : tes jobs étudiants, stages, bénévolat, … (du plus récent au plus ancien)
  • Tes compétences spécifiques : langues, informatique, techniques, etc
  • Tes centres d’intérêt : essaie de réfléchir à tes loisirs ayant le plus de sens en lien avec le poste.
Conseils :
  • Ton cv doit tenir idéalement sur une seule page : cela fait gagner du temps à l’employeur
  • Rends ton cv attrayant : Il doit être lisible, structuré et original. Tu peux aussi y ajouter des couleurs (vérifie le rendu à l’impression)
  • L’orthographe : fais-y attention : cela compte beaucoup pour l’employeur et ça montre une part de sérieux et d’investissement. Demande à quelqu’un de le corriger si tu as des doutes.
  • Notre CV interactif te donnera toutes les clés nécessaires pour la rédaction de ton CV

La lettre de motivation

Que dois contenir ta lettre de motivation ?
  • Tes coordonnées : nom, prénom, adresse, téléphone, adresse mail
  • Le lieu et la date de rédaction : en haut à droite
  • Les coordonnées de l’entreprise : nom de l’entreprise, (Madame/Monsieur) + nom + fonction de l’interlocuteur+ adresse de l’entreprise
  • Une référence ou un objet : cela permet à l’employeur de visualiser rapidement l’objet du courrier
  • « Madame/ Monsieur » + la fonction : exemple : Monsieur le Directeur
  • Le corps de la lettre :
    1. L’introduction : Pour commencer ta lettre, tu peux parler de ta situation actuelle et le poste qui t’intéresse. Tu peux également expliquer la raison pour laquelle tu recherches un job étudiant (si c’est une information intéressante)
    2. Tes motivations et tes atouts : explique ce que tu es capable de faire, ce que tu as déjà fait comme jobs/stages, ce que tu as envie d’apprendre, …
    3. Conclusion : remercie l’employeur de t’avoir lu, précise que tu espères le rencontrer lors d’un futur entretien et n’oublie pas la formule de politesse.
  • Ton prénom, nom+ signature : En bas à droite
Conseils :
  • La lettre de motivation est l’occasion pour toi de te vendre, surtout si tu n’as pas beaucoup d’expériences professionnelles.
  • Ta lettre de motivation doit tenir, si possible, sur une seule page (comme le cv)
  • N’hésite pas à faire référence à ton cv quelques part dans ta lettre
  • L’orthographe : fais-y attention : cela compte beaucoup pour l’employeur et ça montre une part de sérieux et d’investissement. Demande à quelqu’un de le corriger tu as des doutes.
  • Notre lettre de motivation interactive t’aidera à développer ton argumentation

Si tu veux des informations complémentaires, n’hésite pas à te rendre soit :

  • Sur action Job : Rends-toi sur notre site actionjob.be . Tu trouveras d’autres outils qui pourront t’aider dans ta rédaction.
  • À nos permanences : Si tu as besoin d’un conseil ou d’une relecture, n’hésite pas à te rendre dans nos locaux. Nos permanences sont accessibles sans rendez-vous, du lundi au vendredi, de 12h à 17h. Tu peux aussi prendre un RDV pour un atelier action job individuel 🙂

Universités, hautes écoles… What else ? Voici les alternatives à l’enseignement supérieur traditionnel !

Après les secondaires, tu désires poursuivre tes études et tu penses à tort que seuls deux choix s’offrent à toi : l’université ou la haute école. Tu arrêtes tes études supérieures et tu penses aussi que toutes tes cartes sont jouées et qu’il n’existe aucune autre alternative pour obtenir une qualification ou un diplôme. C’est faux ! Différents organismes proposent des formations et/ou des études qui mènent à une qualification ou un diplôme tout aussi valorisant et utile dans le monde du travail.

1. Formation Forem

Le Forem propose différentes formations pour acquérir ou approfondir des compétences nécessaires à un métier. Elles sont organisées à travers toute la Wallonie et différentes formules existent : en centre de formation, à distance, en entreprise… Si tu es demandeur d’emploi, elles sont gratuites. Pour avoir plus d’informations, tu peux soit te rendre sur le site du Forem soit les contacter au 0800/93 946.

2. Promotion sociale

L’enseignement de Promotion Sociale est destiné aux personnes désireuses de suivre une formation modulable et flexible. À la différence des formations de plein exercice (à temps plein), la promotion sociale propose des formations à horaires réduits en journée (souvent en demi-journée), en soirée ou le week-end.

De nombreuses formations de niveaux différents sont proposées. L’enseignement de promotion sociale délivre des diplômes pour le niveau secondaire, mais également des diplômes pour le niveau supérieur. Pour avoir plus d’informations, rends-toi sur le site de l’enseignement de promotion sociale.

3. IFAPME (Institut de Formation en Alternance des indépendants et Petites et Moyennes Entreprises)

Il s’agit d’un organisme public subventionné par la Wallonie. L’objectif principal de l’IFAPME est de proposer des formations à des métiers dans une multitude de secteurs professionnels. Différents types de formation sont proposés : les formations pour jeunes, les formations pour adultes et les formations continues. Certaines sont organisées sur base du principe de l’alternance : des cours en centre et une formation pratique en entreprise et/ou en horaire décalé. Pour consulter le catalogue des formations proposées, rends-toi sur le site de l’IFAPME.

4. Formation courte durée (ASBL, centre de formation)

Les formations de courte durée proposées par des organismes privés sont pour la plupart payantes. Parfois, les certificats délivrés ne sont pas reconnus, mais permettent tout de même d’exercer la profession ! Il existe de nombreux organismes avec chacun leurs spécificités.

N’hésite pas à te rendre dans l’un des centres Infor Jeunes pour obtenir plus d’informations sur les formations et organismes qui existent !

Plus d’infos :

La contraception non hormonale

Tu connais déjà probablement les différents moyens de contraceptions hormonaux classiques, tels que la pilule, l’implant, le stérilet, l’anneau, le patch ou l’injection. Il existe cependant des moyens de contraception « mécaniques », qui consistent à faire barrière entre les spermatozoïdes et l’ovule, sans hormones. Si tu souhaites passer à une contraception mécanique, différentes possibilités s’offrent à toi.

  • Le préservatif masculin

Sans aucun doute le moyen de contraception mécanique le plus connu, le préservatif masculin Il crée une barrière physique imperméable aux sécrétions vaginales, au sang et au sperme. Comme ce dernier n’entre pas en contact avec les organes génitaux de la femme, il n’y a pas de fécondation possible de l’ovule et donc de risque de grossesse. Il protège à la fois d’une fécondation non désirée et de toutes les IST. Il est efficace à 98%.

  • Le préservatif féminin

Fabriqué pour empêcher le passage des spermatozoïdes et les contacts entre les fluides sexuels des deux partenaires, le préservatif féminin protège donc à la fois d’une fécondation non désirée et de toutes les IST. Il a un taux d’efficacité de 95%. Il peut être placé plusieurs heures avant un rapport si nécessaire. Il est vendu en pharmacie, sans ordonnance.

  • Le diaphragme et cape cervicale

Ce sont des dispositifs contraceptifs en latex ou en silicone sous forme de coupelle peu profonde et flexible dotée d’un rebord souple et placée à l’intérieur du vagin (seule leur forme diffère). La fine membrane du dispositif recouvre le col de l’utérus pendant les rapports sexuels afin de prévenir une grossesse. Associé à un gel spermicide, il a un taux d’efficacité de 94%.

  • La symptothermie

Elle se base sur une observation très fine de leur corps par les femmes tout au long du cycle : température, aspect de la glaire cervicale et position du col de l’utérus. Certaines applications mobiles telles que Clue ou encore Flo permettent d’encoder quotidiennement les informations relatives au cycle féminin. La fiabilité de cette contraception naturelle est parfois contestée car elle implique de bien reconnaître les signaux corporels et nécessite une grande précision et un bon accompagnement médical.

Pour plus d’informations sur les différents moyens de contraception et pour trouver celui/ceux qui te conviennent le mieux, rends-toi chez ton gynécologue ou dans un centre de planning familial. Pour trouver un centre près de chez toi, rends-toi sur https://www.planningfamilial.net/liste-des-centres/

Autorité parentale : qui, quoi, comment, pourquoi ?

L’autorité parentale est une notion large qui englobe les droits et les devoirs qu’ont tous les parents à l’égard de leur enfant, jusqu’à ses 18 ans. Ainsi tes parents peuvent prendre toutes sortes de décisions te concernant, par exemple au niveau philosophique, scolaire, culturel, médical, ou concernant la gestion de tes biens. Les décisions qu’ils prennent doivent leur permettre de t’éduquer et d’assumer leurs responsabilités parentales, dans ton intérêt. Il va de soi que tes parents ne vont pas exercer l’autorité parentale de la même façon entre tes premières années et ton adolescence. Tu vas progressivement acquérir une certaine autonomie en grandissant, l’autorité de tes parents va donc évoluer avec ton développement.

Quels sont les droits et devoirs de mes parents ?

L’autorité parentale porte sur 3 sortes de décisions :

  • Celles qui concernent ta personne : les décisions liées à ton mode de vie (règles d’hygiène, heures de lever et de coucher, décisions concernant la santé, etc.), à ta surveillance (fréquentations, lectures, usage d’internet, etc.) et à ton éducation (choix de la langue d’éducation, d’une école, etc.). Ils te représentent en justice. Ils sont responsables si tu causes un dommage à quelqu’un. Ils doivent t’héberger, t’entretenir, te surveiller, t’éduquer et te former en fonction de leurs moyens.
  • Celles qui concernent tes biens : Si tu as reçu un héritage, une donation, des indemnisations, par exemple, tant que tu es mineur, tu n’as pas le droit de gérer ces biens seul. Ce sont donc tes parents qui s’en chargent (parfois il leur faudra l’autorisation du Juge de Paix). En revanche, si tu travailles, c’est toi qui gères tes revenus.
  • Celles qui concernent une modification de ton statut : les parents décident de donner ou non leur accord pour que tu te maries, que tu sois adopté ou si tu demandes ton émancipation.

Qui a l’autorité parentale ?

Ce sont normalement tes parents (ou tes parents adoptifs) qui ont ensemble l’autorité parentale. Si tu n’as qu’un parent, il est la seule personne à avoir l’autorité parentale. Tes beaux-parents n’ont pas d’autorité parentale à ton égard.

Si tu es mineur et que tu as toi-même un enfant, tu as tous les attributs de l’autorité parentale vis-à-vis de ton enfant, même si tu restes toi-même sous l’autorité de tes parents pour les questions qui te concernent.

Si tes parents sont décédés, que tu n’en as pas ou qu’ils ne peuvent pas exercer l’autorité parentale, un tuteur est désigné pour accomplir ce rôle à leur place. Ce système est encadré, et le tuteur devra rendre des comptes au Juge de Paix chaque année.

En pratique, ça se passe comment ?

Tes parents, même s’ils vivent séparément, prennent ensemble toutes les décisions qui te concernent. Bien entendu, s’ils ne vivent pas ensemble, les règles de la vie quotidienne ne doivent pas être identiques chez chacun d’eux, l’idée est que les principes et valeurs soient cohérents pour toi. Pour toutes les décisions importantes (comme ton inscription scolaire, tes choix d’options, etc), ils doivent se concerter. S’ils ne sont pas d’accord, le Juge de la Jeunesse permettra à un parent de décider seul sur le point qui pose un problème.

Si tes parents sont en grave désaccord sur plusieurs questions qui te concernent, ou s’ils sont d’accord mais que leur décision est contraire à ton intérêt, le Juge pourra décider que seul l’un des parents exercera encore l’autorité parentale. Cela ne veut pas dire que tu n’auras plus de relations avec l’autre parent, ni qu’il ne sera pas au courant des décisions qui te concernent.

Et si cela se passe mal ?

Si tu es victime de négligence, mauvais traitement, ou que tes parents abusent de leur autorité, entre autres, le tribunal de la jeunesse peut retirer l’autorité parentale d’un parent, partiellement ou totalement. Il intervient pour sauvegarder ton intérêt. Face à une telle situation, nous te conseillons de te tourner vers un proche ou un professionnel qui te soutiendra et t’accompagnera. N’hésite pas à prendre contact avec Infor Jeunes si tu as besoin d’aide, d’accompagnement ou de réponses à tes questions.

Association de fait ou ASBL : laquelle choisir ?

Tu souhaites créer un club de pétanque, un groupe d’aide aux plus démunis, ou encore un comité de village ? Tu ne sais pas quelle forme juridique choisir pour ton association ? Tu es au bon endroit ! On t’explique les différences entre « association de fait » et « ASBL » pour t’aider à y voir plus clair et faire le bon choix !

1. Tu es libre de t’associer

Quel que soit la raison qui amène plusieurs personnes à se regrouper pour réaliser un projet commun, elles bénéficient de ce qu’on appelle la « liberté d’association ». L’article 27 de la Constitution belge dispose que « Les Belges ont le droit de s’associer ; ce droit ne peut être soumis à aucune mesure préventive ». Cette liberté d’association n’est toutefois pas illimitée. Les groupements dont l’objet serait contraire à l’ordre public ou aux bonnes mœurs peuvent être interdits.

2. L’association de fait, pour qui et pour quoi ?

L’association de fait est la forme de société la plus simple : il s’agit d’une association sans personnalité juridique. Elle se concrétise généralement par un regroupement spontané de deux ou plusieurs personnes autour de la réalisation de projets qu’elles nourrissent en commun (par exemple : un club de sport).

➡️ Concrètement, l’absence de personnalité juridique entraîne plusieurs conséquences :

  •  L’association ne peut pas conclure de contrats ;
  • Elle n’a pas de patrimoine propre et ne peut donc pas acquérir de droits sur des meubles ou des immeubles, par exemple ;
  • Si l’association de fait comporte un nombre élevé de membres, l’introduction d’une action en justice peut se révéler difficile. En effet, chaque membre de l’association doit agir séparément et justifier d’un intérêt ;
  •  Lorsque l’association commet une faute, un accident, etc. et qu’un jugement est prononcé contre elle, l’obligeant à réparer le préjudice, ce sont les biens du groupement et les biens propres des membres qui peuvent être saisis. On parle alors de responsabilité illimitée. C’est souvent en raison de ce risque que les associés choisiront d’adopter le statut d’ASBL.

Attention ! Avant d’entreprendre les formalités nécessaires pour constituer une ASBL, il conviendra parfois de vérifier si le caractère informel de l’association de fait ne suffit pas pour réaliser les activités que le groupement envisage.

3. L’association sans but lucratif (ASBL)

Les associations sans but lucratif constituent la principale forme de mise en œuvre du droit à la liberté d’association. Moyennant le respect de quelques conditions, notamment des conditions de publicité (rendre un certain nombre d’informations accessibles à tout un chacun), une association qui ne cherche pas à enrichir ses membres (les profits éventuels sont réinjectés dans l’ASBL) et qui n’exerce pas une activité industrielle ou commerciale peut acquérir automatiquement la personnalité civile.

Cela signifie que l’association devient une personne morale sur le plan juridique, c’est-à-dire qu’elle dispose d’un patrimoine distinct de celui de ses membres, et qu’elle est capable d’introduire une action en justice tout comme le ferait une personne physique.

Il existe en Belgique des dizaines de milliers d’ASBL et il s’en crée tous les jours. Il peut s’agir de groupements d’importance très variable, aux raisons sociales les plus diverses. Par exemple : des groupements d’opinion, des associations professionnelles, des groupes de loisirs, des services non lucratifs offerts au public comme un centre Infor Jeunes, des établissements d’enseignement, de soins…

4. Tableau récapitulatif

C’est la Journée Mondiale de Lutte contre le Sida

Ce 1er décembre, c’est la journée mondiale de lutte contre le SIDA. Par solidarité à la lutte contre ce virus, tu peux porter un ruban rouge, si tu le souhaites rends-toi dans un centre Infor Jeunes pour t’en procurer un !

DU VIH AU SIDA

Découvert dans les années 80, le virus du SIDA (Syndrôme d’ImmunoDéficience Acquise) affaiblit le système de défense naturelle du corps et le rend « perméable » à toute une série d’infections et de maladies.

L’apparition de ces maladies marque le passage de la séropositivité, la personne est porteuse du VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine), au stade de la maladie qu’est le SIDA (Syndrome d’ImmunoDéficience Acquise).

Les médicaments permettent de stopper l’évolution du VIH et son impact sur le corps. Actuellement, si les personnes séropositives (infectées par le VIH) prennent bien leur traitement, elles ne seront pas atteintes du SIDA.

LES CHIFFRES

Selon le rapport de l’ONUSIDA, en 2020, 37.7 millions de personnes vivaient avec le VIH en 2020 : 36 millions d’adultes et 1.7 million d’enfants (0-14 ans). 53 % d’entre elles sont des femmes et des filles.

Cette même année, 1.5 million de personnes ont été infectées par le VIH. Et 680 000 de personnes sont décédées de maladies liées au SIDA.

À la fin décembre 2020, 27.5 millions de personnes avaient accès au traitement antirétroviral, soit une augmentation de 7.8 millions par rapport à 2010.

TRANSMISSION

Le virus du SIDA est présent dans tous les liquides biologiques de l’organisme des personnes séropositives, mais n’ont pas tous le même pouvoir contaminant.

Il existe trois modes de transmission :

  • Par voie sexuelle : les risques sont les plus élevés lors de rapports avec pénétration vaginale ou anale sans protection ;
  • Par le sang : lors du partage de seringues entre usagers de drogue, transfusion sanguine (extrêmement rare), plaies accidentelles provoquées par du matériel infecté (risque faible) ;
  • Par la grossesse, l’accouchement et l’allaitement : grâce aux traitements actuels, le risque de transmission de la mère à l’enfant est fortement diminué.

Pour se protéger du VIH et des IST (infections sexuellement transmissibles), l’outil de prévention à privilégier est le préservatif : bien utilisé, il est fiable à 100 %, et le dépistage.

DÉPISTAGE

Les tests actuels permettent de détecter la présence du virus avec certitude 6 semaines après la prise de risque. Tu peux réaliser un dépistage chez un médecin, dans un centre de planning familial, une maison médicale, au centre de référence SIDA (centre médical spécialisé dans l’accompagnement, le soutien et le dépistage du VIH) ou dans un centre de dépistage anonymement et gratuitement. Il faut donc attendre 6 semaines après un contact potentiellement à risque pour être certain d’un résultat négatif. Il existe également un test rapide d’orientation diagnostique (TROD), qui permet de tester ta sérologie toi-même, sans l’aide d’un professionnel de la santé. Il se fait en prélevant un peu de sang au bout du doigt et donne un résultat après quelques minutes. Il est fiable si un délai de 3 mois s’est écoulé depuis la prise de risque. S’il est positif, il doit être confirmé par un test classique.

TRAITEMENT

À l’heure actuelle, le SIDA reste une maladie mortelle en l’absence de traitement. Il existe néanmoins un traitement (la trithérapie ou traitement antirétroviral) bloquant l’évolution du virus vers le stade SIDA et prévenant l’apparition de diverses infections. Il permet aux personnes vivant avec le VIH de rester en bonne santé et d’atteindre la même espérance de vie que le reste de la population, même si elles ne sont pas techniquement guéries. De plus, en empêchant le virus de se multiplier, le traitement diminue la charge virale, c’est-à-dire la quantité du virus dans le sang. En prenant correctement son traitement, une personne séropositive peut réduire sa charge virale jusqu’à ce qu’elle devienne inférieure au seuil de détection en laboratoire. On dit alors que la charge virale est indétectable et la personne séropositive ne transmet alors plus le VIH lors de relations sexuelles.

Si tu as pris un risque avéré, il existe également un traitement d’urgence appelé TPE (Traitement Post Exposition) à prendre le plus tôt possible et au plus tard 72 heures après le risque. Pour t’en procurer un, tu dois te rendre aux urgences d’un hôpital spécialisé dans le VIH. Le traitement est toujours gratuit mais le suivi est facturé et remboursé par les mutuelles. Le TPE est rarement disponible en dehors des centres médicaux spécialisés dans le VIH. En dehors du milieu hospitalier spécial, le TPE est payant.

SIDA & COVID

Aujourd’hui, rien n’indique que les personnes vivant avec le VIH, sont les plus à risque d’être infectée par la COVID-19 que le reste de la population générale.

Cependant, les personnes vivant avec le VIH et positifs à la COVID_19, subissent des conséquences plus graves et présentent des comorbidités plus importantes que les personnes ne vivant pas avec le VIH.

Les fermetures engendrées par la COVID-19 et d’autres restrictions ont perturbé le dépistage du VIH et, dans de nombreux pays, ont entraîné une chute brutale des diagnostics et des orientations vers des traitements contre le VIH.

Plus d’info ?

Pôle hainuyer – Cours préparatoires en sciences humaines et sociales à destination des élèves de fin de secondaire

Tu termines tes études secondaires et tu souhaites entamer des études supérieures en sciences humaines et sociales et renforcer tes compétences en anglais et communication ?
Inscris-toi sans plus tarder aux cours préparatoires en sciences humaines et sociales, organisés par le Pôle hainuyer.

Au programme

Des activités qui te permettront de renforcer tes compétences dans des domaines jugés utiles pour réussir des études en sciences humaines et sociales.

Concrètement, nous te proposons de suivre deux modules au choix :

  • Le module « anglais » – pour renforcer tes compétences en lecture et en compréhension de textes scientifiques en anglais.
  • Le module « communication » – pour renforcer tes compétences en communication orale.

Au moment de l’inscription, il te sera demandé de préciser le(s) module(s) que tu souhaites suivre. Chaque module comprend une vingtaine de périodes de 50 minutes qui sont réparties de février à mai 2022.

 

En pratique

Quand ? Du 16 février au 14 mai 2022. Les mercredis après-midi.

  • De 14h à 15h50 – module anglais.
  • De 16h à 17h50 – module communication.

Où ? Organisée à l’Institut Provincial Supérieur Henri La Fontaine (Av. du Tir 10, 7000 Mons). L’horaire et les lieux exacts des activités te seront communiqués quelques jours avant le début de la formation.

 

Inscriptions

Il te suffit de remplir, jusqu’au 9 février, le formulaire d’inscription en ligne et de compléter, le moment venu, ton dossier d’inscription. La formation est gratuite.

 

Plus d’infos

Romain Montero

Coordinateur

065/55.20.40

romain.montero@polehainuyer.be

Témoignage de Jessica, victime de harcèlement et de cyberharcèlement

Le 4 novembre, c’était la Journée internationale contre le harcèlement en milieu scolaire, y compris le cyberharcèlement. Malheureusement, on considère que plus d’un jeune sur trois serait confronté à du harcèlement ou de la violence au moins une fois lors de sa scolarité. Et la crise sanitaire n’a fait qu’accentuer ce phénomène. En Europe, 44% des jeunes qui étaient déjà victimes de harcèlement avant la crise ont indiqué que le phénomène s’était accentué pendant les confinements. ????

Plus que jamais, la sensibilisation est vitale afin de lutter contre ce phénomène. Aujourd’hui, nous te proposons donc de lire le témoignage de Jessica, qui a accepté de nous parler de ces années difficiles qui l’impactent encore aujourd’hui. Si jamais tu te retrouves dans la situation qu’elle décrit, parles-en à un adulte proche ou contacte Infor Jeunes. On est là pour t’aider !

Bonjour Jessica. Peux-tu nous expliquer quand le harcèlement a commencé et combien de temps cette situation a duré ?

J’ai été harcelée par un groupe de 5 filles qui étaient mes amies. Cela a commencé en 3ème primaire, je devais avoir environ 8 ans et ça a duré jusqu’à la fin de mes primaires, donc 3 ans.

Selon toi, comment la situation de harcèlement a commencé ?

Ces filles étaient d’abord mes amies. Ensuite les choses ont changé. J’étais différente d’elles. J’avais déjà des formes, j’étais en surpoids, je ne portais pas de vêtements de marque et les profs m’adoraient. Elles ont commencé par me laisser seule dans la cour de récréation, ensuite elles m’insultaient, m’enfermaient dans les toilettes et me jetaient même des déchets (peaux de bananes, bouteilles, etc.). Je pensais que les choses allaient se calmer si je ne réagissais pas.

J’étais invitée aux soirées et moi, naïve, je pensais pouvoir faire partie des « populaires », mais pas du tout. Lors d’une soirée, elles m’ont laissée dormir seule sous la tente dans le jardin avec la pluie. Le lendemain matin, j’ai remarqué que je ne pouvais pas en sortir, elles m’avaient enfermée. Mon sac de vêtements avec mes affaires de toilette avait été jeté dans la boue. Et les parents de cette jeune fille disaient à mes parents « que c’était pour rire ».

Jusqu’au jour où tout a pris une autre tournure. Elles ont créé un blog avec des photos de moi et des insultes qui s’est retrouvé sur la totalité des ordinateurs de la salle d’informatique. Cela a bien fait rire les autres élèves qui me pointaient du doigt, mais pas moi.

As-tu parlé à quelqu’un de cette situation ?

Je n’en ai jamais parlé à personne, jusqu’à ce qu’un professeur contacte mon père pour l’histoire du blog. J’avais peur des représailles. J’ai donc décidé de prendre sur moi, de pleurer la nuit et de faire comme-ci de rien n’était le jour. Il m’est arrivé d’avoir des idées noires. Je me mutilais à l’époque. Je pense que certains professeurs se posaient des questions bien avant l’histoire du blog. Un jour, en 3ème, mes parents ont été contactés car j’étais tout le temps seule. Je restais en classe lors des récréations par peur d’avoir des soucis dehors. Mais j’ai répondu que tout allait bien.

Comment la situation s’est-elle terminée ?

Après avoir été contactée par un professeur pour lui expliquer les faits avec le blog, mon père a rencontré le directeur de l’école. Celui-ci n’a pas réellement réagi, il a conseillé à mon père de porter plainte contre ces filles et leurs parents. Mon père a pris contact avec les parents qui ont nié les faits. J’ai demandé à mon père de ne pas porter plainte, je voulais simplement avoir des excuses de la part des harceleuses devant toute l’école et les professeurs, ce qui a été fait. J’ai eu la chance de rencontrer mon premier amour cette année-là, en 6ème. Il m’a aidée à surmonter cela. J’ai aussi eu la chance que cela se soit déroulé en fin d’année. L’entrée en secondaire m’a permis un nouveau départ.

Si tu pouvais revenir en arrière, que ferais-tu que tu différemment ?

Je ne saurais pas vous dire ce que je ferais si je pouvais retourner en arrière. Aujourd’hui, malgré que les années soient passées, je suis toujours blessée. À cause de ces filles, je n’ai pas confiance en moi et je n’aime pas mon corps. Aujourd’hui, elles changent de trottoirs quand elles me croisent. Cela me fait sourire mais j’aimerais qu’elles souffrent comme j’ai souffert.

Et si tu avais un conseil à donner ?

Ne vous laissez pas faire si un jour vous êtes victime de harcèlement, ne laissez personne vous manquer de respect. Surtout ne restez pas seul, il y a toujours une personne de confiance auprès de toi !

Pour les harceleurs sachez une chose : la roue tourne toujours à un moment donné. Avant de harceler une personne, pensez aux conséquences ou imaginez qu’on fasse cela à l’un de vos proches !

Merci pour ce témoignage, Jessica ! 

Si tu es aussi victime de harcèlement, tu peux te rendre dans le centre Infor Jeunes près de chez toi pour en parler. On t’aidera à trouver une solution adaptée à ta réalité. Tu peux également lire la BD « M’harcèle pas », disponible sur www.ijbw.be/mharcele-pas. Elle est pleine d’infos utiles sur le sujet !

Fake News : ces biais cognitifs qui trompent notre jugement

Fake news, informations contradictoires, méfiance envers la presse… On n’a jamais été à ce point submergé d’infos et il n’a jamais été aussi difficile de démêler le vrai du faux. Beaucoup de gens s’en remettent à leur intuition, et c’est bien naturel ! Mais si cette méthode suffit généralement dans la vie quotidienne, elle nous induit parfois en erreur…

Les biais cognitifs, quésaco ?

L’intuition est un outil cérébral un peu fainéant qui consiste à nous faire avoir plus ou moins raison en dépensant le moins d’énergie possible. En gros, plutôt que d’évaluer en profondeur les choses, on va utiliser des mécanismes prêts à l’emploi pour fonder notre jugement, en espérant que ça nous rapproche de la vérité. Ces raccourcis mentaux sont pratiques pour prendre des décisions banales et sans conséquence, mais face à des situations complexes, ils sont insuffisants et mènent à ce qu’on appelle des « biais cognitifs ».

Tu as sans doute déjà été impressionné par une illusion d’optique : même avec une excellente vue et en sachant qu’il ne s’agit que d’une illusion, rien n’y fait, ça marche toujours ! Et bien les biais cognitifs, c’est pareil : ça marche sur tout le monde, même avec un cerveau en pleine forme. Le problème, c’est que nous ignorons que ce sont des illusions, des déformations de la réalité. Pour t’aider à repérer ces biais et mieux t’en prémunir, passons en revue quelques-uns des plus fréquents.

1. Le biais de confirmation

Nous avons tendance à accorder notre confiance et à retenir les informations qui confirment ce que l’on pensait déjà. À l’heure des algorithmes qui cherchent constamment à nous présenter du contenu susceptible de nous plaire, ce biais devient particulièrement pervers car l’effet est double : non seulement on favorise les infos qui vont dans notre sens, mais en plus on ne voit plus qu’elles sur les réseaux ! On s’enferme alors dans une « bulle » qui peut devenir dangereuse quand nous devons prendre des décisions telles que voter, s’informer sur le changement climatique, ou choisir de se faire vacciner ou non…

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2. L’effet de simple exposition

Plus on est exposé à une chose, plus elle nous semble positive. Nous sommes ainsi faits, nous les humains : on aime les choses familières et on se méfie du reste. Les publicitaires le savent : même si une pub t’agace, à force de la voir, le produit mis en avant te semblera mieux que le concurrent. Que ça nous fasse préférer une marque plutôt qu’une autre, c’est une chose, mais ce phénomène peut être problématique : par exemple, un politicien qui prône des idées racistes n’a qu’à apparaître régulièrement à l’écran pour qu’on s’y habitue et que ses idées semblent moins extrêmes…

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3. L’effet Dunning-Kruger

Le manque de compétence dans un domaine nous empêche de prendre conscience de notre ignorance. Alors que les experts ont conscience de la complexité de leur domaine, une personne qui n’a fait qu’en effleurer la surface aura souvent l’impression, à tort, d’avoir acquis une connaissance suffisante. On l’a vu dernièrement : de nombreuses personnes ont émis des avis sur la pandémie sans avoir étudié le sujet des années comme le font les scientifiques…

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4. L’effet cigogne : corrélation ne veut pas dire causalité

Lorsque des choses coïncident, on a tendance à tisser un lien de cause à effet entre elles. Ce mécanisme nous permet de comprendre le monde et de déceler des régularités. Cependant, il s’agit bien souvent d’une coïncidence, rien de plus ! Prenons cet exemple : savais-tu que plus on mange des glaces, plus il y a de noyades ? Pas de panique, les glaces n’y sont pour rien ! La cause commune, c’est l’été. Cet exemple est simple, mais quand tu entends que les garçons sont meilleurs en math, que les étrangers sont responsables de la criminalité, ou qu’un vaccin tue, demande-toi quelle pourrait être la cause cachée…

12 Wild Conspiracy Theories That I Literally Can't Stop Thinking About

Il existe bien d’autres biais cognitifs, souvent induits par des arguments trompeurs (comme le fameux argument d’autorité), et ceci n’est qu’un aperçu. Pour ne pas te laisser manipuler et croire des choses erronées, il faut t’instruire, comparer les informations, et accepter de douter, de suspendre ton jugement avant de privilégier une information plutôt qu’une autre. Ce n’est ni simple, ni rapide, mais la connaissance se mérite !

Envie d’aller plus loin ?

Pour approfondir tes connaissances en matière de fake news et de biais cognitifs, tu peux te rendre sur les sites suivants :