Malaise à la coloc’ : que faire ?

Tu vis en coloc mais tu ne parviens pas à y prendre tes marques ? Ton voisin de chambre ronfle tellement fort que ça t’empêche de dormir ? Tu es du genre maniaque alors que tes colocataires ne voient pas en quoi laisser traîner la vaisselle sale dans l’évier pendant plusieurs semaines pose problème ? Tu as frappé à la bonne porte, Infor Jeunes est là pour te donner quelques conseils afin de traverser au mieux ce type de situation parfois pour le moins délicate.

Tenter de trouver un terrain d’entente              

Comme pour la plupart des conflits et autres tensions, la première solution à envisager est d’en parler afin de tenter de trouver une solution qui convienne à chacun. Pour ce faire, plusieurs possibilités s’offrent à toi. Passons-les en revue ensemble !

Réunir tout le monde autour d’un bon repas

Pas de panique si tu n’es pas un fin cordon bleu, ce premier conseil peut bien sûr faire l’objet de quelques adaptations ! L’idée ici est de rassembler tes colocs autour d’une même table afin que tous puissent faire part de leurs ressentis et éventuelles réclamations quant à la vie en communauté. Pour permettre à chacun de faire entendre ses arguments –même aux plus timides– tu peux mettre en place certains mécanismes qui invitent au dialogue en respectant vos différents caractères. Par exemple, pourquoi ne pas créer une « boîte aux lettres » dans laquelle chaque colocataire pourrait glisser un message (positif ou négatif) anonymement ? Ainsi, une fois rassemblés, vous pourrez procéder au dépouillement de la boîte et prêter attention aux avis de tous.

Ce type de « réunion » peut être organisé de manière ponctuelle afin de prévenir l’installation de différends en favorisant une communication régulière.

Établir un plan de répartition des tâches

Souvent utilisés dans les colocs, les plannings et autres moyens de répartition des tâches permettent d’assurer un partage équitable de celles-ci. En effet, la gestion des corvées peut être à l’origine de nombreuses tensions entre colocataires. Pour éviter celles-ci, rien de tel qu’un peu d’organisation. Un feutre, une feuille ou un tableau blanc et en quelques minutes, le tour est joué ! Tu te charges de la vaisselle en semaine 3, Tom passe l’aspirateur et Léa, quant à elle, sort les poubelles !

Un environnement sain et hygiénique permet déjà d’éviter de nombreux conflits !

Prévoir quelques sorties

Pour renforcer la cohésion entre vous et favoriser l’intégration de tous, il peut aussi s’avérer nécessaire d’organiser des sorties de manière périodique. De telles activités en dehors du cadre de vie habituel peuvent elles aussi permettre une meilleure communication au sein du groupe. Cela peut être une occasion pour toi de partager ton mal être avec les autres et de tenter d’y remédier !

Et si ça perdure ?

Malheureusement, parfois, malgré toutes ces précautions, il arrive que l’ambiance ne prenne pas ! Dans ce cadre, après avoir envisagé toutes les solutions possibles et imaginables, tu songes peut-être à quitter ta coloc et partir vers d’autres horizons.

Pour ce faire, sache que tu dois veiller au respect de certaines règles. Concrètement, si tu as conclu ou renouvelé ton contrat de bail après le 1er septembre 2018, tu peux rompre ton contrat à tout moment pour autant que tu respectes la procédure à suivre :

  • Prévenir ton propriétaire 3 mois à l’avance (de préférence par lettre recommandée datée et signée). Il s’agit du délai de préavis qui commence à courir le premier jour du mois suivant celui au cours duquel tu fais part de ta décision. Par exemple, si tu avertis ton propriétaire de ton départ le 22 janvier, ton préavis débutera le 1er février pour prendre fin le 30 avril ;

Attention ! Tu dois communiquer cette information à ton propriétaire, mais aussi à tes colocs !

  • Chercher un remplaçant pendant le délai de préavis. Celui-ci devra être accepté par ton propriétaire ainsi que les autres colocataires qui ne peuvent le refuser que pour de justes motifs. Si tu ne parviens pas à trouver un tel candidat, tu devras malheureusement payer à tes colocataires une indemnité équivalente à trois fois ta part du loyer.
Source
Art. 68 du décret du 15 mars 2018 relatif au bail d’habitation (M.B. 28 mars 2018).

Malade ou en quarantaine durant ta session d’examens ?

Que faire si tu tombes malade ou que tu es en quarantaine durant les examens ?

Les autorités n’ayant pas pris de mesures particulières relatives à cette situation, chaque établissement peut prendre ses propres dispositions.

En règle générale, si tu es malade et couvert par un certificat médical, tu peux demander à pouvoir représenter un examen que tu n’as pas pu présenter pour cette raison. Tu conserves ainsi tes deux chances pour l’année académique concernée. Attention, il ne s’agit pas d’un droit absolu, cette demande peut donc être refusée par l’établissement (notamment pour des questions organisationnelles).

En cette période de crise sanitaire, la règle r est identique : que tu sois sous certificat parce que tu es atteint du coronavirus ou d’une autre maladie, ou encore parce que tu as été en contact avec une personne infectée, tu as la possibilité de faire la demande de repasser ton examen, en janvier si c’est possible, ou en juin. Tu peux consulter le règlement des études de ton établissement pour obtenir davantage d’informations.

Si tu es en 1ère bac, tu as de toute façon la possibilité de repasser ton examen en juin car tu disposes de 3 chances pour l’année académique.

Si tu es en quarantaine mais que tu n’es pas malade et que ton examen se déroule en distanciel, tu n’as en principe aucun souci pour le présenter.

Si ton examen a lieu en présentiel et que tu ne peux t’y rendre, il va falloir te renseigner auprès de ton établissement sur les possibilités de le représenter. C’est généralement au président du jury d’examens que tu dois adresser ta demande. Soit tu pourras le repasser dans les semaines qui suivront, sous forme d’une « session prolongée », soit tu ne pourras le repasser qu’en seconde session directement. Les autorités n’ont pas pris de mesures réglant la question de manière unanime, et les établissements ont annoncé qu’ils procéderaient au cas par cas.

Concernant la quarantaine obligatoire après un séjour d’au moins 48h en zone rouge, le gouvernement a indiqué que les étudiants sont autorisés à interrompre exceptionnellement leur quarantaine pour présenter un examen (uniquement pour présenter l’examen).

Quitter le nid familial : tout ce qu’il faut savoir !

Quitter le nid familial est une étape importante dans la vie d’un jeune. Certains peuvent se sentir euphoriques face à cette nouvelle aventure alors que d’autres peuvent émettre certaines craintes face à ce changement et les nouvelles responsabilités que ce déménagement représente. Dans tous les cas, cela reste une grande étape et mieux vaut s’y préparer.

Louer, acheter ou bâtir ?

La première question qui se pose est généralement celle de l’achat ou de la location.

Il est plus rare de débuter avec un achat, mais cela est faisable si tu disposes des belles économies et d’un emploi stable. En effet, acheter rime avec crédit hypothécaire et pour cela, les banques demandent de remplir certaines conditions. Par exemple, elles demandent d’avoir un apport personnel de minimum 10% du prix d’achat. De plus, le prix du bien ne correspond pas au prix final de l’achat. En effet, il est également nécessaire de prendre en compte les frais supplémentaires que cela peut engendrer comme les frais de notaire, les frais de dossier, etc. Dans certains cas, un prêt afin de réaliser les travaux sera également à envisager.

Acheter représente un coût important, mais cela donne l’avantage d’avoir un bien qui t’appartient et dans lequel tu peux apporter les modifications que tu souhaites.

Louer un bien peut être plus simple pour débuter. En effet, il n’est pas nécessaire d’obtenir un crédit immobilier, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a aucun frais. Lorsque l’on décide de louer il ne faut pas oublier qu’il y aura une caution qui s’élève à généralement 2 loyers, ainsi que le coût des états de lieux d’entrée et de sortie. De plus, certaines réparations telles que le changement des ampoules ou encore l’entretien annuel de la chaudière seront à ta charge.

Louer ne te laisse peut-être pas autant de libertés que l’achat en terme de modification du bien, mais cela a d’autres avantages. Par exemple, une fois le bail terminé, tu pourras changer d’endroit si tu le désires. Ce qui peut être un critère non négligeable lorsque l’on débute dans la vie. Tu pourras alors décider de te rapprocher de ton lieu de travail ou encore de changer de ville si ton travail change également.

Certains biens peuvent être loués déjà meublés ce qui a l’avantage de permettre de faire l’économie de l’aménagement du logement.

La dernière option est de faire bâtir. En effet, si tu disposes d’un budget conséquent faire bâtir ta propre maison est aussi une possibilité. Si tu envisages cette option, différents coûts seront à prévoir, tels que l’achat d’un terrain, les consultations auprès d’un architecte, les frais matériaux et manuels. Faire bâtir reste une option très coûteuse.

Finalement, le choix dépendra en grande partie de ta situation et de tes envies.

Où rechercher ?

Pour trouver un logement, plusieurs canaux sont possibles. Tout d’abord, il y a les agences immobilières qui proposent de nouveaux logements très régulièrement. Pour cela, n’hésite pas à consulter leurs sites internet couramment afin de voir les nouvelles offres qui pourraient te convenir.

Il existe également des sites internet sur lesquels des propriétaires peuvent publier leurs annonces. Il y a par exemple :

  • immoweb.be
  • zimmo.be
  • logic-immo.be

ou bien d’autres. N’hésite pas à réaliser ta recherche en fonction du lieu où tu souhaites habiter.

Un autre canal qui fonctionne très bien est celui du bouche-à-oreille. Il ne faut pas hésiter à parler de ta recherche autour de toi, ton entourage aura peut-être vu ou entendu parlé d’un bien qui pourrait faire ton bonheur.

Les visites, à quoi faire attention ?

Une visite de logement se passe généralement très vite. Il ne faut surtout pas hésiter à prendre ton temps et à regarder tout ce que tu souhaites regarder. Voici une liste de choses auxquelles faire attention afin d’avoir toutes les informations nécessaires lors de ton choix :

  • L’état des murs afin de détecter toute présence d’humidité,
  • L’état des châssis, ainsi que les vitrages des fenêtres (simple ou double) pour l’isolation,
  • Au type de chauffage (gaz, électricité, …), ainsi qu’à la disposition et l’état des radiateurs,
  • L’état de l’installation électrique,
  • Le nombre et l’état des prises électriques,
  • La présence de détecteurs d’incendie qui est obligatoire,
  • L’état des sanitaires, n’hésite pas à tirer la chasse d’eau ou encore à faire couler l’eau des robinets ou de la douche pour vérifier que tout fonctionne correctement,
  • L’équipement disponible dans la cuisine (hotte, four, taque électrique, etc.) ou la place disponible pour les installer,
  • La présence d’installation pour l’accès à internet,
  • La localisation du bien (accessibilité des transports en commun, proximité des commerces, etc.)
  • Le voisinage, n’hésite pas à venir dans le quartier à plusieurs moments afin de voir si c’est un lieu bruyant ou non,
  • Et finalement, si cela t’intéresse, renseigne-toi sur ton degré de liberté en matière de décoration (repeindre les murs, poser des clous, etc.).

N’hésite pas à préparer toutes tes questions avant la visite, elle doit te permettre d’avoir tous les éléments de réponse afin de faire ton choix en toute connaissance de cause.

Le changement d’adresse, comment ça se passe ?

Une fois le déménagement réalisé, il faut changer d’adresse pour être en ordre. Pour cela, tu dois t’adresser au service population de la commune de ton nouveau logement. Tu peux te rendre sur place avec ou sans rendez-vous ou encore le faire par mail si ta commune le propose. Cela dépend de la commune en question, donc le plus simple est de te rendre sur le site internet et de voir ce qu’ils proposent.

Une fois la demande de changement d’adresse effectuée, tu reçois un document qui atteste ta demande. Mais le changement n’est pas encore effectif. Pour cela, il faut attendre la visite d’un agent de quartier qui s’assurera que tu résides bien à l’adresse que tu as renseignée. Une fois la constatation réalisée, ton adresse sera changée dans le registre de la population de la commune ainsi que dans le registre national et tu recevras une convocation. Tu devras alors te rendre au service population afin de modifier ta carte d’identité. Une fois que les modifications sont apportées, tu peux communiquer ta nouvelle adresse.

Certaines institutions sont automatiquement prévenues du changement une fois qu’il est officiel, comme :

  • Les institutions de la sécurité sociale
  • La caisse d’allocations familiales
  • La mutuelle
  • Le CPAS
  • Les assureurs pour les accidents du travail
  • Les caisses pour les vacances annuelles
  • Le Fonds de sécurité d’existence
  • Les sociétés régionales de logement

Cependant, pense à en informer :

  • Si tu es demandeur d’emploi : le Forem, ACTIRIS ou le VDAB
  • Si tu travailles : ton employeur
  • Si tu perçois une allocation : la caisse de paiement (syndicat ou CAPAC) pour les allocations de chômage ou les allocations d’insertion professionnelles
  • La banque et compagnie(s) d’assurance
  • Les sociétés de distribution de quotidiens et de magazines si tu es abonné à l’un d’eux
  • Les associations dont tu es membre ou encore les sociétés pour lesquelles tu as une carte de fidélité

Dois-je prendre une assurance ?

Une fois que tu quittes le logement familial pour ton propre logement, il t’est nécessaire de contracter une assurance incendie, ainsi qu’une assurance responsabilité civile (RC familiale). Et cela vaut autant dans le cas d’un achat ou d’une location.

Afin de choisir ton assureur, tu peux demander des devis aux compagnies d’assurances en fonction de ta situation. Il existe également des sites internet comparateurs sur lesquels tu peux réaliser des simulations pour t’aider à choisir.

Si tu as déjà une assurance voiture, renseigne-toi auprès de ton assureur afin de voir s’il est possible de faire un pack assurance et de cette manière bénéficier d’avantages.

Quels fournisseurs ?

Qui dit emménagement dit nouveaux fournisseurs. Mais comment les choisir ? En effet, au vu de l’offre, il n’est pas toujours facile de savoir chez qui souscrire un abonnement.

Pour commencer, tu dois d’abord bien identifier tes besoins afin de mieux savoir vers qui te tourner. Concrètement tu as besoin de fournisseurs pour l’eau, l’électricité, le chauffage et enfin pour la TV et internet.

En ce qui concerne l’eau, tu n’as pas le choix du distributeur. En effet, chaque région a sa société attitrée. Il existe des sites internet sur lesquels il te suffit d’entrer ton code postal pour savoir quel est ton distributeur d’eau.

Pour l’électricité, il existe des sites internet comparateurs d’énergie. Cela te permet alors de voir quel fournisseur proposent les meilleurs tarifs. Il est également possible de te rentre sur les sites web des distributeurs et de réaliser un devis en fonction de ta propre situation afin de comparer les offres. Cela est également possible pour les câblodistributeurs, les sociétés de téléphone et/ou fournisseurs d’accès à internet.

Une fois la comparaison faite, il te suffit de contacter ceux de ton choix. N’oublie pas de te munir des relevés de compteurs effectués lors de l’état des lieux d’entrée. C’est sur ces données que se baseront les fournisseurs afin de débuter tes abonnements.

Pour être le plus serein possible, tu peux faire en sorte que tes factures et ton loyer soient prélevés à l’aide d’une domiciliation. Cela t’évitera tout soucis en cas d’oubli et te fera gagner du temps. Une fois toutes ces questions réglées, il ne te reste qu’à profiter de cette nouvelle aventure.

Besoin de parler ?

Le deuxième confinement pèse énormément sur notre moral et il n’est pas toujours facile de rester optimiste durant cette période particulière. Une enquête démontre qu’un jeune sur cinq démontre des symptômes de dépression causée notamment par la prolongation du confinement. Si tu ressens de l’anxiété ou encore, un sentiment de tristesse persistant, ne restes pas seul. Différents services sont là pour t’écouter et t’accompagner en situation covid-19.

Si tu as besoin de parler :

  • Collectif de soutien psychologique : des psychologues et psychothérapeutes pour du soutien lié à la situation actuelle.
    Contact: covid19@gmail.com
  • Télé-Accueil : numéro d’appel pour les personnes qui ont besoin de parler à quelqu’un. Contact : le 107 ou via tele-accueil.be.
  • Ecoute enfants : Numéro d’appel gratuit pour les enfants et les adolescents accessible de 10h à minuit tous les jours.

Contact : le 103 pour un chat.

  • Prévention suicide : Numéro d’appel gratuit 24h/24, tous les jours et dans l’anonymat.
  • Ligne de prévention du suicide pour les indépendants en détresse: le 0800/300.25 (de 8h30 à 17h du lundi au vendredi)

Contact : le 0800 32 123 ou via le site www.preventionsuicide.be.

  • Ecoute – Santé Mentale : besoin d’un services de santé mentale bruxellois?

Contact : le 02/501 01 27

  • Les universités proposent des services d’aide psychologiques pour les étudiants. Renseigne-toi sur le site de ton établissement.
  • De nombreux psychologues continuent leurs consultations à distance. Pour trouver un psychologue dans ta région, rends-toi sur la page lepsychologue.be, il s’agit de l’annuaire des psychologues.

En cas de situation de violence conjugale et/ou intrafamiliale :

  • SOS Parents : Numéro d’appel pour les parents épuisés et/ou stressés 8h-20h tous les jours pendant la période des mesures.

Contact : le 0471/414 333.

  • Violences conjugales : Numéro d’appel gratuit pour les victimes et les témoins de violences conjugales, 24h/24, tous les jours.

Contact : le 0800 30 030 ou via le site www.ecouteviolenceconjugale.be.

  • Praxis : Praxis aide les auteurs de violences conjugales et intrafamiliales.

Contact : http://www.asblpraxis.be/ pour plus d’informations.

  • SOS ENFANTS FWB : Si tu connais un enfant victime de maltraitances physiques ou psychologiques, n’hésite pas à agir en téléphonant à l’équipe SOS-Enfants de ta région.

Contact : https://www.one.be/public/1-3-ans/maltraitance/equipe-sos-enfants/

 

En cas de besoin d’une aide alimentaire/ financière :

N’hésite pas à faire appel au CPAS de ta commune, ils pourront également te renseigner sur les dispositifs d’aide financières et les organisations d’aides alimentaire organisés dans ta région.

Tu peux également trouver certains dispositifs via https://www.fdss.be/fr/repertoire-de-l-aide-alimentaire/?fbclid=IwAR0BVqckN418wdjzP3qCc1Si3ZJkZmKzuWLdVqsAtCNDBQCo9ZkHe9DpGNY .

Le point sur le SIDA

Ce 1er décembre, c'est la journée mondiale de lutte contre le SIDA. Découvert dans les années 80, le virus du SIDA affaiblit le système de défense naturelle du corps et le rend « perméable » à toute une série d’infections et de maladies. Infor Jeunes fait le point et t’aide à (re)découvrir ce virus dont tu as certainement souvent entendu parler.

DU VIH AU SIDA

Le VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine) s’attaque au système immunitaire et provoque une immunodépression (un affaiblissement du système immunitaire). Le corps n’est plus protégé efficacement et ne parvient plus à se défendre contre des maladies auxquelles il peut normalement faire face. L’apparition de ces maladies marque le passage de la séropositivité au stade de la maladie qu’est le SIDA (Syndrome d’ImmunoDéficience Acquise).

LES CHIFFRES

En 2019, 38 millions de personnes vivaient avec le VIH. Même si davantage de personnes dans le monde ont accès à un traitement antirétroviral ( 25,4 millions en 2019), vivent plus longtemps et en meilleure santé, un nombre élevé de nouvelles infections du VIH et de décès liés au SIDA surviennent encore chaque année. En 2019 toujours, environ 1,7 million de personnes ont été nouvellement infectées par le VIH et 690 000 personnes sont décédées de maladies liées au SIDA.

Par exemple, la tuberculose reste la principale cause de décès chez les personnes vivant avec le VIH (environ un décès sur trois).

TRANSMISSION

Le virus du SIDA est présent dans tous les liquides biologiques de l’organisme des personnes séropositives, mais n’ont pas tous le même pouvoir contaminant.

Il existe trois modes de transmission :

  • Par voie sexuelle : les risques sont les plus élevés lors de rapports avec pénétration vaginale ou anale sans protection ;
  • Par le sang : lors du partage de seringues entre usagers de drogue, transfusion sanguine (extrêmement rare), plaies accidentelles provoquées par du matériel infecté (risque faible) ;
  • Par la grossesse, l’accouchement et l’allaitement : grâce aux traitements actuels, le risque de transmission de la mère à l’enfant est fortement diminué.

Pour se protéger du VIH et des IST (infections sexuellement transmissibles), l’outil de prévention à privilégier est le préservatif : bien utilisé, il est fiable à 100 %.

DÉPISTAGE

Les tests actuels permettent de détecter la présence du virus avec certitude 6 semaines après la prise de risque. Le dépistage peut se faire chez un médecin, dans un centre de planning familial, une maison médicale, au centre de référence SIDA ou dans un centre de dépistage de manière anonyme et gratuite. Il faut donc attendre 6 semaines après un contact potentiellement à risque pour être certain(e) d’un résultat négatif. Il existe à présent un test rapide d’orientation diagnostique (TROD), qui permettent de tester ta sérologie toi-même, sans l’aide d’un professionnel de la santé. Il se fait en prélevant un peu de sang au bout du doigt et donne un résultat après quelques minutes. Il est fiable si un délai de 3 mois s’est écoulé depuis la prise de risque. S’il est positif, il doit être confirmé par un test classique.

TRAITEMENT

À l’heure actuelle, le SIDA reste une maladie mortelle en l’absence de traitement. Il existe néanmoins un traitement (la trithérapie ou traitement antirétroviral) bloquant l’évolution du virus vers le stade SIDA et prévenant l’apparition de diverses infections. Il permetaux personnes vivant avec le VIH de rester en bonne santé et d’atteindre la même espérance de vie que le reste de la population, même si elles ne sont pas techniquement guéries. De plus, en empêchant le virus de se multiplier, le traitement diminue la charge virale, c’est-à-dire la quantité du virus dans le sang. En prenant correctement son traitement, une personne séropositive peut réduire sa charge virale jusqu’à ce qu’elle devienne inférieure au seuil de détection en laboratoire.On dit alors que la charge virale est indétectable et la personne séropositive ne transmet alors plus le VIH lors de relations sexuelles.

En cas de prise de risque avéré, il existe également un traitement d’urgence appelé TPE à prendre le plus tôt possible et au plus tard 72 heures après le risque.

Plus d’info ?

www.preventionsida.org

www.depistage.be

www.inforjeunes.be

Arrêter tes études supérieures ? Derniers jours pour te désinscrire !

Tu penses depuis un moment à arrêter tes études, parce que le cursus que tu as choisi ne te convient pas ou pour toute autre raison ?
Attention, le simple fait de ne plus aller aux cours ne suffit pas, il est souvent judicieux, pour plusieurs raisons, de te désinscrire en signant une attestation de désinscription au secrétariat de ta Haute Ecole ou de ton Université.

Année non comptabilisée

Si tu désinscris au plus tard le 30 novembre, l’année ne sera pas comptabilisée dans ton parcours académique. En résumé, elle ne sera pas considérée comme un échec et n’entrera pas en compte dans le calcul de ta finançabilité.

 

Remboursement des frais d’inscriptions

Si la désinscription a lieu au plus tard le 30 novembre, les frais d’inscription ne seront pas entièrement dus. Les établissements peuvent uniquement réclamer l’acompte de 50 €, qui doit en principe être payé pour le 31 octobre. Si tu avais déjà payé l’intégralité des frais d’inscription, tu peux donc être remboursé.

 

Attention à la bourse d’études !

Sui tu es boursier et que tu te désinscris, tu devras rembourser une partie de l’allocation d’études qui t’a été accordée. Si la désinscription a lieu avant janvier, un montant équivalent à 80% de l’allocation te sera réclamé.

 

Et après ?

Si tu es en début de cycle de bachelier (c’est-à-dire, en 1ère année), tu peux te réorienter vers un autre cursus jusqu’au 15 février. Dans les autres cas, si tu veux t’informer sur les diverses possibilités de mettre à profit le reste de l’année, ou que tu souhaites une aide pour te réorienter, n’hésite pas à faire appel à nos services.

Obtenir son CESS via le jury central : prochaine session

Etant donné le contexte sanitaire, les jurys de l’enseignement secondaire ont dû revoir leur organisation habituelle. La prochaine session aura lieu de février à juillet 2021. Les inscriptions aux épreuves du CESS auront lieu du 04 janvier 2021 au 08 janvier 2021.

Clique ici pour plus d’informations sur les modalités d’inscription.

Attention ! Si tu souhaites t’inscrire aux épreuves du CESS, tu dois obligatoirement t’inscrire à une séance d’information. Les prochaines séances d’information sont dispensées en webinaire, les dates des séances sont indiquées sur la page dédiée.

 

Tu souhaites obtenir plus d’informations sur les jurys de la Fédération Wallonie-Bruxelles ? N’hésite pas à prendre contact avec nos services.

Le syndrome « Hikikomori », symbole d’une société en crise ?

Le phénomène des jeunes « Hikikomori » prend de plus en plus d’ampleur, au Japon où il est apparu au départ, mais également plus récemment en Belgique, où la crise sanitaire renforce l’isolement social. Tu as déjà entendu ce mot sans savoir ce qu’il signifie ? Tu connais quelqu’un qui vit une situation d’isolement social total, ou tu tends à te replier sur toi-même ?
Infor Jeunes décortique ce phénomène pour toi.

Hiki…quoi ?

« Hikikomori », c’est un mot japonais dérivé du verbe « hikikomoru » qui veut dire « s’enfermer (chez soi) ». Il désigne le syndrome d’isolement social de personnes qui décident de se « retirer » du monde pour vivre recluses chez elles pendant une période généralement longue. Ce comportement de retrait s’apparente en réalité à un mécanisme de défense pour se protéger du monde qui les entoure. Même si son apparition en Belgique est relativement récente, ce phénomène a démarré il y a plusieurs dizaines d’années au Japon, où les habitants sont soumis à une pression sociale immense dès leur plus jeune âge.

Public-cible

La plupart des personnes touchées par ce syndrome sont des adolescents et jeunes adultes âgés de 13 à 30 ans, dotés d’une grande sensibilité, qui se sentent perdus face aux injonctions sociales trop violentes de la société actuelle. En réaction, ils se renferment sur eux-mêmes afin de se protéger des « autres » qui apparaissent alors comme une menace. Ce rejet du monde extérieur peut également correspondre à une forme de révolte face à la manière dont les choses se déroulent au quotidien (échecs scolaires, perte d’emploi ou difficultés à en trouver, etc.). Cette volonté de repli peut également trouver son origine dans un traumatisme lié à l’enfance ou un sentiment d’insécurité. Tu as sûrement toi-même été déjà confronté à des situations de ce genre, mais pour les Hikikomori, la rupture avec la société devient la seule échappatoire à leurs yeux.

Symptômes

Les chercheurs qui étudient ce phénomène considèrent que, pour pouvoir véritablement parler de syndrome hikikomori, il faut pouvoir reconnaître chez la personne isolée certains « symptômes » manifestes. Parmi ceux-ci, on retrouve notamment le fait de passer la majeure partie de son temps à son domicile, voire même dans une seule pièce de ce dernier, comme une chambre. À cela, s’ajoute l’absence de toute participation sociale habituellement significative, telles que les études ou le travail. Les jeunes hikikomori n’ont en effet pas d’amis proches ou ils ne les voient plus. Ils ont également tendance à user d’Internet à outrance et gardent des relations distantes avec les membres de leur famille. Tu te dis peut-être que toi aussi, ça t’est arrivé de passé quelques jours enfermé dans ta chambre ? Chez les Hikikomori, ces comportements peuvent parfois durer plusieurs années.

Derrière ce comportement se cache aussi parfois des pathologies psychiatriques, comme la schizophrénie, une psychose ou encore une dépression.

Impact de la Covid-19

Le syndrome « hikikomori » part des difficultés rencontrées par de jeunes gens pour investir la société qui les entoure, y trouver leur place et y évoluer sereinement. Dans ce contexte anxiogène lié à la crise sanitaire, où l’isolement social est encouragé voire même imposé, la question se pose de savoir si ce phénomène ne va pas toucher de plus en plus de jeunes. Décrochage scolaire, repli sur soi et abandon des liens sociaux sont déjà autant de conséquences qui sont attribuées à la crise.  Que peux-tu faire si tu te sens de plus en plus en décalage avec le monde, ou si tu connais quelqu’un qui s’isole complètement ?

Pistes de solutions

Si le phénomène n’est pas encore suffisamment connu que pour faire l’objet d’un véritable « traitement », les chercheurs donnent plusieurs pistes de solutions pour les familles qui y sont confrontées. Comme les Hikikomori ne sont pas enclins à sortir de chez eux, et que les y forcer peut s’avérer contreproductif, les parents sont invités à consulter un spécialiste. Le jeune pourra alors être suivi à domicile par un psychothérapeute. Pour les formes les plus graves, un traitement médicamenteux, voire même une hospitalisation, peuvent être recommandés. Dans tous les cas, si tu souffres de ce syndrome ou si tu connais quelqu’un qui en souffre, sache qu’il n’y a aucune honte à avoir. Tu as le droit de te sentir en décalage par rapport au monde qui t’entoure, et de vouloir te débarrasser de la pression quotidienne. En parler, c’est déjà un premier pas vers la guérison.

Sources

Amour et handicap

Avoir une vie amoureuse et sexuelle est un droit fondamental pour tous et constitue un facteur d’épanouissement et de bien-être. Chacun d’entre nous peut y prétendre. Tu te poses des questions sur ce qui est possible pour toi malgré ton handicap ? Infor Jeunes tente de t’apporter quelques éclaircissements.

Quels sont tes droits ?

Peu importe ton âge ou ton handicap, tu as le droit de recevoir une éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle. C’est ce qu’on appelle l’EVRAS. Ton établissement scolaire ou l’institution dans laquelle tu évolues se doit de mettre en place des activités de ce type telles que l’organisation de groupes de parole. Il se doit aussi t’orienter vers une personne compétente si tu t’interroges sur ces sujets.

Que tu sois mineur âgé de plus de 16 ans (âge de la majorité sexuelle), sous administration de bien et/ou de la personne ou majeur, tu as le droit de te faire des amis et de rencontrer quelqu’un avec qui partager une relation amoureuse.

Si tu es sous administration de biens et/ou de la personne (anciennement sous minorité prolongée), tu pourrais avoir besoin de l’accord de ton administrateur et/ou de ta personne de confiance pour certains actes comme par exemple le consentement lors du mariage ou de la cohabitation.

Comment rencontrer quelqu’un ?

Comme tout le monde, tu as le droit de te faire des amis et d’entretenir une relation amoureuse avec une personne de ton entourage. En effet, tu peux garder l’œil ouvert et faire de belles rencontres dans ton établissement scolaire ou encore dans tes lieux de loisirs.

Les sites de rencontres peuvent aussi être une voie d’entrée pour faire des rencontres. Il existe des sites spécialisés pour personnes en situation de handicap tels que Dottie. Tu seras peut-être plus à l’aise pour entrer en contact et parler de ta situation.

Des speed-dating et thés dansants pour personnes en situation de handicap s’organisent également dans la plupart des régions. N’hésite pas à te renseigner sur ce qui est organisé dans ta commune.

Enfin, il existe différents évènements qui peuvent te permettre de rencontrer de nouvelles personnes tels que le salon « Envie d’amour » qui se déroule un an sur deux. Tu auras l’occasion d’y découvrir différents services et professionnels spécialisés dans la thématique de l’amour et du handicap.

Vers qui te tourner pour en parler ?

Il existe différents professionnels que tu peux contacter pour aborder les questions de vie relationnelle et sexuelle. En effet, tu peux te tourner vers un sexologue ou un psychologue spécialisé. Tu peux également t’adresser à un centre de planning familial afin de rencontrer le bon professionnel qui pourra t’écouter et répondre à toutes tes questions.

Si tu es entouré de professionnels tels que des éducateurs ou des infirmiers, n’hésite pas à leur demander de t’orienter vers un spécialiste adapté à tes besoins.

Plus d’infos ?

https://www.aviq.be/handicap/AWIPH/projets_nationaux/enviedamour/envie-d-amour.html

https://www.aviq.be/handicap/pdf/documentation/publications/informations_particulieres/charte_agir_juridiques-ACCOK.pdf

https://www.dottie.be/fr/site-de-rencontre-pour-personnes-en-situation-de-handicap

https://www.psytoyens.be/informer/ressources/loi-administration-des-biens-et-de-la-personne/

http://www.loveattitude.be/

COVID-19 : Avant de croire n’importe quoi, informe-toi !

Infor Jeunes t’aide à déconstruire les Fake News !

Alors que la Belgique est en phase d’alerte 4 avec des mesures plus drastiques, un constat se fait de plus en plus ressentir : la multiplication des informations augmente la confusion auprès des citoyens. Le discours devient particulièrement inaudible auprès des jeunes qui ne parviennent plus à discerner le faux du vrai dans cette crise sans précédent.

Dépassons les clivages et la stigmatisation

C’est pour cette raison que le réseau Infor Jeunes propose une campagne de communication visant à déconstruire les préjugés et les stéréotypes présents chez les jeunes. Qui n’a pas entendu ou lu ces derniers mois des idées reçues ou des Fake News comme : « La Covid, c’est une simple grippe », « Le masque ne sert à rien », « C’est parce qu’il y a un vaccin qu’il y a une épidémie », « Les – de 12 ans ne transmettent pas la Covid », « La Covid ne touche que les personnes âgées », « Je suis en parfaite santé, je ne cours aucun danger », « Si je n’ai pas de symptômes, je ne suis pas contagieux », etc. S’il est vrai que ces informations ne sont pas encore scientifiquement prouvées à ce jour, elles semblent néanmoins influencer notre comportement quotidien et freinent la participation individuelle à l’effort collectif.

Développer l’attitude « CRACS » des jeunes

Par cette campagne de communication, notre réseau d’information jeunesse souhaite participer à développer l’esprit critique du jeune en lui apportant les informations nécessaires à la construction de son opinion, tout en appréhendant le monde qui l’entoure. Infor Jeunes, avec ses valeurs indépendantes et pluralistes, est un acteur incontournable auprès des jeunes pour leur permettre de devenir des citoyens responsables, actifs, critiques et solidaires que l’on appelle communément des « CRACS ».