Hocus blocus, bien se préparer c’est pas sorcier !

Te voilà bientôt en blocus et le stress commence peut-être à monter. Te voilà maintenant face à tes notes et ta pile de syllabus, mais ne t’inquiète pas, Infor Jeunes a pensé à toi et te propose non pas une formule magique mais bien 4 étapes essentielles, pour t'y préparer au mieux.

  1. La préparation

Avant de débuter le blocus, il est important de prendre le temps de mettre tes cours en ordre. Si tu as pris note sur un ordinateur, il est plus facile de t’y retrouver car tu auras pu classer tes documents dans des dossiers et si ce n’est pas le cas, c’est le moment de t’y mettre. Si tu es plutôt du genre à prendre note sur des feuilles volantes, cette étape risque de prendre un peu plus de temps. C’est encore le moment de demander à un autre étudiant de te fournir les notes du/des cours que tu as éventuellement manqué.

Durant ce temps de préparation, il est nécessaire de rassembler les informations concernant l’organisation des examens (lieu, date, heure, modalités) et de les afficher afin d’avoir un visuel clair.

Une fois que tu as bien anticipé tout ça, tu vas pouvoir créer ton planning d’études qui reprendra les jours dédiés à l’étude de chaque examen en fonction de leur date. Tu pourras aussi y planifier tes pauses et évaluer si tu respectes tes délais ou si tu dois y faire des aménagements.

  1. La planification

En fonction de ta compréhension, de ta participation et de la quantité de matière, tu vas pouvoir évaluer le nombre d’heures que tu devras dédier à l’étude d’un cours et élaborer ton planning. Tu peux le faire à la main sur une feuille en format paysage, le réaliser par ordinateur, ou encore sur des post-it que tu pourras plus facilement déplacer et interchanger.

Chaque étudiant n’a pas besoin du même temps de travail et ce planning doit vraiment rester personnel. Si tu as de l’avance ou si tu as été un peu trop optimiste, tu pourras toujours y apporter des modifications. Pour ce qui est du nombre d’heures sur une journée, c’est à toi d’en décider, il est conseillé de ne pas dépasser 8h/jour afin de laisser ton cerveau se reposer et de varier avec d’autres activités. Concernant les horaires, certains préféreront débuter très tôt pour se détendre en fin de journée tandis que d’autres privilégieront leur grasse mat’ et débuteront leur étude plus tardivement.

Dans ton planning, il est préférable d’alterner un cours qui te semble facile avec un cours avec lequel tu as plus de difficultés, afin de maintenir ta motivation et de ménager ta mémoire.

Une fois ce planning élaboré, tu vas pouvoir te fixer des objectifs. Par exemple, étudier 5 chapitres sur une matinée, synthétiser un cours sur une journée ou encore rassembler toutes les définitions d’un même cours en 4h. Ces objectifs dépendent de toi, de ta compréhension et de ta rapidité à traiter les informations. De nouveau, ces objectifs peuvent subir des modifications.

Il est évidemment essentiel d’intégrer des pauses dans ce planning (idéalement 20-30 minutes toutes les 2 heures) et les autres activités que tu souhaites prévoir comme une promenade, un repas en famille ou encore regarder ta série du moment.

  1. L’étude

Chacun a sa technique en fonction du type de mémoire : visuelle, auditive ou kinesthésique. En effet, certains auront besoin d’élaborer de supports visuels, d’autres de réciter à haute voix, d’autres de beaucoup écrire et d’autres encore feront les trois.

Quand un cours est constitué de slides, d’un syllabus, de notes et parfois de plusieurs bouquins, on ne sait pas toujours par où commencer. C’est bien pour cela qu’étudier un cours par cœur a peu de sens et qu’il est important de travailler ta matière. Réaliser une synthèse cohérente pour toi est une bonne manière d’y arriver. Reprends le plan du cours et intègres-y les éléments des slides, du syllabus et tes notes. Reprends aussi les éléments des livres que tu as dû lire qui s’y rapportent. Réalises une synthèse harmonieuse en mettant en évidence les concepts clés et définitions. Elle est très personnelle car chaque étudiant mettra en évidence les choses qui lui semblent importantes et développera plus certains points que d’autres, échanger des synthèses avec d’autres étudiants peut être une bonne idée, mais elles ne doivent pas, dans ce cas, être l’unique source d’études.

Quelques conseils :

  • Relis les objectifs du cours afin de mieux cerner ce que le professeur va évaluer.
  • Affiche le plan du cours, afin de mieux te situer dans ton étude et de voir ton avancement.
  • Au fur et à mesure de ton étude, fais des liens entre les chapitres car il est fréquent que les professeurs demandent aux étudiants les liens qu’ils auront réussi à faire entre plusieurs concepts.
  • N’hésite pas à prévoir un appel ou une vidéoconférence avec d’autres étudiants pour discuter et vérifier votre bonne compréhension d’un cours. Le blocus en cette période est assez particulier et difficile pour bon nombre d’étudiants, il est donc important de rester en contact.
  • Fais des schémas, des tableaux comparatifs et des plans avec des couleurs vives et des liens peut t’aider à mieux étudier, surtout si tu as une mémoire très visuelle.
  • Pour préparer tes examens ou présentations, tu peux utiliser la technique de la grand-mère ! Il s’agit d’expliquer certains points du cours comme si tu le racontais à ta grand-mère en expliquant chaque concept de manière simple et claire.
  • Utilise des moyens mnémotechniques comme des exemples ou des acronymes.
  • Il est essentiel de bien t’hydrater et de manger équilibré durant ton blocus. En effet, il peut être tentant, surtout si tu es en kot, de profiter de ta pause de midi pour aller te chercher de la nourriture de fast-food, cependant tu dois savoir que ton organisme va dépenser beaucoup d’énergie pour te faire digérer cette nourriture lourde, et c’est le coup de pompe assuré durant toute l’après-midi. Tu peux cependant te faire plaisir mais n’en fais pas une habitude.
  • Pour éviter les migraines et la fatigue visuelle, privilégie l’étude sur format papier plutôt que sur l’ordinateur. Evite les écrans de manière générale durant ton étude afin de ne pas trop être distrait par les réseaux sociaux ou l’appel des séries.
  • Un sommeil réparateur est primordial afin de maintenir ta concentration durant la journée, en effet, il est illusoire de penser que si tu dors moins, tu pourras étudier plus. Sur la durée, ce n’est évidemment pas tenable.
  • Ne restes pas enfermé dans ta chambre ou dans ton kot durant tout le blocus ! En effet, tu as besoin de prendre l’air frais donc n’hésite pas à prendre le temps de te promener ou de t’installer dans ton jardin.
  • Comme nous te le disions, il n’y a pas de recette miracle, évite donc de surconsommer du café, des boissons énergétiques ou encore de prendre des pilules. Tout ce dont tu as besoin se trouve dans ton alimentation et dans l’équilibre que tu trouves dans l’organisation de ta journée et de ton sommeil.
  • A chacun son truc pour apprendre à gérer son stress ! Tu peux pratiquer un sport, de la relaxation, pratiquer la respiration ventrale ou simplement rigoler avec des amis par téléphone.
  1. La vérification

Quand tu as terminé l’étude d’un cours, teste-toi en verbalisant ou en écrivant les définitions, les explications ou points à connaître concernant certains concepts. Réalise plusieurs exercices afin de t’assurer de la bonne réussite de ceux-ci à l’examen. Si tu as la possibilité d’en trouver, tu peux aussi répondre aux questions des examens des années précédentes.

Tu as maintenant toutes les cartes en main pour préparer au mieux ton blocus ! Bon courage 🙂

Discours de haine sur le web : comment réagir dans la vraie vie ?

On ne t’apprend rien : ce n’est pas parce qu’une personne est cachée derrière un écran qu’elle peut dire tout et n’importe quoi. Sur internet, comme dans la vraie vie, il y a des limites à la liberté d’expression et certains propos ne peuvent pas être tenus parce qu’ils sont blessants, racistes, homophobes, misogynes, etc. Le fait d’inciter à la haine, d’insulter ou de harceler via les réseaux sociaux est punissable.

« Inciter à la haine », ça veut dire quoi ?

« Inciter à la haine » revient à encourager une ou plusieurs personne(s) à être violente(s) envers d’autres (une communauté, un groupe, une personne) en raison de la nationalité, de la prétendue race, de la couleur de peau, de l’orientation sexuelle, du sexe, etc.

Tu as peut-être, toi-même, été confronté.e à du contenu de ce type en scrollant sur Instagram, Facebook, Twitter, TikTok ou Snapchat. Tu t’es peut-être senti.e visé.e/blessé.e et tu ne savais pas comment réagir. Dans ce billet, on te donne quelques pistes ! ????????

1) En parler à la personne concernée

Quand c’est possible, il peut être intéressant de dialoguer avec l’auteur des propos pour lui faire comprendre que ses agissements sont condamnables et tenter de le raisonner.

Tu peux par exemple,

  • Expliquer à l’auteur ce qui est raciste/homophobe/sexiste/etc. dans ce qu’il a posté ;
  • Lui suggérer des ressources lui permettant d’être mieux informé sur le sujet à l’avenir.

Surtout, n’entre pas dans le jeu de l’auteur en lui répondant par des injures ou propos insultants. Contente-toi d’expliquer (de la manière la plus posée possible) ce qui ne va pas dans ce qu’il écrit ou partage. Il est important que ta critique soit portée sur le contenu posté et non pas sur la personne de l’auteur.

2) Demander le retrait de la publication

Tu ne te sens pas à l’aise avec le fait de confronter l’auteur de la publication ? Ce n’est pas grave. Tu peux également lutter contre la propagation de messages haineux, en signalant le post.

Chaque réseau social dispose d’une procédure de signalement. Souvent, tu dois cliquer sur trois pointillés en haut à droite de la publication que tu souhaites signaler. Il te sera ensuite proposé de préciser l’objet de ton signalement.

Le contenu signalé sera par la suite vérifié par le réseau social et supprimé s’il est contraire aux règles. Facebook supprimera par exemple :

  • Les discours violents (par exemple, le fait de comparer une certaine origine ethnique à des animaux) ;
  • Les affirmations d’infériorité ou de mépris ;
  • Les appels à l’exclusion ou à la ségrégation.

Si, malgré ton signalement, la publication problématique n’est pas supprimée, tu peux contacter UNIA (on en parle juste après).

3) Demander l’aide d’UNIA

UNIA est un organisme public qui lutte contre la discrimination et défend l’égalité des chances. Si le message est problématique parce qu’il incite à la haine, à discriminer ou à être violent, tu peux le signaler à UNIA en utilisant le formulaire de signalement prévu à cet effet.

Lorsque tu remplis le formulaire, n’oublie pas d’y joindre

  • Une capture d’écran du message que tu signales ;
  • Le lien URL vers le message en question.

UNIA examine le message signalé et peut, dans certains cas, introduire une action devant les tribunaux. La priorité d’UNIA sera toutefois de supprimer le message de haine afin qu’il ne se propage pas et trouver une solution négociée avec l’auteur. UNIA collabore avec Facebook et Twitter et a convenu qu’une publication punissable (incitant à la haine, à la violence ou à la discrimination) devait être supprimée dans les 24h après le signalement.

4) Aller en justice ?

Malheureusement, bien que le fait de tenir un discours de haine sur internet soit interdit, les auteurs de ces faits sont rarement poursuivis. Pourquoi ? Parce que ce type d’infraction doit être jugé devant la Cour d’assises. Or, organiser un procès devant cette Cour prend énormément de temps et est extrêmement coûteux.

La solution ? Faire en sorte que ce type d’infraction puisse être jugé devant le tribunal correctionnel. Mais, pour cela, il faut modifier la Constitution, ce qui n’est pas chose facile ! A l’heure actuelle, seuls les discours de haine à caractère raciste peuvent faire l’objet d’un procès devant le tribunal correctionnel.

Voilà, tu en sais plus sur le discours de haine et sur les réflexes à adopter si tu y es confronté. Cette thématique t’intéresse et tu souhaites approfondir tes connaissances ?N’hésite pas à consulter les ressources suivantes (que tu peux trouver facilement en tapant leur nom dans Google) :

Sextorsion, slut-shaming, revenge porn… Voilà ce que tu dois faire si tu en es victime !

En diffusant des contenus privés, voire intimes sur les réseaux sociaux et par messages, tu t’exposes au risque que ces images et/ou ces vidéos soient ensuite diffusées plus largement par des personnes malveillantes, sans que tu n’aies donné le moindre accord pour cette utilisation. Dans ce billet, on te propose quelques conseils pour te protéger de ce type de risques, et les bons réflexes à adopter si tu as malheureusement été victime de slut-shaming, de revenge porn ou de sextorsion.

La sextorsion, l’extorsion par l’image sexuelle

La sextorsion désigne le vol de photos et/ou de vidéos intimes. Le malfaiteur réussit à convaincre sa victime de lui envoyer des photos intimes, soit par la séduction, soit par le chantage. Il peut également hacker les réseaux sociaux de sa victime et avoir accès à des contenus privés. Ensuite, il la menace de diffuser les photos sur des sites Internet et/ou sur les réseaux sociaux, voire de directement les envoyer à des proches, si elle ne lui envoie pas de l’argent.

Attention, parfois le pirate bluffe et n’a aucunement accès à tes contenus privés ! Si tu n’as jamais diffusé ou envoyé de photos intimes, tu n’as pas à t’inquiéter. Ne réponds pas et supprime le message/mail immédiatement.

Le slut-shaming, ou « l’humiliation de la salope »

Le slut-shaming (en français : « humiliation de la salope »), ou, plus globalement, le women hating (« haine envers les femmes ») consiste à rabaisser ou culpabiliser une jeune fille ou une femme à cause de son comportement sexuel ou de ses tenues vestimentaires. Le slut-shaming a toujours existé, mais à l’ère des réseaux sociaux, il a pris une ampleur plus importante qui peut parfois mener au cyber-harcèlement.

Mais attention ! Contrairement au harcèlement, qui nécessite un élément de répétition pour être qualifié comme tel du point de vue juridique, il n’est pas nécessaire que le slut-shaming soit répété à plusieurs reprises pour être qualifié de discrimination envers les femmes (en vertu de la loi du 22 mai 2014) et être dès lors punissable. Il suffit d’avoir un comportement discriminatoire envers une femme une seule fois pour être puni !

Normal, puisque le slut-shaming entretient ce que l’on appelle « la culture du viol », c’est à dire un ensemble de comportements et d’attitudes partagés au sein de la société et qui minimisent, normalisent, voire encouragent le viol. Au final, le slut-shaming consiste en quelques sortes à dire à une victime de viol « qu’elle l’a bien cherché » à cause de sa tenue ou de son attitude.

Le revenge porn, ou « porno de la vengeance »

Le revenge porn est la diffusion publique d’un contenu sexuellement explicite sans le consentement de la personne concernée. Ces publications sont souvent composées de photos ou de vidéos et peuvent se retrouver sur les réseaux sociaux ou même sur des sites pornographiques. L’objectif de l’auteur est de se venger. Il s’agit souvent d’un ex-partenaire. Les contenus intimes ont, par exemple, été envoyés par la victime à sa/son partenaire au moment où ils étaient en couple. Mais, lors d’une rupture, un sentiment de haine et une envie de vengeance peuvent s’installer.

Comment faire pour te protéger ?

  • Sécurise tes réseaux autant que possible via les paramètres de tes applications afin de passer du mode « public » au mode « privé ».
  • Réfléchis à deux fois avant de partager du contenu en mode « public » car le retour en arrière est impossible.
  • Choisis soigneusement ce que tu veux montrer de toi ou pas et à qui.
  • Ne communique aucune information privée (numéro de téléphone, numéro de compte, etc.) en commentaire ou en mode « public ».
  • Utilise un pseudonyme sur les réseaux comme Instagram ou Tik Tok.
  • Change régulièrement de mot de passe sur tes différents comptes. Ne communique tes informations d’identification à personne.
  • Attention au phishing (ou ‘hameçonnage’) qui est une technique de fraude ! Si tu reçois un mail douteux te demandant de communiquer des informations personnelles ou de cliquer sur un lien, vérifie l’authenticité de l’adresse mail avant de répondre.

Quelles sont les démarches à effectuer par la jeune victime de telles infractions ?

  • Le dépôt d’une plainte

Si tu es victime d’une des infractions citées ci-dessus, nous t’invitons à déposer une plainte auprès du commissariat de police le plus proche de chez toi. Garde bien toutes les preuves telles que des captures d’écran. Le dépôt de la plainte peut aussi se faire immédiatement auprès du procureur du Roi ou en se constituant partie civile auprès du juge d’instruction (si l’auteur est un adulte). La procédure judiciaire qui s’en suivra permettra de mettre un terme au comportement illégal et d’obtenir la condamnation de l’auteur des faits.

  • Demander le retrait des données personnelles du réseau

Bien que cela semble impossible au vu du contexte, tu peux tout d’abord tenter d’obtenir de l’auteur de la publication qu’il la supprime du réseau social. Si cette personne n’est pas collaborante, tu peux dénoncer la situation à l’Autorité de protection des données : https://www.autoriteprotectiondonnees.be/contact.

Enfin, certains réseaux sociaux tels que Facebook et YouTube permettent de déposer un signalement sur une photo/vidéo afin de demander qu’elle soit effacée.

Associations et personnes de confiance vers qui tu peux te tourner

  • Les AMO (= services d’aide aux jeunes en milieu ouvert) qui sont, entre autres, un lieu d’accueil, d’écoute, de soutien et d’accompagnement pour les jeunes ;
  • Les centres PMS (= centres psycho-médico-sociaux) des écoles qui se tiennent également à la disposition des jeunes se trouvant dans des cas de cyberharcèlement ou de harcèlement scolaire ;
  • Les psychologues et médecins ;
  • Les centres de planning familial qui sont spécialisés dans toutes les questions liées à la sexualité. Ils proposent un accueil, une information, des consultations médicales, sociales, psychologiques et juridiques.
  • Child Focus qui est un organisme d’utilité publique dont l’un des domaines d’action est la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants et notamment contre la pornographie enfantine sur internet.

Enfin, rappelons-le, tu peux aussi contacter Infor Jeunes, ou te rendre directement dans un de nos 15 centres en Wallonie pour être écouté et guidé gratuitement afin de savoir ce que tu peux faire.

Interview de Mathieu, qui est parti en séjour linguistique à la ferme en Irlande

Cette semaine, on découvre l’interview de Mathieu, un jeune Athois de 17 ans qui est parti trois semaines en Irlande durant l’été dernier, en immersion linguistique à la ferme. Il nous raconte son séjour et nous explique ce que cette expérience hors-normes lui a apporté, tant sur le plan personnel que sur le plan des études. ????

Tu peux te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Mathieu, j’ai eu 17 ans cet été et j’entame cette année ma rhéto au collège Saint-Julien à Ath. Je suis en option Math-Sciences. Au deuxième degré, j’avais aussi du Latin que j’ai dû écarter pour me permettre d’approfondir un peu plus les matières scientifiques. J’aimerais devenir gynécologue.

Tu es parti en séjour linguistique, tu nous en parles ?

J’ai eu la chance de partir en immersion cet été dans une famille irlandaise pendant un peu plus de trois semaines. J’ai réservé mon séjour avec une organisation qui s’appelle Langues Vivantes, que j’ai choisie car ils proposaient une immersion à la ferme sans cours !

Comment t’est venue l’idée de ce séjour ? Quels en étaient les objectifs ?

Cela fait depuis la 1ère secondaire que j’ai un assez bon feeling avec les langues et je pense notamment que c’est dû à ma mamy qui était prof de néerlandais et d’anglais dans le secondaire.

J’ai donc eu envie, un peu par curiosité, de vivre cette expérience. En fait, je me disais que cela pouvait d’une part m’avantager un peu à l’école mais aussi me faire prendre conscience de mes acquis et de la réalité de la langue.

Un autre avantage que je n’avais pas vraiment envisagé était l’échange culturel qu’autant eux pouvaient m’offrir mais aussi que moi je leur ai un peu transmis.

Enfin et surtout, j’y voyais un réel plus pour mes études, les voyages à l’étranger, etc. Je me suis dit que c’était le bon moment pour partir car une fois dans le supérieur, j’allais devoir travailler de plus en plus pour l’école, et même pendant les vacances. Je ne savais pas de quoi l’avenir serait fait.

Quels ont été les avantages et inconvénients de ce séjour ?

Les avantages sont multiples mais j’y vois principalement l’apprentissage d’une nouvelle langue et surtout d’un vocabulaire plus courant que celui abordé au cours.

Il y a aussi la façon de vivre plutôt « à l’américaine » qui m’a autant surpris que ravi, mais aussi les habitudes alimentaires : les repas, les façons de combiner la nourriture (sandwich aux chips), les horaires…

En revanche je ne vois pas d’inconvénient sauf évidemment pour mes parents qui se voient éloignés de leur « petit bébé » et peut être aussi le coût du séjour qui est selon moi un peu exagéré par rapport aux réelles dépenses que la famille doit faire pour me nourrir et me loger.

Que conseillerais-tu à un jeune qui souhaiterait faire ce type de séjour ?

Je lui dirais de ne pas hésiter car je suis convaincu que c’est le meilleur moyen d’apprendre une langue rapidement. Je conseille aussi de faire cela le plus tôt possible (ma petite sœur de 12 ans est partie aussi dans une autre famille cette année et n’a aucun regret). Il vaut mieux contacter l’organisme qu’on a choisi pour partir le plus tôt possible, cela leur laissera plus de temps pour trouver une famille au top.

En ce qui concerne la durée, je dirais que plus longtemps on reste mieux c’est, étant donné la richesse de cette immersion. En plus on ne voit pas le temps passer car les familles essaient en général de prévoir des activités.

Plus d’infos ?

  • Pour en savoir plus sur l’opérateur de séjours linguistiques avec lequel Mathieu est parti, tu peux visiter leur site : https://languesvivantes.com/fr. Sache qu’il existe plein d’autres opérateurs et différents programmes pour partir à l’étranger durant tes études secondaires ou supérieures.
  • Pour les connaître, consulte notre brochure « Partir à l’étranger en 40 questions » ou notre FAQ Mobilité internationale.
  • Tu peux également te rendre dans un centre Infor Jeunes pour discuter de tes idées et voir quels sont les différents projets de voyage que tu pourrais envisager en fonction de ta situation.

Bon voyage ! ????

Envie d’être… Directeur d’une ONG de développement

Une « ONG », tu sais ce que c’est ? C’est l’abréviation de « organisation non gouvernementale ». Il s’agit d’une association à but non lucratif (ses activités ne visent pas à retirer un avantage financier) d’intérêt public, qui ne relève ni de l’État, ni d’institutions internationales. Les ONG peuvent avoir différents rôles : contribuer à la résolution des conflits dans le monde, lutter contre la pauvreté, protéger l’environnement, garantir le respect des droits de l’homme, offrir une aide humanitaire et médicale, … et bien d’autres choses !

Tu as sûrement déjà entendu parler de la Croix-Rouge, Médecins sans frontières, OXFAM, Greenpeace, Rotary international, WWF, Amnesty international, UNICEF, Reporters sans frontières, Handicap international, … Ce sont toutes des ONG ! Aujourd’hui, on te propose de découvrir l’interview du directeur de l’ONG UJPOD Togo, dont le but est de contribuer à améliorer la santé, l’éducation et l’environnement au Togo, petit pays de la côte ouest-africaine.

Bonjour Sam ! Au fait, dis nous, c’est quoi finalement une ONG ?

D’abord il faut être une association à but non lucratif (ASBL). Lorsque l’association répond aux besoins de sa population cible et rend compte de sa gestion, elle peut, si elle le souhaite passer à l’étape supérieure en demandant une reconnaissance du statut d’ONG d’utilité publique.

Il lui faut à ce moment remplir un certain nombre de documents sur sa gestion des projets ainsi que sa gestion financière. À l’issue de l’étude de ces documents, des visites sont effectuées tant au siège de la structure que sur le terrain où cette dernière fait ses réalisations. Cette visite s’inscrit dans la logique d’avoir le retour des bénéficiaires des actions sur les projets réalisés par la structure.

Au terme de ceci, les techniciens statuent sur la nomination ou non de l’association au rang d’ONG. Les avantages pour la structure d’accéder au statut d’ONG sont multiples : démarcation, réduction de certaines taxes, etc.

Comment es-tu devenu directeur ?

À la base, j’ai créé l’association UJPOD pour mobiliser les jeunes de mon âge autour de la cause commune qu’est l’épanouissement socioéconomique de la population locale et j’étais le président du conseil d’administration. Au fil des années, je suis devenu absorbé par les actions que nous menons ainsi que l’engouement de la population bénéficiaire à nos côtés.

Les différents résultats obtenus sur le terrain et la vision de l’association exigeaient que je passe presque tout mon temps disponible sur le terrain. Au regard de la demande de nos populations cibles chez qui les besoins deviennent de plus en plus grands, il a fallu revoir l’organisation interne pour mieux faire face aux exigences et je suis devenu directeur.

En quoi consiste ta profession ?

Mon travail est très simple. Il me faut veiller à la bonne réalisation des activités qui concourent à l’atteinte des objectifs fixés par UJPOD tout en gardant en vue la vision de celle-ci. Je suis appelé à identifier les personnes qui peuvent contribuer efficacement à la réalisation des programmes et projets de la structure. Je fais des démarches pour que nos actions soient connues dans beaucoup de pays occidentaux, notamment la Belgique, la France et la Suisse d’où viennent la plupart de nos bénévoles et stagiaires. Être directeur, c’est être à l’écoute aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur.

Au niveau interne, je mets en place des stratégies pour faire adhérer les collaborateurs à la vision de l’ASBL. Après cette adhésion, il faut travailler constamment sur la motivation de ces derniers et les valoriser pour qu’ils se sentent parfaitement intégrés au dispositif.

En ce qui concerne l’aspect externe, UJPOD s’inscrit dans un environnement politique, économique et socioculturel externe dont il faut constamment tenir compte pour que les actions soient conformes aux priorités définies dans les grands axes stratégiques du Togo, pays où se réalisent nos plus gros projets.

Quels sont les aspects positifs et négatifs de ton métier ?

J’ai un accès à des endroits où je ne mettrais jamais les pieds si je n’étais pas directeur. J’ai pu voyager pour des raisons de services où j’ai représenté UJPOD auprès des instances de grandes renommées. Mon statut m’a permis de rencontrer des directeurs, des personnalités et des politiciens.

Les aspects négatifs, c’est que je suis appelé à travailler parfois tout le weekend pour répondre à certaines exigences. Quand je travaille avec un nouveau collaborateur, je dois faire la plus grosse partie du travail en attendant qu’il maîtrise bien le fonctionnement. Il faut toujours guetter les opportunités, rédiger et soumettre des projets et veiller à leur bonne réalisation, au prix parfois des vacances. Les heures supplémentaires sont très fréquentes.

Quels conseils donnerais-tu à un jeune qui veut devenir directeur d’ONG?

Le jeune qui veut devenir directeur doit savoir d’abord qu’être responsable, c’est savoir responsabiliser ! Il lui faut être un travailleur et être prêt à faire ce qu’il n’a pas réussi à faire faire à ses collaborateurs.

Sam, au centre de l’image (chemise verte), lors d’une mission au Togo.

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60.000 billets de train gratuits pour faire voyager les jeunes Européens

Depuis le mardi 12 octobre, les jeunes Européens âgés de 18 à 20 ans peuvent introduire une candidature dans le cadre de l’initiative DiscoverEU en vue d’obtenir des titres de transport ferroviaire gratuits ! C’est la Commission européenne, l’organe chargé d’exécuter les politiques adoptées par le Parlement et le Conseil, qui vient d’annoncer la nouvelle. On t’explique comment introduire ta candidature

C’est quoi l’initiative DiscoverEU ?

DiscoverEU est une initiative de l’Union européenne qui te permet de découvrir l’Europe tout en vivant de nouvelles expériences. En voyageant essentiellement en train, tu découvriras la variété des villes et les paysages à couper le souffle de l’Europe. Tu peux poser ta candidature au cours de deux périodes chaque année. Les candidats retenus reçoivent un titre de transport.

Le but de l’opération est de permettre aux jeunes Européens de profiter de la liberté de circulation dans toute l’UE, d’explorer la diversité de ses cultures, de découvrir son patrimoine et son histoire et de rencontrer des personnes de tout le continent.

Quelles sont les conditions à remplir ?

Il y a trois conditions à respecter pour se porter candidat :

  • Être un(e) citoyen(ne) de l’UE et être né(e) entre le 1er juillet 2001 (inclus) et le mercredi 31 décembre 2003 (inclus). À titre exceptionnel, les jeunes admissibles au titre des deux périodes de candidature qui ont été annulées en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19 peuvent eux aussi poser leur candidature ;
  • Avoir la nationalité d’un des États membres de l’Union européenne à la date de la décision d’attribution ;
  • Indiquer correctement ton numéro de carte d’identité ou de passeport sur le formulaire de candidature en ligne.

Si tu te poses des questions sur ton éligibilité, consulte la FAQ de DiscoverEU ! ⬅️

Quand a lieu la prochaine période de candidature?

La période de candidature s’est ouverte le mardi 12 octobre 2021 à 12h00 et elle se terminera le mardi 26 octobre 2021 à 12h00.

Pour poser ta candidature, tu peux cliquer ici ????.

Tu devras répondre à un quiz (sauf si tu poses ta candidature en tant que membre d’un groupe). Si tu fais partie des 60.000 jeunes sélectionnés, tu pourras voyager pendant au minimum 1 jour et au maximum 30 jours entre le 1er mars 2022 et le 28 février 2023.

Est-ce que je peux voyager avec des amis?

Oui! C’est à toi de décider. Tu peux voyager seul(e) ou constituer un groupe avec un maximum de 4 amis, pour autant qu’ils remplissent les conditions de participation énoncées ci-dessus. Ils utiliseront ton code de candidature pour introduire leur propre candidature.

La première édition de cette opération, en 2018-2019, proposait 70.000 billets gratuits. Quelques 350.000 jeunes les avaient sollicités, dont 6.621 en Belgique, où 1.549 jeunes avaient finalement été sélectionnés.

Envie d’en savoir plus? Tout est bien résumé sur le site internet de DiscoverEU.

Les abus fréquents dans le monde du travail

Que ce soit en tant que jobiste ou jeune travailleur, entrer dans le monde du travail entraîne des responsabilités et tout un tas de réglementations à respecter. Le problème, c’est que les travailleurs, surtout les jeunes, oublient parfois que leur employeur n’a pas tous les droits et qu’il a, lui aussi, des règles à respecter ! Mais comment être conscient que l’on est victime d’un abus quand on ne sait pas que c’en est un ? Infor Jeunes a donc répertorié pour toi quelque cas d’abus fréquents dans le monde du travail.

L’absence d’un contrat écrit

La toute première chose à savoir, c’est que tu dois absolument signer un contrat écrit et en obtenir un exemplaire, c’est d’ailleurs obligatoire. L’absence de contrat est donc un élément qui doit attirer ton attention, cela est souvent synonyme d’une mauvaise intention de la part de l’employeur.
Sans contrat, tu n’es pas officiellement lié à ton employeur ni à ton lieu de travail. Cela veut dire que tu n’as par exemple aucune garantie d’être payé. Sache également que ton employeur doit obligatoirement te fournir des fiches de paie, et que celles-ci doivent concorder avec ce qu’il est inscrit sur ton contrat.

Le travail au noir

On parle de travail au noir lorsque ton travail n’est pas déclaré, ce qui est bien évidemment illégal. Et pourtant, c’est une pratique très répandue dans le monde du job étudiant. Il y a deux schémas possibles : soit l’étudiant a lui-même accepté ce travail au noir en pensant que c’était avantageux pour lui, soit il n’est pas au courant qu’il n’est pas déclaré.
Pour savoir si tu es bien déclaré, en tant qu’étudiant jobiste, il suffit de vérifier ton compteur d’heures sur student@work. Si les heures que tu as prestées sont bien décomptées, c’est que tu es bien déclaré ! Si tu es un travailleur ordinaire (et donc, pas étudiant) et que tu peux constater un décompte ONSS sur ta fiche de paie, c’est que tout est en ordre !
De plus, tu dois savoir qu’il est maintenant interdit de payer les travailleurs en liquide. Recevoir son salaire en cash est donc une preuve que ton travail n’est pas déclaré. Beaucoup d’étudiants ne le savent pas, raison pour laquelle le travail au noir est tant répandu dans les jobs étudiants.

Sache également qu’accepter du travail au noir, c’est une très mauvaise idée ! Tout ce que tu évites, si tu es étudiant, c’est le prélèvement de 2,71% de ton salaire par l’état, autrement dit, presque rien. Cela ne vaut absolument pas les risques encourus par le travail au noir ! Si tu n’es pas étudiant, le pourcentage est un peu plus élevé : 13,07%, mais encore une fois, les risques n’en valent pas la peine.

La discrimination

Tu n’as pas décroché le job que tu convoitais et tu as de bonnes raison de croire que l’employeur n’appréciait pas tes origines étrangères, ton handicap, ta religion, ta situation sociale ou autre ?
Tu ressens une pression injustifiée au travail parce que tu es une femme entourée d’hommes ou l’inverse, parce que tu es enceinte, parce que ton orientation sexuelle dérange, ou quelque chose de ce genre ?
Il existe un mot pour cela, et il s’agit de discrimination. Au-delà du fait que ce soit interdit, sache que c’est également punissable par la loi !

Pour plus d’informations, pour ce qui est de la discrimination sur base du sexe, tu peux te renseigner auprès de L’Institut pour l’Égalité des Femmes et des Hommes. Pour les autres types de discriminations, tu peux te renseigner auprès d’UNIA.

Plus d’infos ?

Faire un stage à l’étranger durant mes études supérieures : quelles possibilités ?

Réaliser une partie de ton cursus à l’étranger est une très bonne idée. L’expérience est enrichissante sur le plan personnel et valorisante pour ton CV. Tu as peut-être pensé à plusieurs formules : Erasmus, job, séjour linguistique, volontariat, etc. Et pourquoi pas un stage ? Plusieurs options s’offrent à toi. On te détaille tout ça !

Faire un stage avec Erasmus+ ????????

Le programme Erasmus+ offre la possibilité de solliciter une bourse pour accomplir un stage dans une entreprise ou un organisme à l’étranger, pour 2 à 12 mois, pendant tes études. Il n’est en général pas possible de cumuler plus de 12 mois de mobilité par cycle (bachelier, master, doctorat).

Pour y accéder, il faut être régulièrement inscrit dans un établissement d’études supérieures. 33 pays participent au programme Erasmus : les 27 Etats membres de l’UE, la Norvège, l’Islande, le Liechtenstein, la Suisse, le Maroc et la Turquie. La Grande-Bretagne est sortie du programme avec le Brexit. Si tu souhaites y effectuer un stage, renseigne-toi auprès de ton établissement scolaire ou sur le site de AEF Europe.

Enfin, sache qu’il n’est pas possible d’introduire une demande de subvention à titre personnel : les stages n’ont lieu que dans le cadre d’une collaboration entre établissements adhérents à la Charte Universitaire Erasmus.

Renseigne-toi dès que tu arrives dans le supérieur ✔️

N’hésite pas à te renseigner au sujet du stage Erasmus dès tes débuts dans l’enseignement supérieur. Une fois ton projet sélectionné et accepté par ton institution, tu signeras une convention de stage. Tu recevras la Charte qui définit tes droits et devoirs pendant la période du stage.

Les étudiants peuvent, si le budget de leur établissement le permet, obtenir une bourse Erasmus afin de les aider à couvrir les frais de voyage et de séjour. Contacte le bureau des relations internationales de ton établissement. En fin de stage, l’institution d’accueil te remettra une attestation de séjour, ainsi qu’à ton établissement. Il servira à la reconnaissance des activités reprises dans la convention de stage.

Partir avec un organisme ????

Plusieurs organismes te permettent de partir à l’étranger pour effectuer un stage dans le cadre de tes études sup’. Tu pourras également tenter d’obtenir une bourse pour couvrir une partie des frais. Il faudra t’y prendre plusieurs mois à l’avance. Sois attentif aux dates de dépôts de dossiers pour les différents programmes et prépare un projet bien ficelé pour être sélectionné et pouvoir bénéficier d’une bourse. Plusieurs organismes t’aident dans ton projet de stage :

  • Le Bureau international Jeunesse (BIJ) (www.lebij.be) permet aux jeunes qui désirent améliorer leurs compétences linguistiques ou faire un stage professionnel, de se rendre à l’étranger à travers ses programmes Bel-J, Tremplin Langues, Tremplin Job, Québec ou encore Eurodyssée. Il octroie des bourses dont le montant varie selon les programmes.
  • Wallonie Bruxelles International (WBI) (https://wbi.be) offre des possibilités de stages aux étudiants en sciences économiques ou commerce international de l’enseignement supérieur reconnu ou subventionné par la Fédération Wallonie-Bruxelles, pour autant qu’un stage en entreprise soit prévu dans le cursus.
  • Le programme Explort (AWEX) (www.explort.be) te propose des stages à l’étranger en lien direct avec les entreprises wallonnes et leur développement commercial international. Il est accessible si tu es dans une filière à orientation économique, commerciale/de gestion, ou un cursus préparant à une carrière internationale.
  • L’International Association for the Exchange of Students for Technical Experience (IAESTE) (http://www.iaeste.be/students) s’adresse aux étudiants universitaires en sciences, technologie, ingénierie, mathématiques, agriculture ou arts appliqués, auxquels elle permet d’effectuer un stage rémunéré en entreprise.
  • The European Law Students’ Association (ELSA) (https://elsa.org) propose aux étudiants en droit des bourses s’ils souhaitent effectuer un séjour dans le cadre d’un travail de fin d’études en lien avec une problématique de développement.

Et si jamais tu te poses la moindre question sur les options qui s’offrent à toi en matière de mobilité internationale, que tu as envie d’être guidé dans tes démarches, sache que les 15 centres Infor Jeunes en Wallonie t’ouvrent leurs portes quand tu le souhaites, gratuitement, pour t’apporter toutes les infos utiles en vue de concrétiser ton projet à l’étranger ! ????

Attention au « smishing », ces SMS frauduleux qui prolifèrent !

Le Centre pour la Cybersécurité Belgique a récemment alerté la population à propos d’un « tsunami de messages de smishing ». Ces sms frauduleux semblent souvent venir d’un service de colis, comme DHL, alors qu’il s’agit en réalité d’un virus via lequel les hackers tentent de prendre contrôle de ton smartphone ! Dans cette news, on t’explique comment fonctionne cette escroquerie et comment éviter de tomber dans le piège. ????✔️

Le « Smishing », ou phishing par sms

Tout d’abord, sache que le smishing est une contraction des termes « phishing » (hameçonnage) et « SMS ». Il s’agit d’une méthode d’arnaque semblable à l’hameçonnage par courrier électronique qui s’opère via le service de messagerie de téléphonie mobile SMS. Les SMS sont envoyés aux détenteurs de smartphones dans le but de leur dérober des données personnelles ou bancaires.

Un phénomène en hausse ! ????

Au début du mois de septembre, d’après l’Institut belge des services postaux et des télécommunications (IBPT), les opérateurs mobiles bloquaient plus de 2 millions de SMS frauduleux par jour. Malgré cela, 2.000 GSM ont été infectés par un dangereux virus nommé « Flubot ».

Les SMS suspects semblent provenir d’un service de colis. Si tu cliques sur le lien du contenu dans le SMS, on te demande alors de télécharger une appli. Ne le fais surtout pas ! Cette appli est en réalité un virus qui va avoir accès à tes données personnelles comme tes mots de passe, tes données de carte bancaire et l’ensemble de ta liste de contacts.

Il ne faut surtout pas cliquer sur le lien ! © Safeonweb.be

Comment reconnaitre ces SMS d’arnaque ? ????

Le premier conseil qu’on peut te donner, si tu as un doutes vis-à-vis d’un SMS, c’est te rendre sur le site safeonweb.be. Il s’agit d’un site qui vise à informer rapidement les citoyens belges en matière de sécurité informatique, et de les alerter sur les plus récentes menaces numériques qui sévissent. Ils ont notamment publié article pour détecter les SMS du virus Flubot début septembre, ou encore plus récemment en octobre, un article signalant une vague de smishing avec le sujet : « Nouvel avis : livraison ».

Comment éviter d’être infecté ?

  1. Ne clique jamais sur le lien et ne télécharge pas d’applications quand on te le demande.
  2. Installe uniquement les applis provenant d’un magasin d’applications standard (Google Play Store, App Store).
  3. Méfie-toi toujours des SMS suspects qui semblent provenir d’un service de colis.
  4. Si, au cours de l’installation de l’application, tu reçois un message qui empêche l’installation ou qui te met en garde contre des problèmes de sécurité, ne continue surtout pas.
  5. Envoie une capture d’écran du message à suspect@safeonweb.be. Ils feront bloquer les liens dans le message.
  6. Supprime le message.

Je suis infecté, que faire ?

Tout d’abord, si tu vois qu’une nouvelle appli apparait sur ton écran et que tu ne peux pas la supprimer, cela signifie probablement que ton GSM est infecté. Tu vas devoir restaurer les paramètres d’usine de ton appareil et le redémarrer en « mode sans échec ». Ensuite, tu pourras supprimer la fausse appli. Tu devras aussi modifier tous les mots de passe des comptes auxquels tu as accès depuis ton smartphone.

Toute la procédure à suivre est détaillée ici. Tu y trouveras également tous les moyens existants pour se protéger face à de futures escroqueries de ce type. Bon courage si tu as été touché, et reste zen ! Ça va aller. ????????

Tu veux bouger à l’étranger pour un projet ? Les programmes du BIJ sont là !

On sort petit à petit de cette crise sanitaire sans fin, dont les confinements successifs nous ont donné soif d’évasion et d’ailleurs… Ça te dirait de partir à l’étranger en dehors du cadre scolaire pour améliorer tes compétences linguistiques et/ou professionnelles ? On a quelque chose qui pourrait t’intéresser ! Tu connais les programmes du Bureau International Jeunesse (BIJ) ? Si ce n’est pas le cas, pas de tracas. On s’en charge. ????

D’abord, c’est quoi, le « BIJ » ?

Le BIJ, c’est le Bureau International Jeunesse. Il s’agit d’un service destiné aux jeunes de Wallonie et de Bruxelles, qui gère des programmes internationaux en dehors du cadre scolaire.

En gros, le BIJ est là pour t’accompagner et t’aider à mettre en place un projet international de qualité, en te proposant des séances d’info, des formations, des séminaires de contact et plein d’autres choses.

Avant le départ, le BIJ t’aide à fixer les objectifs de ton projet, à définir la destination, à cerner les activités que tu souhaites faire sur place, à fixer un timing, etc. Il est là pour t’aider à concrétiser ton projet. Pendant le projet, il est là pour répondre à toutes tes questions et intervenir en cas de nécessité. Après le projet, le BIJ t’aide à faire le bilan et te propose d’autres opportunités si tu es intéressé.

Un soutien financier aussi !

Le BIJ peut aussi t’aider à financer ton projet en intervenant dans les frais de transport, en t’apportant un soutien financier pour lancer le projet et engager un coach qui t’accompagne, en te versant une indemnité journalière pour le repas, le logement et les transports sur place. Les interventions dépendent du type de projet que tu veux entreprendre.

Les 9 principaux programmes pour partir

Le BIJ propose 9 programmes différents pour encadrer ton projet, dont l’objectif final est toujours d’améliorer tes compétences linguistiques, mais aussi tes compétences professionnelles à travers des stages à l’étranger !

  • Erasmus + est le programme de financement de l’UE pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport. Son objectif est d’offrir à un max de jeunes une expérience enrichissante qui favorise, entre autres, l’apprentissage des langues et la coopération internationale. Ton projet sera prioritaire s’il aborde l’inclusion et la diversité, l’environnement, la transformation numérique ou la participation des jeunes à la vie démocratique.
  • Le Corps européen de solidarité (CES) te permet de te porter volontaire en Belgique, en Europe et au-delà ou de réaliser des projets solidaires au niveau local pour une durée de deux à douze mois.
  • Le programme Eurodyssée permet aux diplômés de 18 à 35 ans d’effectuer un stage professionnel dans une région d’Europe afin de mettre en pratique les connaissances acquises durant les études, mais aussi pour rechercher de nouveaux savoirs, améliorer ses compétences linguistiques, booster son CV et rencontrer d’autres jeunes Européens.
  • Le programme Québec, initié en 1984, permet de favoriser les échanges de jeunes entre la FWB et le Québec. C’est un moyen de réaliser des projets enrichissants outre-Atlantique.
  • Le programme Artichok soutient les jeunes artistes dans leurs premiers projets de mobilité internationale. Le but est de développer son parcours artistique et de le valoriser à l’international, par exemple à un festival, mais aussi d’échanger des bonnes pratiques avec les artistes étranger, de participer à une formation, d’organiser une création en partenariat avec des artistes étrangers, etc.
  • Axes Sud soutient les projets d’échange entre des jeunes de la FWB et des jeunes Africains autour d’un projet élaboré en commun (théâtre, vidéo, exposition, création collective…), soit en Afrique, soit chez nous.
  • Tremplins Jeunes est un programme qui te permet d’acquérir de l’expérience en immersion professionnelle (entreprise, association, organisme…) ou d’apprendre une langue dans une structure d’accueil ainsi que de participer à un colloque ou une formation à l’étranger. Il se décline en 3 volets : tremplin job, tremplin langues ou tremplin plus.
  • Entrechok soutient les jeunes entrepreneurs (dont l’activité n’a pas encore le statut d’entreprise) dans leurs premiers projets de mobilité internationale.
  • Bel’J est un programme qui a été mis en place par les Ministres de la jeunesse des 3 Communautés belges pour permettre aux jeunes de 16 à 30 ans de découvrir leurs cultures respectives et d’améliorer leurs compétences linguistiques, à travers un projet de volontariat ou un échange.

Tu l’auras compris, il y en a pour tous les goûts. Si tu veux en savoir plus, ou si aucun des programmes ci-dessus ne t’intéresse, tu peux toujours te rendre sur le site du BIJ et consulter les différentes offres de stages, séminaires, formations etc. à l’étranger. ???? Bon voyage !

Contact : bij@cfwb.be / 02 219 09 06 ou 0475 36 70 12