Obtenir son CESS via le jury central : prochaine session

Etant donné le contexte sanitaire, les jurys de l’enseignement secondaire ont dû revoir leur organisation habituelle. La prochaine session aura lieu de février à juillet 2021. Les inscriptions aux épreuves du CESS auront lieu du 04 janvier 2021 au 08 janvier 2021.

Clique ici pour plus d’informations sur les modalités d’inscription.

Attention ! Si tu souhaites t’inscrire aux épreuves du CESS, tu dois obligatoirement t’inscrire à une séance d’information. Les prochaines séances d’information sont dispensées en webinaire, les dates des séances sont indiquées sur la page dédiée.

 

Tu souhaites obtenir plus d’informations sur les jurys de la Fédération Wallonie-Bruxelles ? N’hésite pas à prendre contact avec nos services.

Le syndrome « Hikikomori », symbole d’une société en crise ?

Le phénomène des jeunes « Hikikomori » prend de plus en plus d’ampleur, au Japon où il est apparu au départ, mais également plus récemment en Belgique, où la crise sanitaire renforce l’isolement social. Tu as déjà entendu ce mot sans savoir ce qu’il signifie ? Tu connais quelqu’un qui vit une situation d’isolement social total, ou tu tends à te replier sur toi-même ?
Infor Jeunes décortique ce phénomène pour toi.

Hiki…quoi ?

« Hikikomori », c’est un mot japonais dérivé du verbe « hikikomoru » qui veut dire « s’enfermer (chez soi) ». Il désigne le syndrome d’isolement social de personnes qui décident de se « retirer » du monde pour vivre recluses chez elles pendant une période généralement longue. Ce comportement de retrait s’apparente en réalité à un mécanisme de défense pour se protéger du monde qui les entoure. Même si son apparition en Belgique est relativement récente, ce phénomène a démarré il y a plusieurs dizaines d’années au Japon, où les habitants sont soumis à une pression sociale immense dès leur plus jeune âge.

Public-cible

La plupart des personnes touchées par ce syndrome sont des adolescents et jeunes adultes âgés de 13 à 30 ans, dotés d’une grande sensibilité, qui se sentent perdus face aux injonctions sociales trop violentes de la société actuelle. En réaction, ils se renferment sur eux-mêmes afin de se protéger des « autres » qui apparaissent alors comme une menace. Ce rejet du monde extérieur peut également correspondre à une forme de révolte face à la manière dont les choses se déroulent au quotidien (échecs scolaires, perte d’emploi ou difficultés à en trouver, etc.). Cette volonté de repli peut également trouver son origine dans un traumatisme lié à l’enfance ou un sentiment d’insécurité. Tu as sûrement toi-même été déjà confronté à des situations de ce genre, mais pour les Hikikomori, la rupture avec la société devient la seule échappatoire à leurs yeux.

Symptômes

Les chercheurs qui étudient ce phénomène considèrent que, pour pouvoir véritablement parler de syndrome hikikomori, il faut pouvoir reconnaître chez la personne isolée certains « symptômes » manifestes. Parmi ceux-ci, on retrouve notamment le fait de passer la majeure partie de son temps à son domicile, voire même dans une seule pièce de ce dernier, comme une chambre. À cela, s’ajoute l’absence de toute participation sociale habituellement significative, telles que les études ou le travail. Les jeunes hikikomori n’ont en effet pas d’amis proches ou ils ne les voient plus. Ils ont également tendance à user d’Internet à outrance et gardent des relations distantes avec les membres de leur famille. Tu te dis peut-être que toi aussi, ça t’est arrivé de passé quelques jours enfermé dans ta chambre ? Chez les Hikikomori, ces comportements peuvent parfois durer plusieurs années.

Derrière ce comportement se cache aussi parfois des pathologies psychiatriques, comme la schizophrénie, une psychose ou encore une dépression.

Impact de la Covid-19

Le syndrome « hikikomori » part des difficultés rencontrées par de jeunes gens pour investir la société qui les entoure, y trouver leur place et y évoluer sereinement. Dans ce contexte anxiogène lié à la crise sanitaire, où l’isolement social est encouragé voire même imposé, la question se pose de savoir si ce phénomène ne va pas toucher de plus en plus de jeunes. Décrochage scolaire, repli sur soi et abandon des liens sociaux sont déjà autant de conséquences qui sont attribuées à la crise.  Que peux-tu faire si tu te sens de plus en plus en décalage avec le monde, ou si tu connais quelqu’un qui s’isole complètement ?

Pistes de solutions

Si le phénomène n’est pas encore suffisamment connu que pour faire l’objet d’un véritable « traitement », les chercheurs donnent plusieurs pistes de solutions pour les familles qui y sont confrontées. Comme les Hikikomori ne sont pas enclins à sortir de chez eux, et que les y forcer peut s’avérer contreproductif, les parents sont invités à consulter un spécialiste. Le jeune pourra alors être suivi à domicile par un psychothérapeute. Pour les formes les plus graves, un traitement médicamenteux, voire même une hospitalisation, peuvent être recommandés. Dans tous les cas, si tu souffres de ce syndrome ou si tu connais quelqu’un qui en souffre, sache qu’il n’y a aucune honte à avoir. Tu as le droit de te sentir en décalage par rapport au monde qui t’entoure, et de vouloir te débarrasser de la pression quotidienne. En parler, c’est déjà un premier pas vers la guérison.

Sources

Amour et handicap

Avoir une vie amoureuse et sexuelle est un droit fondamental pour tous et constitue un facteur d’épanouissement et de bien-être. Chacun d’entre nous peut y prétendre. Tu te poses des questions sur ce qui est possible pour toi malgré ton handicap ? Infor Jeunes tente de t’apporter quelques éclaircissements.

Quels sont tes droits ?

Peu importe ton âge ou ton handicap, tu as le droit de recevoir une éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle. C’est ce qu’on appelle l’EVRAS. Ton établissement scolaire ou l’institution dans laquelle tu évolues se doit de mettre en place des activités de ce type telles que l’organisation de groupes de parole. Il se doit aussi t’orienter vers une personne compétente si tu t’interroges sur ces sujets.

Que tu sois mineur âgé de plus de 16 ans (âge de la majorité sexuelle), sous administration de bien et/ou de la personne ou majeur, tu as le droit de te faire des amis et de rencontrer quelqu’un avec qui partager une relation amoureuse.

Si tu es sous administration de biens et/ou de la personne (anciennement sous minorité prolongée), tu pourrais avoir besoin de l’accord de ton administrateur et/ou de ta personne de confiance pour certains actes comme par exemple le consentement lors du mariage ou de la cohabitation.

Comment rencontrer quelqu’un ?

Comme tout le monde, tu as le droit de te faire des amis et d’entretenir une relation amoureuse avec une personne de ton entourage. En effet, tu peux garder l’œil ouvert et faire de belles rencontres dans ton établissement scolaire ou encore dans tes lieux de loisirs.

Les sites de rencontres peuvent aussi être une voie d’entrée pour faire des rencontres. Il existe des sites spécialisés pour personnes en situation de handicap tels que Dottie. Tu seras peut-être plus à l’aise pour entrer en contact et parler de ta situation.

Des speed-dating et thés dansants pour personnes en situation de handicap s’organisent également dans la plupart des régions. N’hésite pas à te renseigner sur ce qui est organisé dans ta commune.

Enfin, il existe différents évènements qui peuvent te permettre de rencontrer de nouvelles personnes tels que le salon « Envie d’amour » qui se déroule un an sur deux. Tu auras l’occasion d’y découvrir différents services et professionnels spécialisés dans la thématique de l’amour et du handicap.

Vers qui te tourner pour en parler ?

Il existe différents professionnels que tu peux contacter pour aborder les questions de vie relationnelle et sexuelle. En effet, tu peux te tourner vers un sexologue ou un psychologue spécialisé. Tu peux également t’adresser à un centre de planning familial afin de rencontrer le bon professionnel qui pourra t’écouter et répondre à toutes tes questions.

Si tu es entouré de professionnels tels que des éducateurs ou des infirmiers, n’hésite pas à leur demander de t’orienter vers un spécialiste adapté à tes besoins.

Plus d’infos ?

https://www.aviq.be/handicap/AWIPH/projets_nationaux/enviedamour/envie-d-amour.html

https://www.aviq.be/handicap/pdf/documentation/publications/informations_particulieres/charte_agir_juridiques-ACCOK.pdf

https://www.dottie.be/fr/site-de-rencontre-pour-personnes-en-situation-de-handicap

https://www.psytoyens.be/informer/ressources/loi-administration-des-biens-et-de-la-personne/

http://www.loveattitude.be/

COVID-19 : Avant de croire n’importe quoi, informe-toi !

Infor Jeunes t’aide à déconstruire les Fake News !

Alors que la Belgique est en phase d’alerte 4 avec des mesures plus drastiques, un constat se fait de plus en plus ressentir : la multiplication des informations augmente la confusion auprès des citoyens. Le discours devient particulièrement inaudible auprès des jeunes qui ne parviennent plus à discerner le faux du vrai dans cette crise sans précédent.

Dépassons les clivages et la stigmatisation

C’est pour cette raison que le réseau Infor Jeunes propose une campagne de communication visant à déconstruire les préjugés et les stéréotypes présents chez les jeunes. Qui n’a pas entendu ou lu ces derniers mois des idées reçues ou des Fake News comme : « La Covid, c’est une simple grippe », « Le masque ne sert à rien », « C’est parce qu’il y a un vaccin qu’il y a une épidémie », « Les – de 12 ans ne transmettent pas la Covid », « La Covid ne touche que les personnes âgées », « Je suis en parfaite santé, je ne cours aucun danger », « Si je n’ai pas de symptômes, je ne suis pas contagieux », etc. S’il est vrai que ces informations ne sont pas encore scientifiquement prouvées à ce jour, elles semblent néanmoins influencer notre comportement quotidien et freinent la participation individuelle à l’effort collectif.

Développer l’attitude « CRACS » des jeunes

Par cette campagne de communication, notre réseau d’information jeunesse souhaite participer à développer l’esprit critique du jeune en lui apportant les informations nécessaires à la construction de son opinion, tout en appréhendant le monde qui l’entoure. Infor Jeunes, avec ses valeurs indépendantes et pluralistes, est un acteur incontournable auprès des jeunes pour leur permettre de devenir des citoyens responsables, actifs, critiques et solidaires que l’on appelle communément des « CRACS ».

Le dropshipping : focus sur cette pratique qui flirte avec l’arnaque

Tu as peut-être déjà entendu parler du dropshipping, une pratique commerciale qui se développe de plus en plus sur internet, notamment chez les influenceurs, via les réseaux sociaux. Mais tu ne sais pas forcément ce qu’il se cache derrière … Cela serait pourtant intéressant de le savoir puisque cette pratique n’est pas sans risque. Faisons donc le point sur ce que c’est concrètement !

C’est quoi, exactement ?

Il s’agit d’une pratique de vente en ligne dans laquelle trois acteurs entrent en jeu :

  •  Le fournisseur, qui propose des produits ;
  • Le revendeur ou dropshipper, qui vend les produits du fournisseur ;
  • Le client, qui achète les produits.

Jusque là, rien de bien différent de la vente habituelle. Mais la particularité du dropshipping, c’est que le revendeur ne gère pas les stocks et que les produits sont livrés directement par le fournisseur. Donc finalement, le dropshipper est un intermédiaire et a pour seule mission de promouvoir et vendre le produit du fournisseur plus cher pour récupérer une marge.

Ce business est une pratique intéressante pour les dropshippers, qui peuvent faire de la vente en ligne sans devoir gérer les aspects logistiques, les stocks ou encore l’envoi du produit. Néanmoins, le dropshipping n’est pas toujours avantageux, que ce soit pour le client ou encore pour le revendeur.

Une pratique qui n’a pas que des avantages

Le principal inconvénient pour le dropshipper, c’est qu’il est le seul responsable des commandes de ses clients. En effet, le contrat de vente est conclu entre le client et lui-même. Ce qui implique que le fournisseur n’y apparait pas et que s’il n’honore pas les commandes ou encore la qualité de produit, c’est le revendeur qui aura des problèmes avec ses clients.

Si tu souhaites être dropshipper, garde donc bien à l’esprit qu’il est essentiel de travailler avec des fournisseurs de confiance ! Si tu as un doute concernant un fournisseur, évite donc de collaborer avec lui.

Gare aux arnaques !

Ce système peut également avoir des inconvénients pour les clients, qui peuvent parfois payer le produit beaucoup plus cher que s’ils l’avaient acheté sur le site du fournisseur directement. De plus, le dropshipper ne connaît pas forcément le produit ou encore sa qualité, ce qui peut se répercuter sur le client.

La pratique du dropshipping est légale si les dropshippers sont déclarés en tant qu’entreprise ou en freelance. Mais malgré que ce soit légal, cela n’empêche pas les arnaques ! En effet, certains sites de dropshipping avancent de fausses informations ou rendent les conditions de remboursement ou de retour impossibles. Par exemple, la plupart de ces sites proposent des produits soldés et indiquent parfois qu’un produit ne peut être remboursé s’il est soldé. De plus, bon nombre de ces sites ont une très courte vie : ils disparaissent après quelques semaines ou mois et il est donc impossible de les retrouver si tu n’as pas reçu ta commande.

On le sait, les influenceurs ont, comme leur nom l’indique, beaucoup d’influence sur leur communauté. Or, quand ils participent à ce type de ventes, les moins scrupuleux d’entre eux pourraient aller jusqu’à avancer de fausses informations, précisément pour inciter davantage à l’achat en laissant croire que l’offre est incomparable : fausses promotions, qualité inférieure à ce qu’ils prétendent, mensonges sur la provenance du produit ou sur l’état de leur stock, etc.

Comment flairer les mauvais plans ?

Voici quelques conseils pour reconnaitre les sites de dropshipping, ce qui pourra te permettre de redoubler de prudence :

  • Ils proposent pratiquement toujours de très grosses soldes, pouvant aller jusqu’à 70 ou 90%.
  • Ils présentent souvent la même structure de site, ils se ressemblent tous.
  • Tu peux facilement les détecter en réalisant une recherche d’image en faisant un clic droit sur l’image du produit et en cliquant sur « rechercher une image avec Google ». En faisant cela, tu tomberas sur plusieurs liens qui vendent le même produit et notamment sur les sites des fournisseurs où les produits sont vendus moins cher.
  • Le délai de livraison est généralement très long, 3 ou 4 semaines, ce qui signifie par ailleurs qu’il y a de fortes chances que ton produit provienne de Chine !

Finalement, la meilleure chose à faire est d’être vigilant et de ne pas te précipiter dans tes achats. Méfie-toi également des bons plans que les influenceurs peuvent proposer, surtout quand ça à l’air trop beau pour être vrai !

Bourse d’études : dernière ligne droite !

Tu n'as pas encore introduit ta demande de bourse d'études pour cette année académique et tu souhaites passer par notre centre pour obtenir de l'aide ? Tu peux le faire jusqu'au 31 octobre.

Que tu choisisses le formulaire électronique ou le formulaire papier, nous pouvons t’accompagner pour introduire ta demande de bourse, durant nos heures de permanences, du lundi au vendredi de 12h à 17h, sans rendez-vous.

 

Petit rappel : si tu souhaites introduire ta demande de manière électronique, la carte d’identité et son code PIN sont indispensables !

Pour le secondaire > carte d’identité du chef de ménage

Pour le supérieur > carte d’identité de l’étudiant

 

En fonction de ta situation, certains documents seront à joindre à ta demande : attestation d’inscription, attestation de revenus, copie du bail, copie de l’abonnement de train, etc. N’hésite pas à nous contacter pour en savoir plus afin de rassembler tous les documents nécessaires avant de faire ta demande de bourse. Tu n’as pas tous les documents requis en ta possession ? Tu peux malgré tout introduire ta demande et fournir les documents par la suite (jusqu’au 30 novembre 2020).

Le phénomène « FOMO », la peur de passer à côté de quelque chose

Le «Fear of missing out» soit la «peur de manquer quelque chose» est une crainte d’être à l’écart de ce qu’il se passe d’important. Que cela concerne les événements, les news, les rencontres ou bien les achats, le FOMO est très présent dans notre société, dans laquelle on doit à tout moment être attentif pour ne rien manquer. Et toi, es-tu particulièrement sensible à ce sentiment ? C’est le moment d’y réfléchir, grâce à ce petit tour d’horizon de situations où le FOMO se manifeste le plus.

C’est quoi, au juste, le FOMO ?

Il s’agit d’une sorte d’anxiété à l’idée d’être hors connexion, due au risque de rater, pendant ce temps, quelque chose considéré comme agréable, utile ou important (information, conversation, rencontre, invitation à une fête, etc.).

Au-delà de ces moments de déconnexion, puisque que ton cerveau ne peut traiter qu’une certaine quantité d’informations en un certain laps de temps, tu dois opérer des choix au milieu de l’abondance d’informations et de sollicitations qui arrivent. Or « choisir c’est renoncer » ce qui te donne l’impression que les choix que tu fais te font rater quelque chose de mieux.

Sur les réseaux sociaux

Coucher de soleil et sable fin, lampions et transats designs, voilà en gros le résultat de trente minutes de défilement sur ton smartphone. Et tu te dis « Ah zut, si j’avais refusé l’invitation à l’annif de Mamie, j’aurais pu vivre tout ça ! »
Pendant que l’on soufflait ses bougies, tu as aussi raté le live d’Antoine … qui s’est planté en skate. Ton smartphone sonne et tu vois qu’Aleksia a posté les photos de l’après-midi kayak auquel tu n’as pu participer.

Bref, pendant tout ce temps, tu as rêvé d’une vie idéale sans profiter des instants que tu passais dans la réalité. Mais ce que tu ne savais pas, c’est que tu as idéalisé les moments ratés : il a plu juste après le coucher de soleil, Antoine s’est cassé le poignet et Aleksia a failli se noyer en kayak ! Du coup, tu as eu peur de rater de supers moments alors qu’en réalité il ne s’est rien passé de spécial.

Dans les jeux vidéo

La nuit, quand tu es supposé dormir, l’univers de ton jeu vidéo continue d’évoluer entre Kyoto et San-Francisco. Le lendemain matin, au réveil, tout a changé. Tu as raté une énorme partie du déroulement du jeu et ton avatar est mort par ta faute lorsque les autres joueurs étaient (déjà ou encore) actifs !
Tu as donc l’impression et l’angoisse de passer à côté de quelque chose et tu te dis alors que pour remédier à ça, la prochaine fois tu joueras un peu plus tard au détriment de ton sommeil …

Dans tes relations

C’est pareil dans les relations interpersonnelles, et plus particulièrement amoureuses : le FOMO te pousse à chercher LA personne que tu recherches depuis toujours. Cela se caractérise avec certaines applis de rencontre. En effet, tu as beau être en couple avec quelqu’un et te sentir bien dans cette relation, une petite voix te pousse à te demander et à vérifer s’il n’existe pas mieux ailleurs.
Tu te remets alors à swipper de gauche à droite à la recherche de l’âme sœur, alors qu’elle est sans doute à côté de toi et que tu pourrais partager un bon moment avec elle.

Dans le marketing

Au quotidien, nous sommes bombardés de suggestions d’achats ou d’activités. Vu qu’il n’est pas encore possible de visiter les pyramides tout en gravissant le Mont-Blanc ou encore de suivre la Meuse à vélo en même temps, l’univers du marketing a trouvé la solution et va te mettre la pression. Pour que tu choisisses vite sans réfléchir, tu vas te retrouver devant des offres telles que « Après minuit il sera trop tard … » ou « Plus que 3 exemplaires disponibles ! ». Là aussi, c’est la peur de passer à côté d’une super offre qui va t’avoir ! Tu risques donc de réserver tes futures vacances dans l’empressement.

Dans les médias

Tu dois te dire que ce sont encore les jeunes qui sont critiqués à travers ce phénomène et que les adultes n’ont rien à se reprocher ? Eh bien détrompe-toi, les adultes sont eux aussi victimes de FOMO.
Le phénomène n’est pas nouveau, nos grands-parents étaient scotchés à la radio ou à leur TV pour connaitre les dernières nouvelles. Nos arrière-grands-parents, quant à eux, se retrouvaient à la buvette ou au café pour raconter les derniers potins. Les adultes raffolent de news en continu, ce qu’on appelle les « breaking news ». Cela les amène à consulter de manière compulsive les sites d’infos dans le but d’être au courant du dernier transfert de foot ou du dernier crash d’avion à l’autre bout du monde.

Le JOMO ou la solution

Le « JOMO » pour « Joy of Missing Out », la joie de passer à côté, est le plaisir à laisser passer les choses. Quel plaisir de se déconnecter vingt minutes, une heure, une journée ou à tout jamais de certaines applications, sites ou simplement de son smartphone ! Tu peux alors prendre conscience que ce temps peut te servir à réaliser des activités qui comptent vraiment pour toi et t’apportent quelque chose de positif.

Alors, tu te reconnais dans tout ça ? Tu es prêt à passer du FOMO au JOMO ? You can do it !

Le Pacte d’excellence, c’est quoi ? Que va-t-il changer ?

De plus en plus, on entend parler du Pacte pour un enseignement d’excellence, ou plus communément du « Pacte d’excellence ». De quoi s’agit-il exactement ? Quelles nouveautés apportera cette grande réforme de l’enseignement ? Qu’est-ce qui changera pour les élèves ? Qui sera concerné et quand ? On fait le point !

C’est quoi, le Pacte d’excellence ?

Le Pacte pour un enseignement d’excellence est un ensemble de réformes dont les principaux objectifs sont de renforcer et améliorer l’enseignement de la maternelle au secondaire, en vue de réduire le redoublement et le décrochage scolaire, grâce à la mise en place d’une série de mesures.

Quels seront les grands changements ?

Le changement majeur est la création d’un tronc commun d’apprentissage, qui sera organisé sur 12 années (de 3 ans à 15 ans). Son objectif est de renforcer les savoirs de base et d’assurer un niveau de connaissances plus élevé pour l’ensemble des élèves. Il vise la pluridisciplinarité et les apprentissages transversaux en s’axant sur des domaines clés tels que la maîtrise de la langue française et les langues modernes, le renforcement à l’éveil et la citoyenneté, la promotion des arts et la culture à l’école, ou encore la valorisation des activités physiques.

Le futur tronc commun apporte son lot de modification en ce qui concerne les cours, comme par exemple :

  • L’apprentissage d’une 2ème langue (néerlandais, anglais ou allemand) dès la 3ème primaire, obligatoirement ;
  • La sensibilisation aux enjeux climatiques à travers les cours scientifiques ;
  • L’apprentissage du latin pour tous les élèves en 2ème secondaire ;
  • L’enseignement plus précoce de certaines matières, comme l’histoire du nazisme, les questions de mondialisation et de migration ;
  • Le passage de deux à trois périodes hebdomadaires pour le cours d’éducation physique.

Après la 3ème secondaire, l’élève entamera trois années d’enseignement secondaire supérieur, organisées en deux branches :

  • Une filière de transition, regroupant l’ensemble des formations actuelles ne menant pas à la maîtrise d’un métier mais s’orientant vers des études supérieures ;
  • Une filière de qualification, reprenant l’ensemble des filières actuelles orientées vers les métiers. Cette filière n’ayant pas pour but de mener à des études supérieures, si un étudiant souhaite en poursuivre, il devra passer une épreuve complémentaire en fin de 6ème année ou réaliser une septième année.

Bien que rien ne soit officiel actuellement, le pacte d’excellence devrait également modifier les rythmes scolaires : les journées d’école pourraient s’allonger d’une heure, consacrée à des activités sportives et culturelles.
La durée des congés scolaires pourrait également être revue : un allongement des congés de détente et un raccourcissement des grandes vacances sont envisagés.

Quand prendra-t-il effet ?

Bien que rien ne soit officiel actuellement, le pacte d’excellence devrait également modifier les rythmes scolaires : les journées d’école pourraient s’allonger d’une heure, consacrée à des activités sportives et culturelles.
La durée des congés scolaires pourrait également être revue : un allongement des congés de détente et un raccourcissement des grandes vacances sont envisagés.

Ce qui change à la rentrée 2020-2021

À partir de cette rentrée, l’école est obligatoire dès l’âge de 5 ans, contre 6 précédemment. Tous les enfants âgés de 5 ans doivent donc être inscrits en 3ème maternelle. Cet abaissement de l’âge de l’obligation scolaire vise à lutter contre l’échec scolaire en primaire, notamment en détectant de façon plus précoce d’éventuelles difficultés d’apprentissage.

Autre changement majeur : l’enseignement maternel est maintenant doté d’objectifs pédagogiques précis. Les compétences de base devant être maîtrisées par tous les enfants à l’issue de leurs trois années de maternel sont définies dans un référentiel destiné au corps enseignant.

Enfin, les mesures dites « de gratuité » sont étendues à la 2ème maternelle. Cela veut dire que les écoles ne peuvent plus réclamer de frais pour l’achat de matériel (feutres, peinture, matériel de bricolage, etc.). Ces mesures seront étendues à la 3ème maternelle dès la rentrée 2021-2022.

Plus d’infos ?

Si tu souhaites décortiquer le Pacte d’excellence en détail, tu retrouveras plus d’informations sur le site www.enseignement.be, le portail officiel de l’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Étudier malgré son handicap ? C’est possible !

Depuis plusieurs années, la FWB démontre son souhait de tendre vers une éducation plus inclusive en promouvant ce que l’on appelle « les aménagements raisonnables » dans l’enseignement ordinaire. À travers cette démarche, elle s’engage à garantir les droits des personnes en situation de handicap et de supprimer toute forme de discrimination à leur égard.
La réforme du Pacte pour un enseignement d’excellence met ainsi l’accent sur la nécessité de maintenir les élèves et étudiants à besoins spécifiques dans l’enseignement ordinaire. Tu es concerné par cette thématique ? On la développe pour toi, avec l’aide d’une psychologue.

L’éducation inclusive

L’éducation inclusive est une forme de regroupement social permettant aux élèves à besoins spécifiques de se retrouver dans une classe ordinaire, ainsi que la mise en place de mesures favorisant les apprentissages et leur socialisation. Ils évoluent ainsi inclus dans l’enseignement ordinaire et ne dépendent plus de l’enseignement spécialisé.

Les besoins spécifiques

Un besoin spécifique est un besoin résultant d’une particularité, d’un trouble, d’une situation permanente ou semi-permanente, d’ordre psychologique, mental, physique ou psychoaffectif, faisant obstacle à l’apprentissage et requérant, au sein de l’école, un soutien supplémentaire pour permettre à l’élève de poursuivre de manière régulière et harmonieuse son parcours scolaire dans l’enseignement ordinaire primaire ou secondaire. En effet, « tous les enfants n’ont pas les mêmes besoins, notamment les enfants avec un fonctionnement particulier », nous explique Amandine, la psychologue que nous avons interrogée.

Les aménagements raisonnables

Un aménagement raisonnable est une mesure concrète permettant de réduire autant que possible les effets négatifs d’un environnement inadapté sur la participation d’une personne à la vie en société.

Comme nous l’explique Amandine, les aménagements raisonnables permettent dès lors «d’accompagner l’enfant dans ses apprentissages, en prenant en compte sa situation de handicap et donc ses besoins, en fonction de ses particularités, de ses difficultés et de ses forces.».

Cet accompagnement permet donc à un élève ayant des troubles spécifiques d’apprentissage de participer pleinement aux mêmes activités que les autres élèves mais également de progresser sur un pied d’égalité avec ceux-ci.

L’aménagement peut prendre différentes formes : matérielle, immatérielle, pédagogique, organisationnelle, …

« En fonction des demandes des parents, l’accompagnement peut se faire en individuel, dans la classe, à la maison ou dans différents lieux que fréquente l’enfant (le supermarché, le chemin de l’école à la maison, le tram, etc.).», nous explique Amandine.

Quelles démarches ?

La demande peut être faite par les parents d’un élève mineur, un élève majeur, toute personne investie de l’autorité parentale d’un élève mineur, par le CPMS attaché à l’école, par un membre du conseil de classe ou par la direction de l’établissement.

Toute demande doit être accompagnée d’un diagnostic établi par un spécialiste. Une décision d’un organisme régional chargé de l’intégration des personnes en situation de handicap (AVIQ ou PHARE) peut également servir de base à la demande. Le CPMS peut également être habilité à poser le diagnostic. Pour une première demande, celui-ci doit dater de moins d’un an.

Et dans l’enseignement supérieur ?

Il existe un décret relatif à l’inclusion des étudiants à besoins spécifiques qui impose aux institutions l’obligation d’offrir à l’étudiant, s’il en fait la demande, un accompagnement et des aménagements raisonnables qui auront été définis en fonction de ses besoins individuels et inscrits dans le cadre d’un plan d’accompagnement individualisé (PAI). Il s’agit d’un document organisant la mise en place des différents aménagements qui seront réalisés pour l’étudiant.

Les besoins matériels, pédagogiques, sociaux, culturels, médicaux et psychologiques de l’étudiant seront analysés par le service d’accueil et d’accompagnement, en collaboration avec l’étudiant et les acteurs concernés.

La majorité des établissements ont mis en place des pages spécifiques sur leur site internet, permettant aux étudiants de prendre connaissance des différentes procédures à mettre en œuvre pour bénéficier de ces aménagements. Il est essentiel de consulter ces informations car elles varient en fonction des établissements.

Plus d’infos ?

Retrouve plus d’infos sur le site enseignement.be, le portail de l’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Une formation dédiée au jeu vidéo à l’Université de Liège

La culture vidéoludique t’intéresse ? Tu es titulaire d’un diplôme de bachelier ?

L’Université de Liège organise, à partir de janvier 2021, un certificat inter université et haute école « Travailler avec la culture vidéoludique », accessible aux diplômés de premier cycle provenant de divers milieux : communication, médias, socio-culturel, enseignement, jeunesse…

Retrouve tous les détails de la formation dans la brochure dédiée