Coronavirus : Info ou Intox ?

Sur Internet, il n’est pas toujours facile de distinguer les vraies informations des fakes news, et le Coronavirus n’échappe pas à la règle. Petit tour d'horizon des informations vérifiées et des fausses rumeurs qui circulent sur la toile.

  • Le coronavirus, c’est juste une mauvaise grippe.

FAUX. Même si certains symptômes sont très similaires, il s’agit de deux virus complètement différents d’un point de vue microbiologique. Le coronavirus se transmet vraisemblablement plus facilement que la grippe et peut provoquer des complications plus fréquentes.

 

  • Il vaut mieux éviter d’acheter la bière Corona.

FAUX. Cette rumeur a simplement pour origine des « blagues » qui ont fleuri sur les réseaux sociaux, en raison de l’homonymie entre le nom de la bière et le Coronavirus. Il n’y a évidemment aucun lien entre les deux.

 

  • S’exposer au soleil empêche de contracter le coronavirus.

FAUX. On peut contracter le COVID-19 sous n’importe quel climat, même par temps chaud ou ensoleillé. Les pays où le climat est chaud ne sont pas épargnés par le virus.

 

  • Les vaccins contre la pneumonie et la grippe protègent du coronavirus

FAUX. Le virus est si nouveau et différent qu’il nécessite un vaccin qui lui est propre. Les chercheurs travaillent actuellement à la mise au point d’un vaccin.

 

  • Boire de l’alcool et des boissons chaudes protège du coronavirus.

FAUX. Boire de l’alcool ne protège pas contre le COVID-19 et peut-être dangereux, les boissons chaudes n’ont également aucun effet protecteur.

 

  • Les colis provenant de la Chine sont dangereux.

FAUX. Les personnes qui reçoivent des colis en provenance de Chine ne risquent pas de contracter le nouveau coronavirus. D’après des analyses antérieures, on sait que les coronavirus ne survivent pas longtemps sur des objets, tels que des lettres ou des colis.

 

  • Il vaut mieux laver ses fruits et légumes à l’eau de javel.

FAUX. L’eau de javel est irritante et il ne faut pas laver les denrées alimentaires avec ce produit, ni avec d’autres produits désinfectants. Il est recommandé de rincer à l’eau claire les aliments que l’on prépare et, dans le cas de fruits ou de légumes, de les éplucher si possible.

 

  • Le coronavirus ne touche que les personnes âgées.

FAUX. Les personnes de tous âges peuvent être infectées par le nouveau coronavirus. Mais les personnes âgées et les personnes souffrant de maladies préexistantes (par exemple : maladies pulmonaires ou cardiaques, diabète) ont plus de risques de présenter des complications si elles contractent le virus.

 

  • Arriver à retenir sa respiration pendant 10 secondes ou plus sans tousser ni se sentir gêné est la preuve que l’on n’est pas malade du coronavirus.

FAUX. Ce n’est absolument pas un test fiable. Arriver à retenir sa respiration pendant 10 secondes ou plus sans tousser ni se sentir gêné ne signifie pas que l’on est épargné par le coronavirus ou une autre maladie pulmonaire.

 

  • Prendre un bain chaud protège contre le nouveau coronavirus.

FAUX.  La température du corps reste normale, entre 36,5°C et 37°C, quelle que soit la température de l’eau du bain. De plus, une eau trop chaude risque de provoquer des brûlures.

 

  • Le cannibalisme est à l’origine du virus.

FAUX. Il s’agit d’une intox, devenue virale sur les réseaux sociaux : une image montrant un homme d’origine asiatique qui tient ce qui ressemble à un nourrisson dans un évier, suivie de deux autres images qui semblent le montrer en train de manger l’enfant. Le tout souvent accompagné de messages dénonçant « la consommation de chair humaine » en Chine et estimant que cette pratique qui serait à l’origine de l’épidémie. Ces images ne sont d’ailleurs pas récentes, elles circulent depuis des années sur le web.

 

  • Manger de l’ail protège du coronavirus.

FAUX. L’ail est un aliment sain qui peut avoir certaines propriétés antimicrobiennes. Cependant, rien ne prouve, dans le cadre de l’épidémie, que sa consommation protège contre le coronavirus.

 

  • L’urine des enfants désinfecte efficacement et protège du virus.

FAUX. L’urine des enfants ne protège pas du virus, celle-ci n’a aucun pouvoir désinfectant.

 

  • Il existe un vaccin contre le coronavirus.

FAUX. Des vaccins, des médicaments et des traitements de désintoxication contre le coronavirus sont proposés à la vente en ligne : ce sont évidemment des arnaques.  Aucun vaccin n’a encore été trouvé pour le moment.

 

Comme tu le vois, les rumeurs et fake news sont nombreuses et risquent encore de proliférer au cours de cette crise sanitaire.

Comment bien s’informer et éviter de croire n’importe quoi ? Le plus important, c’est de s’informer via des sources sûres.

En Belgique, le SPF santé a mis en place le site https://www.info-coronavirus.be/, tu peux y trouver des informations précises et vérifiées sur le Covid-19, ainsi que de nombreuses réponses fiables aux questions que tu te poses.

Autre source d’information sûre : le site de l’Organisation Mondiale de la Santé

Enfin, n’hésite pas à consulter notre FAQ Coronavirus : toutes les questions concernant plus particulièrement les jeunes y sont répertoriées, et les informations sont vérifiées par nos juristes.

 

 

 

 

Les différentes mesures prises pour venir en aide aux étudiants durant le confinement

Le Coronavirus a modifié la vie de nombreux belges. Parmi eux, il y a toi, étudiant en secondaire ou supérieur, qui te pose certainement des questions concernant ton job étudiant et l’impact économique que sa perte ou, au contraire, l’augmentation de son nombre d’heures prestées pourra avoir sur ta situation. Afin d’y voir un peu plus clair, Infor Jeunes fait un point sur les mesures prises afin de t’aider durant cette période particulière.

Concernant le job étudiant

Avant toute chose, rappelons les principes de base. Le statut étudiant est différent du statut des autres travailleurs car il présente certains avantages, à savoir :

  • Des cotisations sociales réduites pour autant que tu ne travailles pas plus de 475 heures par an ;
  • Le maintien de ton droit aux allocations familiales tant que tu ne dépasses pas les 240 heures de travail par trimestre (uniquement valable pour les étudiants de plus de 21 ans nés avant 2001 et ce, jusqu’à tes 25 ans – cette règle ne s’applique pas au 3ème trimestre de l’année civile) ;
  • L’exonération du paiement d’impôts tant que tu ne dépasses pas le seuil 12657,14€ de revenus sur l’année ;
  • Le fait de pouvoir rester fiscalement à charge de tes parents même en exerçant un job étudiant, et donc l’avantage de bénéficier d’une réduction d’impôts pour ceux-ci, également tant qu’un certain plafond de revenus n’est pas dépassé. Ce plafond dépend de ta situation familiale.

En raison de la crise du coronavirus, de nombreux étudiants sont amenés à travailler plus qu’en temps normal, notamment dans des secteurs comme l’alimentaire ou celui des soins de santé, car les équipes ont besoin d’être renforcées. Si c’est ton cas, il ne serait pas juste que tu sois pénalisé car tu travailles trop. Le gouvernement a donc pris des mesures pour éviter cela :

  • Les heures prestées durant les mois d’avril, mai et juin n’entreront pas en compte dans le calcul des 475 heures annuelles que tu ne dois pas dépasser pour continuer à bénéficier de cotisations sociales réduites ;
  • La limite des 240 heures par trimestre pour continuer à bénéficier des allocations familiales est suspendue jusqu’à la fin de l’année 2020, et ce pour tous les étudiants, même ceux nés avant 2001 (remarque : cet avantage n’est valable que pour les étudiants jobistes. Les étudiants sous statut indépendant ou salariés restent soumis à la règle des 240 heures).

Attention cependant, en ce qui concerne les impôts, les plafonds imposés pour que tu sois exonéré et pour que tu puisses rester à charge de tes parents restent, quant à eux, d’actualité pour le moment. Le SPF finances examine en ce moment la possibilité d’adapter cette règle.

Mais la situation actuelle peut également avoir eu pour conséquence de te faire perdre ton job étudiant ce qui peut entraîner des difficultés telles que le payement de ton loyer.

 

Concernant le logement étudiant

La première chose à faire si tu ne sais plus payer ton loyer, c’est de voir avec ton propriétaire s’il est possible de trouver un accord (suppression des charges de consommation, réduction ou fractionnement du loyer…). Dans la loi, il est prévu que tu peux rompre ton contrat de bail sans l’autorisation de ton propriétaire uniquement si tu donnes ton préavis avant le 15 mars (moyennant un préavis de 2 mois et une indemnité de trois mois de loyer à verser au propriétaire). Donc si ce dernier s’oppose à la rupture du bail, et que tu n’as pas donné de préavis avant le 15 mars, tu te trouves dans l’obligation de payer ton loyer jusqu’à la fin du bail.

Heureusement, pour éviter cette situation, une dérogation  te permet de résilier ton contrat dès la fin de ce mois d’avril. Si aucun arrangement à l’amiable n’a pas été trouvé et si toi ou tes parents parvenez à prouver une perte de revenu de minimum 15% en raison du confinement. Tu dois alors envoyer une lettre recommandée à ton propriétaire, lui stipulant ta décision de mettre fin à ton contrat de bail. Le délai de préavis est d’un mois. Il commence à courir le premier jour du mois qui suit celui lors duquel tu as remis ta décision de résiliation. Par exemple, si tu donnes ton préavis en avril, ton préavis commence le 1er mai et se termine le 31 mai. Attention, cette disposition ne sera valable que durant la durée du confinement.

Un modèle de préavis est disponible ici

Si tu n’as pas la possibilité de résilier ton bail et que tu éprouves des difficultés à payer ton loyer, tu peux t’adresser au CPAS afin de demander une aide sociale financière.

 

Concernant les études et l’organisation des examens

 

L’enseignement supérieur

 

    • Etudier à domicile

Autre impact du coronavirus et du confinement sur ta vie d’étudiant, la fermeture des établissements scolaires et universités. En effet, depuis plusieurs semaines, tu as été invité à poursuivre ton cursus en ligne à l’aide de différentes plateformes informatiques. Les établissements supérieurs ont donc mis en place des stratégies afin de t’accompagner au mieux durant cette période.

L’UCL propose un accompagnement à distance tant pour les difficultés académiques, qu’informatiques, personnelles ou encore administratives. Tu peux contacter beffroi-mons@uclouvain.be en cas de difficulté.

Les bibliothèques sont toujours fermées, mais l’ensemble des ressources sont accessibles en ligne, avec des permanences à distance pour t’apporter le support nécessaire dans ta recherche de documentation, notamment si tu dois travailler sur ton mémoire. Tu peux trouver plus d’informations sur la page Facebook.

L’UMons propose quant à elle de contacter veronique.feldheim[at]umons.ac.be si tu ne disposes pas d’un ordinateur ou sophie.devos[at]umons.ac.be si tu ne disposes pas d’une connexion Internet.

 

La Fédération Wallonie-Bruxelles a également lancé un plan d’équipement qui vise à l’acquisition de plus de 1000 ordinateurs reconditionnés. Ce projet devrait aboutir dans les prochains jours. Ces ordinateurs seront ensuite répartis entre les élèves qui en ont le plus besoin.

Concernant les hautes écoles, la plupart proposent également des services à distance tels que des services d’aide à la réussite via leurs plateformes en ligne ou leur page Facebook.

Dans tous les cas, si tu rencontres des difficultés que ce soit financière ou autre, tu peux contacter le service social de ton établissement qui pourra t’accompagner et te proposer des solutions. Dans certains établissements, une cellule psychologique est à ta disposition.

 

    • L’organisation des examens

La façon dont les examens vont se dérouler ainsi que la matière à connaître, t’ont normalement été communiquées au plus tard ce lundi 27 avril. Les évaluations à distance (oral et/ou par écrit) seront privilégiées.

Pour l’UMons, l’ensemble des fiches ECTS de chaque cours comprenant les modalités d’organisation des évaluations à distance est disponible en ligne.

Pour l’UCL, les dispositions d’évaluation pour chaque examen sont disponibles dans un cadastre des examens. Celui-ci reprend pour chaque cours la nature générale de l’évaluation. Il en revient aux enseignant.es de te communiquer la matière ainsi que les caractéristiques de l’évaluation.

Concernant les mémoires et travaux de fin d’études, une adaptation au cas par cas des objectifs de ces travaux est possible, compte tenu du fait que tu n’aies pas accès aux  bibliothèques et aux locaux nécessaires à la collecte de données.

Pour ce qui est des stages, une annulation et/ou une modification de programme est également envisageable.

 

L’enseignement de promotion sociale

Si tu suis l’enseignement de promotion sociale, plusieurs mesures ont également été prévues.

Si tu es régulièrement inscrit et que tu n’as pas pu suivre certains cours à cause du confinement, une exemption des droits d’inscription est prévue.

En ce qui concerne les épreuves intégrées et les stages, un prolongement de l’unité d’enseignement est envisagé jusqu’au 31 décembre.

Le laps de temps entre deux sessions pourra également être augmenté et il sera potentiellement possible de débuter une unité d’enseignement dont les prérequis n’ont pas encore été évalués.

La délibération se fera au cas par cas afin de ne pas te freiner dans tes projets.

 

L’enseignement secondaire

La reprise des cours est prévue selon deux phases. La première phase débuterait le 18 mai et permettrait aux élèves de 6e et 7e secondaire, c’est-à-dire les années certificatives ou qualifiantes, de reprendre les cours. La fréquentation serait limitée à dix par classe et à raison de maximum 2 jours par semaine. Il en est de même pour les élèves de forme 3 et 4 de l’enseignement spécialisé.

La deuxième phase débuterait le 25 mai et permettrait aux élèves de 2e secondaire de retrouver les bancs de l’école avec le même principe.

Remarque : des modifications seront également prises dans les prochains jours, nous restons attentifs à ce sujet et nous te tiendrons au courant.

Tu souhaites obtenir plus d’information sur ces diverses dispositions ? N’hésite pas à prendre contact avec nos services.

Journée de la Terre : les impacts positifs du coronavirus sur notre environnement

Tu le sais peut-être déjà, mais chaque année, le 22 avril est une journée un peu spéciale ! En effet, il s’agit de la journée de la Terre. Une journée qui met à l’honneur notre Terre et sa préservation. Et cette année 2020 est encore plus spéciale, car elle marque la 50ème édition avec pour thème, l’action climatique !

Pourquoi ce thème ? Parce qu’il s’avère que depuis plusieurs années le changement climatique représente le plus grand défi pour l’avenir de l’humanité. Grâce à cette journée d’importance internationale, depuis 1970, des actions en faveur de notre environnement, comme des lois ou encore la protection des espèces en voie de disparition, peuvent être mises en place.

L’édition 2020 est un peu spécifique, car en plus d’être la 50ème édition, elle s’organise dans le contexte un peu particulier. Celui du confinement lié à la lutte contre la propagation du Covid-19. Comme pour beaucoup d’autres événements, l’organisation de cette belle journée a dû s’adapter en remplaçant les rassemblements par 24 heures de mobilisation numérique. Un appel à la créativité, l’innovation ou encore l’ambition. Bien que le coronavirus nous oblige à garder nos distances, il ne peut pas nous empêcher de faire entendre nos voix ou encore d’agir !

Tu l’as peut-être vu passer ? La situation de confinement due au coronavirus a des impacts sur notre environnement. Mais pas de souci, on parle ici d’impacts POSITIFS !

Par exemple, en Italie, depuis le confinement et par conséquent la disparition des touristes du paysage et l’arrêt des bateaux à moteurs, les canaux de Venise ont vu une diminution de la pollution de l’eau la rendant plus claire et amenant même le retour des poissons. Ou encore, en Sardaigne, un dauphin a fait son apparition au bord du port de Cagliari.

L’organisme de recherche Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA), estime que les émissions de CO2 de la Chine ont diminué d’au moins un quart après deux semaines de confinement. Un fait qui peut être observé dans de nombreuses villes du monde entier suite à la fermeture des usines, de l’annulation des vols ou encore de la réduction des déplacements en voiture. La qualité de l’air s’est fortement améliorée et d’ailleurs le « nuage de pollution » se trouvant au-dessus de la Chine a presque disparu comme le démontrent les cartographies de la NASA.

L’Inde aussi a vu les effets du coronavirus sur l’environnement. Comme la Chine, après deux semaines de confinement, les effets positifs étaient déjà visibles. En effet, le brouillard de pollution s’est vu diminuer pour laisser apparaître l’Himalaya.

Des effets positifs qui confortent l’idée qu’une autre voie, une manière différente de vivre est possible. En effet, depuis le confinement, bon nombre de citoyens privilégient le circuit court, pour leur consommation alimentaire. Des changements de comportements avec un impact positif, qui sont certes dus à la crise sanitaire que nous traversons, mais qu’il serait peut-être bon de ne pas oublier une fois la situation rétablie.

D’ailleurs, même si le coronavirus a provoqué l’annulation des manifestations pour le climat dans les rues qui avaient touché nombres de jeunes, la mobilisation s’est adaptée et se manifeste de manière numérique. Alors que ce soit au travers de la mobilisation pour le climat, par le changement d’habitudes ou encore avec la journée de la Terre, chacun peut apporter sa pierre à l’édifice et ensemble, les choses peuvent changer.

Plan d’attaque contre les violences intrafamiliales

Suite au confinement, les différents services d'aide aux victimes ont constaté une hausse du nombre de plaintes pour violences intrafamiliales. Pour y faire face, divers dispositifs sont mis en place pour informer et venir en aide aux victimes.

Une campagne de communication et de sensibilisation aux violences conjugales a été lancée ce lundi 13 avril par la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Wallonie, la Région de Bruxelles-Capitale et la COCOF. Cette campagne est déclinée en télévision, radio et réseaux sociaux. Elle nous informe de la disponibilité des différents services à disposition des victimes de violence conjugale.

Le numéro d’urgence est le 0800/30.030.

Un chat de discussion est également accessible sur le site Ecoute violences conjugales (du lundi au vendredi, au moins 6h/jour entre 9h et 19h). Le numéro est accessible pour les victimes, les auteurs mais aussi les professionnels.

Cette campagne est également diffusée en néerlandais via Bruzz (numéro 1712 et 1712.be) et se veut accessible à tous, comprenant les personnes sourdes et malentendantes.

Des brochures à destination des migrants sont également disponibles et téléchargeables sur le portail de l’action sociale Wallonie

Pour rappel, voici les autres numéros/ contacts d’urgence : 

  • Urgence médicale : 112
  • Besoin de protection (police) : 101
  • Violence sexuelle : 04 284 35 11 (Liège) 02 535 45 42 (Bruxelles) 09 332 80 80 (Gand) ou par chat
  • Idées suicidaires : 0800 32 123
  • Violence conjugale : 0800 30 030 ou par chat
  • Risque d’adopter des comportements violents : www.asblpraxis.be
  • Violence sur un enfant (sos enfant) : 103

Et à Mons ?

Le CPAS de la Ville de Mons, en partenariat avec l’UPHOC (Union Pharmaceutique du Hainaut Occidental et Central), met en place le dispositif « Parlez-en à votre pharmacien » qui permet d’apporter une aide aux victimes de violence conjugale. Cette mesure permet à l’ensemble des pharmaciens des 19 communes du Grand Mons de devenir des relais entre les victimes et la structure Violence Intra Familiale du CPAS de la ville de Mons.  Les pharmaciens peuvent donc relayer les appels à l’aide des victimes vers le service VIF (violences intrafamiliales) qui héberge, dans l’urgence, les femmes victimes de violences ainsi que leurs enfants et propose un accompagnement psycho-socio-éducatif. Le numéro d’appel du VIF est le 065/39.72.70

Concernant les centres de planning familial de Mons, les Arbas travaillent à bureau fermé mais restent disponibles par téléphone du lundi au vendredi de 9h à midi. Leur numéro est le 065/ 31.49.00. Les demandes de rendez-vous psychologiques par téléphone sont toujours possibles durant ces permanences. La permanence téléphonique pour les questions médicales est le mardi de 12h30 à 14h30.

La Famille Heureuse reste disponible par mail et par téléphone au 065/33.93.61.

Enfin, le planning des FPS reste disponible par téléphone au 068/84.84.58 et continue les consultations IVG.

Enseignement supérieur : dispositions pour la fin de l’année académique

Enseignement supérieur : dispositions pour la fin de l’année académique

De nombreuses dispositions ont été adoptées par le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, et des clarifications ont été apportées : faisons le point.

Session de juin : les étudiants devront être fixés pour le 27 avril au plus tard.

Les examens de juin sont maintenus, mais à l’heure actuelle, il n’est pas possible d’affirmer qu’ils seront organisés au sein des Hautes Ecoles et Universités. Cela dépendra des prochaines directives du Conseil National de sécurité et des choix de chaque établissement. Cependant, pour ne pas rester dans le flou, les étudiants devront être fixés sur divers points, au plus tard pour le 27 avril :

 

La date des examens

  • Le contenu de chaque évaluation (contenu qui doit d’ailleurs être adapté en fonction des cours qui auront pu être suivis en présentiel et/ou à distance) ;
  • Les conditions pratiques de l’évaluation (présentiel, à distance ou mixte).

À l’université, une semaine blanche sera organisée entre la fin des activités d’apprentissage et les examens. En haute école, par contre, cela n’est pas encore confirmé.

 

Le prolongement de l’année académique

L’année académique pourra être prolongée afin de récupérer le « retard » dû à la crise. Un délai maximum a été établi pour cet éventuel prolongement de l’année académique : il ne pourra pas aller au-delà du 10 juillet.

 

Les reports possibles

En dernier recours et dans l’intérêt des étudiants, les établissements peuvent reporter une partie des activités pédagogiques (cours, stages, travaux, mémoires) sur le troisième quadrimestre (juillet, août et septembre) Cela doit notamment permettre aux étudiants qui devaient être diplômés cette année de l’être effectivement, et de ne pas perdre de temps.

Toujours en dernier recours et uniquement pour les étudiants en dernière année, la session peut être prolongée de 4 mois et demi maximum. Cette mesure a pour but de permettre à cet étudiant de finir son année académique(et donc ses études) sans devoir s’inscrire à la prochaine et payer à nouveau des frais d’inscription.

 

Les stages

Il faut différencier deux types de stages, car les dispositions ne sont pas les mêmes :  les stages dits « traditionnels » et les stages pour professions règlementées (dentiste, médecin, vétérinaire, pharmacien, infirmier responsable de soins généraux, sage-femme, architecte).

 

  • Pour les stages « traditionnels »

La FWB invite les jurys à remplacer ou compléter le stage par des activités pédagogiques alternatives. Si ce n’est pas possible, plusieurs possibilités ont été avancées :

 

    • Report sur le 3ème quadrimestre,
    • Report sur le 1er quadrimestre de l’année académique 2020-2021,
    • Report du stage sur le parcours académique de l’étudiant 2020-2021,
    • Octroi d’une dispense si l’étudiant a déjà réussi au moins 75% du volume du stage prévu par la réglementation.

 

  • Pour les stages concernant les professions réglementées

L’accès aux professions concernées étant strictement réglementé, il est conseillé aux établissements de maintenir ou reprendre les activités de stage en donnant priorité aux étudiants qui devraient être diplômés cette année, afin de ne pas retarder leur entrée sur le marché du travail. Cependant, la poursuite du stage est parfois impossible. Lorsque c’est le cas, plusieurs possibilités ont été avancées :

 

    • Récupérer certaines heures de stage non-prestées durant la suite des études (lorsqu’il ne s’agit donc pas de la dernière année de l’étudiant) ;
    • Étaler les périodes de stage sur le 3ème quadrimestre ;
    • Élargir le nombre d’heures journalières où l’étudiant peut être en stage afin de compenser plus rapidement les heures de stage non prestées ;
    • En dernier recours, la prolongation de session (comme évoquée dans le point « Les reports possibles) peut être invoquée.

 

La valorisation du volontariat en heures de stage

De nombreux étudiant se portent volontaires pour venir en aide aux hôpitaux et centres de soins. Les jurys sont invités à examiner la possibilité de valoriser ce volontariat en tant qu’heures de stage ainsi que les compétences acquises durant cette période. Cependant, il faut pouvoir démontrer :

 

  • L’adéquation entre la nature des tâches effectuées et celles qui sont prévues par la législation relative aux stages,
  • L’existence d’un encadrement pédagogique.

 

Les TFE et mémoires

En cette période de crise sanitaire, l’accès aux bibliothèques, aux labos et aux salles informatiques est limité, voire même interdit, et la collecte de données sur le terrain est plus difficile, ce qui peut compliquer la rédaction d’un travail de fin d’études. Pour cela, il est demandé aux promoteurs et aux établissements d’évaluer, au cas par cas, si une adaptation des objectifs à remplir n’est pas opportune.

 

Les examens d’entrée (médecine et dentisterie)

L’examen d’entrée en médecine et dentisterie prévu le 3 juillet est annulé. La première épreuve aura finalement lieu le 28 août et la deuxième le 14 octobre.

Billet : les différentes formes d’implication citoyenne

Après avoir voté, tu as peut-être le sentiment que ton implication dans la vie politique en tant que citoyen s’arrête là et ça peut être frustrant ! Sache toutefois qu’il existe plusieurs manières de continuer à t’investir en tant que citoyen, que ce soit via des procédures dites « institutionnalisées », ou des moyens moins officiels. Infor Jeunes fait le point pour toi !

Moyens institutionnalisés

Tu souhaites davantage t’investir dans la vie politique? Il existe plusieurs moyens pour participer à l’élaboration des textes officiels.

Interpellation des politiques

Ce premier moyen d’action te permet d’interpeller le collège communal ou provincial (pouvoir exécutif) directement sur leurs projets. Tu peux ainsi poser toutes les questions liées aux compétences qui dépendent de ta commune ou de ta province lors des conseils communaux ou provinciaux (pouvoir législatif). Tu dois donc bien poser tes questions au collège lors du conseil. Attention, tu dois avoir 18 ans pour pouvoir interpeler des politiques.

Conseils consultatifs

Le conseil communal ou provincial peut instituer un conseil consultatif. Celui-ci a pour mission de faire participer un groupe de citoyens qui rédigent des avis sur une ou plusieurs thématiques. Renseigne-toi régulièrement sur les appels à candidature lancés par ta commune ou ta province à cet effet. Il n’y a aucune limite d’âge.

Consultations populaires

Tu peux également participer ou initier une consultation populaire, si tu as plus de 16 ans. Il s’agit d’un mécanisme de vote par lequel on demande à la population de donner son avis en répondant à une question par « oui » ou par « non ». La consultation populaire peut être organisée au niveau communal, provincial ou même régional. Sache toutefois qu’elle n n’a pas de force contraignante pour le politique, ce qui signifie que l’autorité n’est pas liée par les résultats et qu’il lui revient d’y donner les suites qu’elle juge utiles.

Moyens non-institutionnalisés

Dans ta vie de tous les jours, tu peux vouloir prendre certaines initiatives qui sont de véritables implications citoyennes.

Modification de ton mode de vie

Dans ta vie quotidienne, tu peux prendre des décisions politiques indirectes (comme par exemple, prendre le vélo plutôt que la voiture pour te rendre à l’école) pour exprimer certaines de tes opinions.

Contestation citoyenne

Les politiques prennent parfois des décisions pour lesquelles tu souhaites montrer ton soutien ou ton opposition. Dans ce cas, tu peux participer à des rassemblements où tu défendras ou dénonceras ton opinion politique. Tu peux également aller un pas plus loin en revendiquant ton droit de grève, en arrêtant de travailler ou d’aller à l’école.

Diverses implications citoyennes

Enfin, tu peux également t’investir dans un groupe, qui peut être une association, un groupe sportif, un syndicat, ou un parti politique et qui te permet de défendre ou d’organiser des projets transmettant tes valeurs et tes idées.

Plus d’infos ?

Envie de devenir animateur pour enfants ? Passe le brevet !

Chaque année durant les congés scolaires, de nombreuses communes et ASBL organisent des stages et des vacances pour enfants. Tu as 16 ans ou plus et tu aimes t’occuper d’enfants ? Alors pourquoi ne pas devenir animateur-trice et t’investir dans un domaine amusant et gratifiant ?

Si tu suis déjà des études en agent d’éducation ou en techniques d’animation, tu connaitras déjà une partie des contenus, mais la formation te permettra de t’ouvrir à une autre approche du métier et de parfaire tes connaissances… avec un brevet à la clé !

Comment s’organise la formation au brevet ?

Selon l’organisme de formation, les manières de faire sont différentes, mais il y a un certain nombre de points communs. Tout d’abord, la formation au brevet se compose toujours de plusieurs modules, organisés chaque année durant les congés scolaires ou en weekends : tu peux donc la suivre en parallèle de tes études, pas besoin de tout arrêter !

La formation a également la particularité de se dérouler en résidentiel, c’est-à-dire que tu loges sur place avec les autres stagiaires, venus de toute la Fédération Wallonie-Bruxelles. Enfin, la formation a une durée de 300h, ce qui correspond en moyenne à 15 jours de «théorie» et 15 jours de stage pratique. Tu as droit à un délai de trois ans maximum pour réaliser l’ensemble la formation, mais il est souvent possible de la terminer plus vite : en deux ans, un an, voire parfois six mois selon l’organisme !

Outre la durée, d’autres éléments peuvent varier d’un organisme à l’autre : le nombre de modules ou de stages pratiques, le prix, les lieux, les conditions d’accès, ou encore la possibilité ou non de choisir ses périodes de formation. N’hésite pas à te renseigner pour trouver la formule qui te convient le mieux !

Une formation pour apprendre autrement

Participer à la formation au brevet est aussi l’occasion d’expérimenter d’autres façons d’apprendre que celles généralement employées à l’école.
Les organismes habilités ont en effet comme mission de sensibiliser les stagiaires aux méthodes dites d’éducation permanente.

Concrètement, il s’agit de te rendre au maximum acteur de ta formation. Comment ? En t’incitant à donner ton avis et à (te) poser des questions, en utilisant le jeu pour aborder la théorie, en t’exerçant à créer et à animer des activités, en t’apprenant à t’autoévaluer, etc.

Quels sont les débouchés ?

Comme dit plus haut, le brevet est la qualification idéale pour travailler dans les centres de vacances pour enfants organisés durant les congés scolaires (plaines, séjours et camps) : tu seras donc prioritaire, voire même recherché ! Par ailleurs, si tu souhaites faire un métier en lien avec l’enfance, la formation au brevet est un bon moyen de te tester et de voir si ça te plaît avant de te lancer dans un bachelier…

Enfin, que ce soit dans le secteur social, culturel, enseignant, jeunesse, aide à la jeunesse, et même de manière générale, le brevet te permet également de booster ton CV et peut t’aider à décrocher plus facilement un emploi !

Alors, prêt à vivre cette aventure ?

Billet rédigé par notre partenaire CJLg

Tout savoir sur le statut étudiant

Tu as certainement déjà entendu parler du statut de chômeur, d’indépendant, d’employé, d’ouvrier et de l’étudiant. Comme tu le sais, avoir ce statut te permet de bénéficier de certains avantages non négligeables. Il est donc primordial pour toi de comprendre ses règles et ses particularités. Infor Jeunes t’en dit plus !

Une notion assez fluctuante

Allons droit au but : ce statut n’existe pas dans la loi ! Néanmoins, être étudiant signifie que ton activité principale est d’étudier. Pour cette raison, tu dois être inscrit dans une école et fréquenter les cours de manière régulière et assidue. Mais attention, la définition de ce statut diffère pour les lois sociales.

Le contrôle des Lois Sociales

Selon eux, pour pouvoir exercer un job étudiant, il faut que tes études constituent ton activité principale et qu’elles passent en priorité. Ton job étudiant est donc une activité accessoire au second plan. Pour pouvoir être reconnu comme « étudiant » tu dois répondre à trois conditions :

  1. Être inscrit dans un établissement scolaire d’enseignement secondaire ou supérieur à temps plein. Attention, tu ne pourras pas être reconnu comme étudiant si tu suis des cours d’enseignement à temps partiel comme des cours du soir (hors horaire décalé) ou une autre forme d’enseignement à horaire réduit ;
  2. Suivre une formation en alternance à condition que ton job se fasse en dehors de tes heures de stage ET chez un autre patron (à l’exception des mois de juillet et août) ;
  3. Ne pas recevoir d’allocations de chômage ou d’insertion.

Au niveau des allocations familiales

Tout d’abord, sache que les allocations familiales sont versées de manière inconditionnelle jusqu’à l’âge de tes 21 ans. Au-delà, pour pouvoir continuer à en bénéficier en tant qu’étudiant, tu dois respecter ces trois règles :

  1. Fréquenter une école
    Tu dois être inscrit à minimum 17 heures de cours par semaine dans l’enseignement secondaire ainsi que fréquenter les cours et ne pas arrêter ton cursus. Dans l’enseignement supérieur, tu dois être inscrit à 27 crédits (ECTS) par an au 30 novembre de l’année académique concernée ;
  2. Respecter un certain nombre d’heures de job étudiant
    Tu ne peux pas dépasser le maximum de 240 heures par trimestre. Cette règle ne s’applique pas lors du troisième trimestre dans le cas où tu continues des études l’année suivante ;
  3. Être vigilant par rapport à l’alternance
    Si tu es en contrat d’alternance (CEFA, IFAPME), tu ne peux pas percevoir plus de 551,89€ bruts par mois. Ce montant concerne tes indemnités de formations et ton salaire de jobiste.

Au niveau de la mutuelle

En tant qu’étudiant tu restes « personne à charge », c’est-à-dire que tu continues à bénéficier des avantages de la mutuelle de tes parents (organisme privé ou CAAMI). Cela est valable jusqu’à tes 25 ans, jusqu’au moment où tu te lances dans la vie professionnelle ou dès que tu touches des allocations de chômage/insertion.

Bien entendu, d’autres organismes sont compétents en la matière. Si tu souhaites en savoir plus, n’hésite pas à prendre contact avec Infor Jeunes ou consulte la brochure « Action Job Etudiant » sur notre site web.

Plus d’infos ?

Puis-je quitter mon kot en cours d’année ?

Oui, tu as la possibilité de mettre fin à ton bail étudiant avant son terme, mais certaines règles sont à respecter (attention, ce qui suit est valable en Wallonie)

Si tu souhaites mettre fin à ton bail avant l’échéance de celui-ci, tu devras :

  • respecter un préavis d’au moins 2 mois,
  • et verser une indemnité de 3 mois de loyer au propriétaire.

Cette indemnité n’est pas due  dans les situations suivantes :

  • Tu ne poursuis pas tes études (irrecevabilité, refus ou abandon attesté par ton établissement).
  • Tu cèdes ton bail (avec accord du bailleur).
  • Un de tes parents ou une personne responsable de ton entretien décède.

Attention, le préavis ne peut pas être donné après le 15 mars sauf dans la dernière hypothèse. Le délai de préavis prend cours le 1er jour du mois qui suit le mois durant lequel le congé est donné. (exemple : tu envoie ton préavis le 08 février > il prendra cours le 1er mars).

Tu souhaites quitter ton kot et tu veux en savoir plus ? N’hésite pas à prendre contact avec nos services !