Le bail étudiant et le bail de colocation

Qu’est ce que le bail étudiant ?

Un bail étudiant est un contrat la location d’un logement qui lie un.e étudiant.e  et un.e propriétaire dans le cadre de l’accomplissement de ses études.

Chacun des contrats portera mention qu’il est fait en trois exemplaires et devra être daté et signé par les parties

Le législateur a conçu ce type de contrat en vue de tenir compte du parcours estudiantin (annulation d’inscription, refus d’inscription, changement d’orientation, stage dans une autre ville, séjour en Erasmus…)

si tu entres dans les conditions pour conclure ce type de contrat, tu dois absolument pouvoir communiquer la preuve de ton statut étudiant.e auprès de ton/ta propriétaire par la biais  d’une attestation d’inscription régulière dans ton établissement scolaire.

De plus, le propriétaire ne peut pas te proposer ou t’imposer un bail de droit commun à la place du bail étudiant.  Cependant, si tu souhaites te domicilier dans ton logement étudiant, à ce moment-là, ta situation est différente. N’hésite pas à venir nous demander plus d’information lors de nos permanences.

Le bail de colocation permet à plusieurs personnes de vivre sous le même toit (généralement dans une maison ou un appartement). Elle permet un gain financier (division du loyer, des charges…). Elle offre également un espace de vie plus grand et agréable.

Lorsque tu signes ce type de contrat, tu devras également signer un pacte de colocation qui contiendra plusieurs éléments ( répartition du loyer, des charges, l’inventaire de biens les meubles…)

Une autre particularité réside dans le principe de solidarité : tous les colocataires sont responsable de l’ensemble des obligations du contrat :

  • Si un.e colocataire ne paie pas son loyer, le/la propriétaire peut le réclamer à n’importe quel.le autre colocataire.
  • Le/la colocatiare qui a payé la part du loyer d’un.e autre peut se retourner contre ce.tte dernier.ère afin d’en obtenir le remboursement.
  • Si le/la propriétaire envoie une lettre de mise en demeure à l’un.e des colocataire, elle vaut pour l’ensemble des autres.

Que doit contenir un bail étudiant ?

  • L’identité des parties contractantes (noms, prénoms, domicile, date et lieu de naissance)
  • La date de prise en cours et sa durée
  • Le type de bail
  • La désignation de tous les locaux et/ou de parties d’immeuble qui font l’objet de la location
  • Le montant du loyer hors charge
  • Le montant et la nature des charges communes éventuelles
  • Le montant et la nature des charges privatives si celles-ci ont un caractère forfaitaire
  • L’indication du caractère forfaitaire ou provisionnel des charges privatives et communes éventuelles.
  • Le mode de calcul des charges et la répartition effectuée (dans le cas d’immeubles à habitations multiples et si le montant des charges n’est pas forfaitaire)
  • L’existence de compteurs individuels ou collectifs
  • La date du dernier certificat PEB ainsi que l’indice de performance attribué au bien loué
  • L’existence d’un pacte de colocation. Il s’agit d’un document obligatoire qui devra au minimum contenir la manière dont le loyer et les charges seront répartis entre les coloc et l’inventaire des meubles. Ce pacte implique que toi et les colocataires seront tenu(e)s solidairement envers le/la propriétaire pour toutes les obligations qui découlent du contrat de bail.

Tu peux emporter le contrat pour l’examiner si tu le souhaites. Il est important de bien lire un contrat avant de le signer. N’hésites donc pas à venir au centre InforJeunes si tu souhaites un deuxième regard  sur ton contrat de bail, nous nous ferrons un plaisir de t’aider !

Enregistrement du bail

Le/la propriétaire est tenu.e de faire enregistrer le bail d’un immeuble affecté exclusivement à l’l’habitation d’une famille ou d’une personne seule dans les deux mois qui suivent la signature du bail.

S’il/elle n’a pas rempli cette obligation, tu peux enregistrer le bail (sans y’être obligé). L’enregistrement est gratuit. Si ton/ta propriétaire dépasse ce délai pour enregistrer le bail, il/elle risque une amende. En tant que locataire, tu ne risques rien.

Date de publication : 24 juin 2022

10 trucs et astuces indispensables pour un festival au top !

Rock Wechter, Dour Festival, Pukkelpop, Ardentes ou encore Esperanzah, le retour du soleil et l’arrivée des vacances riment avec saison des festivals. Alors que tu sois novice ou festivalier chevronné, on te donne ici les 10 trucs et astuces indispensables pour passer un festival au top !

1. Le Spot idéal pour planter ta tente :

Bien choisir son spot dans le camping c’est trouver le coin facilement accessible qui n’est ni trop proche ni trop loin des sanitaires et de l’entrée du site. En effet, dormir à côté des toilettes peut être désagréable mais marcher 5 km pour s’y rendre la nuit peut l’être tout autant.

Les campings étant vite pris d’assaut, on te conseille d’arriver tôt pour avoir le choix de ton emplacement mais aussi éviter les longues files à l’entrée. En plus de te suggérer une tente « 2 secondes » facile à installer et à ranger, n’oublie pas de prévoir un sac de couchage et un tapis de sol ou matelas gonflable. Pense également à prendre une indispensable lampe de poche pour (re)trouver ta tente une fois la nuit tombée.

2. Côté look :

Oublie le costume trois pièces car la foule, la transpiration et la poussière auront raison de lui donc si tu ne veux pas le ruiner, opte plutôt pour des vêtements confortables et pratiques que tu ne crains pas de salir. Pareil pour les chaussures : privilégie le confortable et pratique (randonnée ou basket) plutôt que l’esthétique dernier cri si tu veux éviter les ampoules. Entre marcher, sauter et danser, tes pieds seront mis à rude épreuve !

3. Pluie et soleil :

Ça semble évident … et pourtant le meilleur moyen de s’y préparer c’est de consulter la météo en préparant ton sac ! Pour la pluie une bonne vieille paire de bottes en caoutchouc et un K-way devraient suffire. Et pour le soleil prévoit de préférence un short ou un pantalon léger plutôt qu’un jean (le jean tient chaud et met du temps à sécher…) avec un couvre-chef pour éviter les coups de soleil. Complète ton style en n’oubliant pas ta plus belle paire de lunettes de soleil ainsi que de la crème solaire !

4. S’hydrater jusqu’à plus soif :

Entre le soleil qui tape, les bières qui coulent à flot ou encore le manque de sommeil, bien s’hydrater s’avère essentiel si tu veux éviter pas mal de déconvenue. Beaucoup de festivals proposent des points d’eau potable, on te conseille donc de prendre une gourde ou un camelbak que tu pourras remplir sur place. Sache aussi que les contenants en verre sont interdits pour des raisons évidentes de sécurités et que certains festivals confisqueront à l’entrée les capuchons des bouteilles plastiques. Petite astuce sympa : pense à congeler des bouteilles d’eau avant le festival, en plus d’avoir de l’eau fraiche elles pourront aussi garder ton frigo box frais ! 😉

5. Se nourrir :

Tu pourras trouver facilement de quoi te restaurer sur place mais attention, ça peut représenter un certain budget. Tu peux aussi emmener ta nourriture en privilégiant les aliments secs qui ne craignent pas trop la chaleur : barre de céréales, fruits (secs), nourriture lyophilisée… . Pour les plus motivés, un camping gaz et une casserole pour cuisiner ainsi qu’une glacière feront de toi le Philippe Etchebest du camping.

6. Premiers soins :

Bien que les festivals aient tous des postes de secours, mieux vaut prévenir que guérir ! Pense donc à repérer les stands de secours en arrivant et prévois une petite trousse contenant : sparadraps, désinfectant, anti vomitif, antidiarrhéiques, compeed… en plus de tes médicaments habituels (puff, anti-allergique, …). Pense aussi aux contraceptifs, on ne sait jamais !

7. Et l’hygiène :

Comme pour le reste, inutile de s’encombrer avec la moitié de ta salle de bain, l’indispensable suffira : brosse à dents et dentifrice, déodorant, gel douche ou savon sec avec un essui. Il y a des douches en festival mais on te conseille d’y aller tôt ou pendant un concert qui t’intéresse moins afin d’éviter les files. Dans le pire des cas, prévois au minimum des lingettes pour te nettoyer car tout le monde n’a pas forcément envie de profiter de ton odeur corporelle après 3 jours de festival 😉

8. En toute sécurité :

Malheureusement les voleurs n’épargnent pas les festivals, évite donc de laisser des objets de valeur dans ta tente et privilégie plutôt un petit sac en bandoulière ou une pochette étanche à mettre autour du cou. N’oublie évidemment pas d’y mettre tes papiers d’identité et suffisamment d’argent pour ton festival.

9. La bonne appli :

La plupart des festivals disposent de leur propre application sur laquelle tu pourras trouver la programmation, un plan du site ainsi que de l’information sur les artistes. Certaines d’entres elles permettent même d’écouter les artistes ou de préparer ton planning pour le festival. N’oublie donc pas de charger ton gsm et de prendre une batterie mobile si tu en as 😉

10. Peace :

L’objectif premier reste quand même de passer un bon moment en écoutant de la musique. N’oublie donc pas ta bonne humeur et garde à l’esprit que même si tout ne se passe pas comme prévu, ce sont parfois les imprévus qui seront tes meilleurs souvenirs !

Bon festival ! 😉  

Un job d’été à l’étranger ? Quel impact sur tes droits sociaux ?

Partir jobber à l’étranger tout en conservant ses allocations sociales, est-ce possible ? Oui, à condition de conserver ta résidence en Belgique et d’effectuer certaines démarches auprès de différents organismes de la sécurité sociale (ONEM, Mutuelle, Caisse d’allocations familiales, etc.). Attention, la dispense ou l’autorisation de l’organisme doit être obtenue avant de partir à l’étranger.

Qu’en est-il de ton droit aux allocations familiales ?

Tu dois tout d’abord envoyer un mail à ta caisse d’allocations familiales pour l’informer de ce job presté à l’étranger durant tes vacances.  Les coordonnées de la personne qui s’occupe de ton dossier se trouvent sur les courriers de la caisse.

Jusqu’au 31 août de l’année de tes 18 ans, tes allocations familiales te sont versées quel que soit le nombre d’heures prestées en tant qu’étudiant jobiste.

A partir de 18 ans, certaines situations font obstacle à ton droit aux allocations familiales. Ainsi donc, tu ne peux pas travailler plus de 240h/trimestre (on ne tient compte ici que des contrats de travail hors contrats d’étudiant).

Que ce soit en Belgique ou à l’étranger, si tu termines tes études en juin, tu peux encore faire un job d’étudiant pendant les vacances d’été de la même année.

Attention, ton droit aux allocations familiales s’arrête d’office à la date anniversaire de tes 25 ans, quelle que soit ta situation.

Plus d’infos ? Contacte FAMIWAL, la caisse publique wallonne d’allocations familiales – 0800/13.008 – www.famiwal.be

Qu’en est-il pour ta mutuelle ?

Avant de partir, il est important que tu consultes ta mutuelle afin qu’elle puisse te fournir un maximum de renseignements sur les soins, les modalités de remboursement et les structures de santé du pays de séjour.

Selon le pays dans lequel tu te rendras, tu devras remplir un formulaire auprès de ta mutuelle ou demander la carte européenne d’assurance.

Sache également que tu resteras sous la mutuelle de tes parents tant que tu n’as pas 25 ans et que tu continues à bénéficier des allocations familiales. Dès lors, si tu travailles plus de 475 heures par an comme jobbiste, tu risques de devoir t’affilier à ta propre mutuelle.

Et le stage d’insertion professionnelle ?

Puisque tu seras toujours étudiant(e), tu ne pourras a priori pas commencer ton stage d’insertion professionnelle. Celui-ci est en effet incompatible avec des études.

S’il s’agit en revanche de tes dernières vacances d’été et que tu ne comptes plus poursuivre d’études l’année d’après, il est possible que le Forem accepte de comptabiliser ce job étudiant dans le stage d’insertion professionnelle. Pour ce faire, il faudra nécessairement que tu obtiennes une dispense de l’Onem pour que le voyage à l’étranger soit comptabilisé dans le stage. Prends contact avec l’Onem avant ton départ pour demander cette dispense.

Qu’en est-il des cotisations de solidarité ?

Si tu restes dans l’Espace économique européen[1], le fonctionnement de la sécurité sociale sera celui du pays dans lequel tu effectues ton job étudiant. Le paiement des cotisations sociales sera donc prélevé en faveur du pays d’accueil et aucune cotisation de solidarité ne sera due en Belgique.

En dehors de l’Espace économique européen, il faudra vérifier si un accord a été signé entre la Belgique et ce pays afin de connaitre les règles applicables.

Les jours prestés à l’étranger n’auront en principe pas d’incidence sur le quota de 475 heures en Belgique. Tu auras donc toujours droit aux 475 heures de cotisations de solidarité lors de ton retour en Belgique.

Prends contact avec l’ONSS pour obtenir des renseignements complémentaires.

Quid des impôts ?

Concernant tes impôts, le pays dans lequel tu devras payer ceux-ci dépendent de ton lieu de domiciliation.

Si tu restes domicilié(e) en Belgique, tu devras déclarer tes revenus (perçus en Belgique et perçus à l’étranger) à l’Etat belge. Pour t’éviter d’être imposé deux fois, des accords ont été conclu entre la Belgique et certains pays afin de déterminer lequel peut prélever l’impôt.

Si tu te domicilies à l’étranger, tu seras uniquement soumis à l’impôt du pays en question.

Informe-toi auprès du SPF Finances si tu souhaites en savoir davantage.

Maintenant que tu disposes de tous les renseignements utiles, nous n’avons plus qu’à te souhaiter un bon voyage ! 🌍 🚄 ✈️


[1] L’Espace économique européen comprends les 27 pays de l’Union européenne ainsi que la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein.

Comment trouver ton logement étudiant ?

Afin de trouver ton futur nid douillet, cible ta recherche selon tes besoins, tes ressources financières et le type de logement que tu veux occuper.

Voici différents types de logement possible :

  • L’internat :

Il permet d’avoir une chambre privée tout en gardant un cadre de vie collectif. Ce type de logement permet de garder un encadrement. Tu peux toujours te diriger vers un membre de l’équipe éducative au besoin.

  • Les logements universitaires :

Ce sont souvent les logements les plus prisés et les plus vite complets. Les universités et hautes écoles n’ont que peu de chambres et à un prix attractif. Cela demande donc d’être rapide. Il est possible d’introduire une demande de logement au cours du premier trimestre de l’année civile précédant le début de l’année académique.

  • Kot : chambre individuelle qui peut être meublée ou non avec des espaces communs (wc, cuisine et/ou salle de bain)
  • Kot à projet (KAP) : C’est un immeuble à kots qui regroupe généralement une dizaine d’étudiant.e.s autour d’un projet commun dans un domaine particulier (culture, environnement, sport…) Les kotteur.euse.s doivent consacrer du temps au projet : mise en place de services, organisation d’activités, sensibilisation à une cause…. Cela demande aux kotteur.euse.s d’y consacrer du temps.

 

  • Les logements intergénérationnels :

Ce logement te propose d’obtenir un logement souvent plus grand et plus confortable, pour une plus petite somme d’argent, moyennant de vivre avec un sénior.

Pour diminuer encore plus le prix du logement, il est possible d’apporter une aide ou des services au quotidien en fonction de tes disponibilités.

 

  • Les logements privés

Tu prendras contact directement avec le propriétaire et il n’y aura pas d’accompagnement pédagogique.

  • Chez l’habitant : Il existe des propriétaires qui aménagent un espace dans leur logement pour accueillir un.e ou plusieurs étudiant.e.s. Ils mettent à disposition une chambre privée avec espaces communs.

Ce type de logement permet d’offrir un loyer moins onéreux

  • La colocation : Elle te permet de pouvoir vivre en communauté avec des personnes que tu connais déjà (ou pas). Les charges liées au logement seront divisées par le nombre d’étudiant.e.s vivant dans ce logement.
  • Kot : chambre individuelle qui peut être meublée ou non avec des espaces communs (wc, cuisine et/ou salle de bain)
  • Studio : espace individuel meublé ou non avec toilettes, salle de bain et cuisine intégrées.
  • Appartement : espace individuel avec un plus grand nombre de pièces.

 

 

Pistes pour trouver un logement :

  • Service logement des hautes écoles et universités

Les établissements d’enseignement supérieur peuvent être contactés lors de ta recherche de logement. Certains d’entre-deux disposent de leurs propres résidences et kots. Ils peuvent aussi avoir une base de données privée

  • Le service logement d’Inforjeunes 

 

  • Le service 1 toit 2 âges

 

  • La recherche sur internet 

Certains sites permettent un accès à un grand nombre de logements tel que :

 

  • Les annonces dans les journaux

Certains propriétaires publient leurs logements dans la presse locale, régionale ou nationale ainsi que dans les revues spécialisées du secteur immobilier.

  • Les agences immobilières

Ils peuvent te proposer des logements que tu n’aurais peut-être pas encore aperçus. Ils sont là pour faciliter ta recherche.

  • Sillonner les rues

Certains propriétaires préfèrent rechercher leur locataire par eux-mêmes en plaçant une affichette « à louer » sur leur façade. N’hésite pas à te promener en ville à la recherche de ta perle rare !

ATT : Toutes les annonces ne peuvent pas être contrôlées, Certains peuvent paraître suspectes, la vigilance est donc de rigueur. Par exemple, tu dois te méfier lorsqu’un.E propriétaire te demande une somme d’argent pour pouvoir visiter un logement.

  • Le bouche à oreille

Parle à un maximum de gens que tu recherches un logement. Il se pourrait qu’ils aient une connaissance recherchant un.e locataire.

Un kot à la rentrée ? Tout savoir sur le logement étudiant !

Durant les semaines à venir, nous te proposons d’aborder le sujet du logement étudiant.
Nous arrivons tout doucement à la fin de l’année académique et il est déjà temps de penser à la rentrée prochaine.
Tu vas kotter à la rentrée prochaine ? Chaque semaine, nous aborderons un point particulier sur le sujet. Nous te donnons donc rendez-vous durant les 8 prochaines semaines pour de nouvelles informations.

Au programme :

  • Chercher son logement
  • Visite du logement : à quoi faire attention ?
  • Le bail étudiant et le bail de colocation
  • L’état des lieux
  • La garantie locative
  • Les droits et obligations du locataire et du propriétaire
  • Les conflits locatifs

STAY TUNED 🙂

Ce vendredi 3 juin, c’est la journée mondiale du vélo !

Le 3 juin on fête la journée internationale de la bicyclette, l’occasion pour Infor Jeunes Mons de devenir point relais « kits de réparation vélo ». On t’en dit plus ici !

Journée mondiale du vélo : depuis quand et pourquoi ?

  • 2015, conférence de Paris sur les changements climatiques (COP21) et proposition d’une journée mondiale de la bicyclette ainsi que remise d’un rapport aux Nations Unies sur les rôles majeurs que le vélo peut jouer dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

 

  • 2018, l’ONU reconnait les bienfaits et l’apport du vélo face à ses 17 objectifs de développement durable et décrète ainsi le 3 juin comme journée mondiale pour le vélo. L’ONU de déclarer que le vélo est : « un moyen de transport simple, accessible, fiable, propre, durable et respectueux de l’environnement qui favorise la bonne gestion de l’environnement et entretien la santé».

 

  • Cette journée mondiale de la bicyclette est également l’occasion pour les états membres de l’ONU d’œuvrer au développement d’une véritable culture du cyclisme, d’améliorer les infrastructures, la sécurité routière mais également de promouvoir son utilisation.

 

& Infor Jeunes Mons dans tout ça ?

Nous participons désormais à l’action des kits de réparation pour cycliste mis en place par la ville de Mons ! Concrètement, ce kit te permettra de réparer plusieurs types de légères défaillances sur ton vélo donc n’hésites pas à passer nous voir (crevaison, chaine récalcitrante, resserrage de frein, …).

+ d’infos sur ce lien.

 

Tu auras donc compris qu’entre la crise du covid et l’augmentation du prix des carburants, que ce soit comme moyen de transport propre et respectueux de l’environnement, pour se maintenir en bonne santé, réaliser des économies, éviter les embouteillages ou encore profiter du retour des beaux jours, les raisons de se (re)mettre au vélo ne manque pas.

Convaincu ou pas encore, on te donne rendez-vous bientôt pour aborder les différentes aides financières, les locations avantageuses ainsi que les itinéraires pour vélo existants dans la région.

J’ai un conflit avec mes parents, quels services peuvent m’aider ?

Les relations parents-enfants ne sont pas toujours roses et il se peut que tu aies besoin d’en parler ou d’être aidé par des professionnels dans certains cas. Tu ne sais ni vers qui t’adresser ou te tourner ni le type d’aide que tu peux solliciter ? Infor Jeunes te donne quelques pistes.

Secret garanti

Pour commencer, n’oublie surtout pas que tous les services que nous allons te présenter dans ce billet sont soumis au secret professionnel, ce qui signifie qu’en aucun cas, sauf si tu le souhaites, les professionnels à qui tu t’adresseras n’iront parler de ta situation dans d’autres services (sauf s’il existe une mise en danger) ou ne contacteront ta famille.

Si tu souhaites parler de ta situation et trouver de l’aide pour te sentir mieux

👉 Le 103 Ecoute-Enfants est un numéro d’appel gratuit accessible de 10h00 à 24h00, tous les jours. Ce numéro est destiné aux enfants et adolescents qui souhaitent parler, se confier parce qu’ils ne se sentent pas bien, qui vivent des choses parfois difficiles, qui se sentent peut-être en danger.

👉 Les Centres de Santé Mentale proposent des consultations psychologiques ou psychiatriques pour enfants, adolescents et parents, ainsi que des groupes de paroles pour les jeunes souhaitant partager leurs difficultés avec d’autres jeunes.

👉 Les Centres de Planning Familiaux offrent un espace d’écoute, de dialogue et d’information concernant la vie relationnelle. Un accueil est organisé sans rendez-vous pour répondre aux premières questions. Cet accueil est gratuit et se fait par un·e professionnel·le qui éclaircira avec toi ta demande et te dirigera éventuellement vers des consultations psychologiques.

👉Tu es encore aux études secondaires ? Le CPMS de ton école peut t’accueillir gratuitement pendant les heures scolaires, afin de t’écouter et répondre au mieux à tes besoins en t’écoutant simplement ou en te redirigeant vers d’autres services mieux adaptés à ta situation.

Si tu as des problèmes relationnels importants avec tes parents

👉 Si tu as moins de 22 ans, les Services d’Aide en Milieu Ouvert (AMO) peuvent apporter leur aide lorsque la situation familiale devient difficile. Ils peuvent t’écouter, t’accompagner, te soutenir et t’aider à trouver une solution. Ces services interviennent uniquement à la demande du jeune ou de sa famille.

1. Si les relations s’enveniment et que le dialogue avec tes parents est rompu…

👉 Les Services d’Aide à la Jeunesse (SAJ) permettent de te protéger lorsque tu vis une situation de danger (physique ou mental). Les SAJ ont deux rôles : l’aide individuelle aux jeunes en difficulté ou en danger ainsi que l’aide à leur famille et la prévention générale. C’est un service spécialisé qui pourra donc t’aider au mieux, en fonction de tes problèmes. Le SAJ entendra éventuellement tes parents ou mettra en place un suivi familial. Il existe un SAJ par arrondissement. Pour te rendre au SAJ, tu dois obligatoirement être accompagné d’une personne majeure : un(e) ami(e) majeur(e), une personne de ton entourage proche, un(e) assistant (e) social(e), un(e) avocat(e) ou un travailleur social d’une AMO ou d’un Centre de planning familial par exemple.

👉 Composé de juristes le Service Droit des Jeunes peut, à ta demande uniquement, t’aiguiller dans les démarches juridiques et/ou administratives à entreprendre dans le cas où tu souhaites quitter le domicile familial (pension alimentaire, allocations familiales…). Ce service est totalement gratuit et s’arrête quand tu le souhaites. Il est destiné aux jeunes jusque 22 ans.

2. Tu quittes tes parents et tu souhaites de l’aide

👉 Même si tu es majeur et que tu ne vis plus chez tes parents, ceux-ci ont encore l’obligation alimentaire tant que ta formation (études…) n’est pas terminée ou que tu ne sais pas encore être autonome financièrement. Dans certains cas, les parents ne peuvent pas assumer ces frais ; tu peux alors demander une aide au CPAS de ta commune. Le CPAS peut t’accorder différentes aides sous forme financières, matérielles ou alimentaires. Bien sûr, il faut remplir certaines conditions pour avoir droit à ces aides. Le CPAS vérifie si le jeune les remplit toutes, en menant une enquête sociale.

Tu souhaites d’autres informations à ce sujet ? N’hésite pas à contacter le Centre Infor Jeunes le plus proche de chez toi !

Liens utiles :

👉 Si tu souhaites connaître la liste des AMO ou SAJ de ta région : https://www.aidealajeunesse.cfwb.be

👉 Pour trouver un centre de planning familial :

👉 Liste des centres de santé mentale : https://pro.guidesocial.be

👉 www.103ecoute.be

👉 www.inforjeunes.be

Interview : « Je fais partie d’un conseil communal des jeunes »

Sais-tu que dans de nombreuses villes, il existe, en plus du conseil communal, ce qu’on appelle un conseil communal des jeunes ? Tu ne sais pas vraiment en quoi ça consiste, ce qu’est le rôle réel de ces jeunes conseillers ? Nous te proposons aujourd’hui de répondre à ces questions avec l’interview de Laura, membre du conseil communal des jeunes de Mons ainsi que sa responsable.

Hello Laura ! Peux-tu te présenter et nous parler de toi ?

Je m’appelle Laura, j’ai 19 ans et je fais partie du CCJM (conseil communal des jeunes de Mons).

Tu fais partie du CCJM, tu nous en parles ?

Nous sommes un groupe de jeunes volontaires entre 2 et 18 ans dirigés par notre animatrice.

Nous nous réunissons tous les mercredis de 14h à 16h pour discuter, ainsi qu’un lundi par mois pour une séance plénière.

Il nous arrive d’organiser des événements, des rencontres et débats politiques… On s’amuse, on rigole et on est sérieux (parfois).

Avec les autres conseillers, on participe activement à la vie communale en exprimant des idées, en réfléchissant, en étant le porte-parole des autres jeunes, en proposant, en discutant, en réalisant des projets. Cela demande un réel investissement, de l’imagination et de la concentration.

Comment t’es venue l’idée d’en faire partie ?

Mon frère s’est inscrit et je me suis dit « pourquoi pas tester », j’y suis allée et j’y suis toujours !

Pourquoi fais-tu partie du conseil communal des jeunes ?

C’est chouette, on fait différentes choses et on trouve toujours le moyen d’y ajouter du peps !

Quelles sont les choses importantes à savoir sur le conseil communal des jeunes ?

Il faut savoir que c’est un endroit de partage entre les jeunes.

Nous discutons de différents projets tous ensemble et sélectionnons le projet qui a le plus de sens, pour tous les membres du conseil. Notre but est de tout mettre en place pour réaliser ce projet jusqu’au bout. Par exemple, nous avons créé le projet d’un tournoi de football amical à Mons, pour le dimanche 26 juin 2022.

Nous pouvons également réaliser des projets citoyens, culturels, sportifs ou encore folkloriques.

Et petite chose à savoir aussi : nous sommes chaleureux, accueillants et gentils

Quels sont les avantages et les inconvénients du conseil communal des jeunes ?

Avantages :

– être un groupe de jeune

– faire des activités variées

– avoir une animatrice géniale

– avoir un pied dans le fonctionnement communal et démocratique ce qui créer l’entrer dans un réseau

– s’ouvrir à de nouvelles personnes

Inconvénients :

  • Ne plus pouvoir faire parti du CCJM après 18 ans.
  • Difficulté d’allier le rythme communal et le rythme de jeune

Quels sont les sujets/questions les plus abordées au sein du conseil ?

Les sujets et questions sont très variés. On peut parler de l’Enseignement, de la Culture, de la Jeunesse, de la Lecture Publique ou encore d’autres sujets.

Cependant le sujet de l’environnement et de l’écologie ont été énormément abordées cette année et nous avons même reçu le prix Ener’jeunes 2019-2021 dans le domaine écologique

Nous traitons aussi que les questions de genres et le sexisme qui nous tiennent à cœur. Par exemple, Cette année les règlements dans les écoles ont suscité beaucoup de débats et de travail, car nous voulons faire changer les choses surtout sur la différenciation fille/ garçon (habillement)

Que conseillerais-tu a un jeune qui voudrais intégrer le conseil ?  

Je lui conseillerai de foncer, car c’est une jolie expérience !

Le CCJM permet de faire des activités auxquelles on n’aurait pas pensé et de pouvoir casser les codes. Les jeunes ont eux aussi une voix et il est important qu’elle soit entendue !

Il ne faut pas laisser les jeunes dans une case attendue et c’est donc l’occasion de redéfinir ce qu’est la jeunesse en agissant en tant que jeune acteur de notre vie. Il faut cependant qu’il soit prêt à s’ouvrir l’esprit et à aller au-delà de certains a priori.

Réforme des rythmes scolaires : qu’est-ce qui va changer à la rentrée 2022 ?

Tu en as sûrement déjà entendu parler à de nombreuses reprises, tant cette réforme fait parler d’elle dans l’actualité. Et oui, dès la rentrée de septembre 2022 – ou devrait-on dire la rentrée d’août -, il va y avoir plusieurs changements dans l’organisation de l’année scolaire : vacances d’été raccourcies, Carnaval et Toussaint allongés, limitation des « jours blancs »… On t’aide à y voir plus clair.

On va droit au but. Qu’est-ce qui change pour les vacances ?

Effectivement, cette réforme va impacter les congés scolaires. Attention, il n’est pas question de les réduire (ouf !) mais simplement de modifier leur organisation chronologique afin d’améliorer le rythme scolaire, en vue de favoriser l’apprentissage. Cette réforme veut prendre en compte les besoins naturels des élèves, même si ça risque de secouer les habitudes !

Ce que tu dois retenir :

👉 Les élèves auront droit à 2 semaines de congé après 7 semaines de cours.

À l’exception de la première période de l’année et de la dernière qui compteront chacune 8 semaines de cours.

👉 Du coup, les vacances de Toussaint (congé d’automne) et de Carnaval (congé de détente) seront rallongées d’une semaine.

Pour Pâques (vacances de printemps) et Noël (vacances d’hiver), pas de changement. Ça restera deux semaines de vacances.

👉 En contrepartie, les vacances d’été seront raccourcies de deux semaines.

Elles débuteront le 7 juillet 2023 et se termineront avec une rentrée prévue le 28 août 2023.

Mais pourquoi ils font ça ? 

Cette réforme a été étudiée pendant de longues années, ce n’est pas une décision qui a été prise du jour au lendemain. D’ailleurs, elle fâche pas mal de gens, notamment chez les profs du nord du pays ou chez certains partis politiques francophones.

L’objectif principal de cette réforme est de mieux coller aux rythmes naturels des jeunes. De l’avis de plusieurs pédagogues, les vacances d’été étaient trop longues et déconnectaient les jeunes des apprentissages. À l’inverse, ils considèrent qu’une seule semaine de vacances aux premier et second trimestres était trop peu pour permettre aux écoliers de recharger les batteries.

Afin de s’assurer que les étudiants puissent réellement profiter de leurs 2 semaines de congé pour décompresser, aucun test ne pourra être organisé durant les 5 premiers jours de chaque rentrée.

La réforme aura aussi un impact sur certains jours fériés. Pour en savoir plus, on te recommande cet article de la RTBF.

Envie d’aller plus loin ? Lis la circulaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Autre objectif : limiter les jours « blancs »

La réforme prévoit également de limiter le nombre de jours «  blancs  ». Ce sont les jours lors desquels tu n’as pas cours, car ils sont dédiés aux conseils de classe, aux évaluations, aux distributions de bulletins ou encore aux rencontres avec les parents.

  • En primaire, le nombre de jours blancs sera réduit à 3 par an.
  • Dans le secondaire inférieur (1re, 2e et 3e), il passera de 18 à 12.
  • Dans le secondaire supérieur, il passera de 27 à 18.

Du côté des secondaires, cette limitation du nombre de jours blancs sera progressive et elle ne débutera qu’à partir de l’année scolaire 2025-2026.

Voici le calendrier prévu pour cette année 2022-2023 :

  • La rentrée scolaire aura lieu le lundi 29 août 2022.
  • Le congé d’automne débutera le lundi 24 octobre jusqu’au vendredi 4 novembre.
  • Les vacances d’hiver se tiendront du lundi 26 décembre 2022 au vendredi 6 janvier 2023.
  • Le congé de détente prendra place du lundi 20 février au vendredi 3 mars 2023.
  • Les vacances de printemps commenceront le lundi 1er mai et se termineront le vendredi 12 mai 2023.
  • L’année se terminera le vendredi 7 juillet 2023.
  • La rentrée 2023-2024 démarrera le 28 août 2023.
Source : Fédération Wallonie-Bruxelles

Etudiant jobiste : tout savoir sur la déclaration d’impôts

Sais-tu qu’en tant qu’étudiant jobiste, tu dois déclarer tes revenus ?
La fiscalité et toi, ça fait deux ? Pas de panique, Infor Jeunes t’explique !

Dois-tu remplir une déclaration d’impôts ?

Oui, car tes revenus sont imposables distinctement de ceux de tes parents. Si tu as travaillé comme étudiant en 2021, tu dois donc déclarer tes revenus en 2022, même si tu as moins de 18 ans et que tu vis encore chez tes parents.

Que dois-tu déclarer ?

Lorsque tu remplis ta déclaration, tu dois indiquer le montant de tes ressources personnelles, c’est à dire, tes revenus professionnels (toutes les rémunérations des jobs étudiant effectués sur l’année civile) et les éventuelles rentes ou contributions alimentaires (si tu les perçois toi-même). Par contre, les allocations familiales et la bourse d’études ne sont pas considérées comme des ressources à déclarer sur ta feuille d’impôts.

Comment et quand remplir ta déclaration d’impôts ?

Le plus simple est de remplir ta déclaration en ligne, sur MyMinfin (via Tax-on-web). Pour cela, tu auras besoin d’un lecteur de carte d’identité, de ta carte d’identité et de son code PIN. Tu dois le faire avant la mi-juillet 2022.

Si tu souhaites remplir la version papier et que tu ne l’as pas reçue, il suffit de la demander au SPF Finances en appelant le 02/572.57.57. A contrario, de la version en ligne, elle doit être renvoyée pour le 30 juin 2022.

Si ta situation fiscale est stable (par exemple, si tes revenus ne sont issus que d’un job étudiant), il est très probable que le SPF Finances t’envoie une proposition de déclaration simplifiée : tu reçois alors (par la poste ou via MyMinfin) un document pré-rempli, sur lequel le calcul d’impôt est déjà effectué. Si tout est correct, tu peux le valider en ligne (ou le renvoyer par la poste). Si des données sont manquantes ou erronées, tu peux envoyer les modifications (directement en ligne ou via la déclaration papier).

Dois-tu payer des impôts ?

Tu devras payer des impôts uniquement si tes revenus annuels bruts sont supérieurs à un montant brut de 12.928,57 euros (exercice 2022, revenus 2021). Pour l’exercice d’imposition 2023 (revenus 2022*), ce montant brut sera de 13.242,86 euros.

Restes-tu fiscalement à charge de tes parents ?

Tes parents bénéficient d’une diminution d’impôts car tu es, en principe, « à leur charge ». Mais ils peuvent perdre cet avantage si tes ressources dépassent un certain montant.

Si tu es à charge d’un couple marié ou de cohabitants légaux, le montant à ne pas dépasser est de 7.102,50 €. Si tu es à charge d’un contribuable isolé, le montant maximal est de 8.990 €.

Attention, en raison de la crise sanitaire, on ne tiendra pas compte de tes revenus aux périodes suivantes :

  • pendant le troisième trimestre 2021 (pour tous les étudiants);
  • pendant les 45 premières heures du premier trimestre 2022 (pour tous les étudiants);
  • pendant les premier et deuxième trimestres 2021 et le premier trimestre 2022 (pour les étudiants travaillant dans les soins de santé et l’enseignement).

Qui peut t’aider à remplir ta déclaration d’impôts ?

Si la situation sanitaire le permet, des séances d’aide seront organisées par le SPF finances : des fonctionnaires sont dépêchés dans les administrations communales ou encore les centres commerciaux pour t’aider à remplir ta déclaration. Il est également possible d’obtenir de l’aide via le call center du SPF Finances, au 02/572.57.57 ou dans le centre Infor Jeunes le plus proche de chez toi.