Aperçu d’un genre encore méconnu : les études supérieures en alternance

Ton diplôme de secondaire en poche, tu envisages d’entreprendre des études supérieures. Tu sais combien il est important d’acquérir des connaissances pointues, mais le monde de l’entreprise t’appelle, et il te tarde d’acquérir de précieuses compétences professionnelles. Et si tu trouvais ton bonheur dans l’enseignement supérieur en alternance…

Un enseignement qui offre de nombreux avantages

T’engager dans des études sup’ en alternance, c’est une belle opportunité de :

  • découvrir le monde de l’entreprise et y acquérir des compétences sociales, techniques et professionnelles qui feront la différence sur ton CV ;
  • décrocher un diplôme de même valeur qu’un diplôme d’enseignement supérieur de plein exercice ;
  • percevoir une indemnité pendant tes études ;
  • te former à un métier d’avenir, pour lequel la demande est importante.

Les filières qui l’organisent en Fédération Wallonie-Bruxelles

Les études techniques et technologiques sont les principales concernées. Il s’agit principalement des « nouveaux métiers », pour lesquels la demande est très forte. Tu trouveras via le lien suivant la liste des cursus actuellement organisés chez nous, ainsi que les établissements qui les proposent : http://www.enseignement.be/index.php?page=26521

Les conditions d’accès

Pour entamer ton bachelier, la condition de base est la même que dans l’enseignement supérieur de plein exercice : avoir le CESS (ou un diplôme ou certificat étranger reconnu équivalent).

De plus, tu dois conclure une convention d’alternance avec une entreprise et l’établissement d’enseignement supérieur. Quand ? Au plus tard lorsque tu as suivi les activités d’apprentissage associées aux 60 premiers crédits.

Attention, c’est à toi de trouver l’entreprise d’accueil. Besoin d’aide ? Ton établissement d’enseignement sup’ peut t’aider dans ta recherche dès septembre. Pour plus de choix et moins de stress, n’hésite pas à chercher l’entreprise dans laquelle tu souhaites te former avant la rentrée académique, pendant tes vacances par exemple. Psssst : tu ne peux prendre aucun engagement ni signer de contrat sans l’accord de l’établissement qui vérifiera d’abord que l’entreprise respectera le projet de ta formation.

Adresse-toi à l’établissement de ton choix pour en savoir plus sur les conditions d’inscription, d’évaluation, les Masters, ou encore les débouchés. Un étudiant averti en vaut 2 !

Comment ça marche ?

Les programmes d’études comportent un minimum de 40% du temps en entreprise et 40% du temps au sein de l’établissement d’enseignement sup’, la répartition des 20% restant étant laissée au choix de l’établissement.

Ta formation en entreprise n’est pas un stage. Lors d’un stage, tu appliques des connaissances apprises dans le cadre académique. Dans le cadre de l’alternance, tu apprendras en entreprise des compétences spécifiques qu’il ne serait pas possible d’appréhender entre les murs de l’établissement. Tes apprentissages en entreprise seront évalués. Toutefois, c’est l’établissement qui attribue les notes aux unités d’enseignement et le jury ou le conseil des études qui délibère.

Tu l’auras compris, ces cursus sont exigeants, parce que les connaissances théoriques doivent être acquise plus rapidement que dans un parcours d’apprentissage classique.

Conclusion

L’enseignement en alternance te permet de découvrir la profession que tu as choisie, tout en développant des compétences professionnelles variées qui te donneront une vraie plus-value pour décrocher ton premier emploi.

Notre société connait des évolutions rapides et importantes, les besoins de profils techniques et technologiques sont très élevés. Divers profils d’emploi vont disparaître dans les années à venir, tandis que d’autres apparaîtront, qui demanderont de nouvelles compétences. Avec un tel diplôme, tu suis le mouvement !

Tu as envie d’en savoir plus sur l’enseignement sup’ en alternance ? Contacte le centre Infor Jeunes le plus proche de chez toi : Centres – Infor Jeunes

Tu es demandeur·euse d’emploi ? Tu veux te former ? La formation alternée peut t’intéresser !

Tu es demandeur·euse d’emploi ? Tu as l’envie ou le besoin de te former ? Le Forem propose différentes formules de formation dans de nombreux domaines. Parmi celles-ci : La formation alternée. On t’en dit plus sur ses spécificités dans ce billet !

C’est quoi la formation alternée ?

La formation alternée est un dispositif qui permet aux demandeur·euse·s d’emploi d’acquérir les compétences professionnelles nécessaires pour exercer une activité professionnelle.  Elle comporte une formation pratique auprès d’un employeur, ainsi qu’une formation théorique auprès d’un opérateur de formation (le FOREM, un centre IFAPME ou un centre de compétences).

La formation alternée s’effectue à temps plein. Elle comporte au moins 50 % de formation pratique auprès de l’employeur et 20 % de formation théorique auprès d’un opérateur de formation. La répartition entre centre de formation et entreprise peut donc atteindre 4 jours en entreprise et 1 jour en centre. La formation peut avoir une durée de 12 mois maximum, en fonction du contenu de la formation.

Quels en sont les avantages ?

  • Elle te permet d’apprendre un métier sur le terrain dans un secteur qui recrute, en étant encadré·e de manière permanente par des professionnels.
  • En cas d’évaluation positive, tu obtiens un certificat valorisable auprès des employeurs.
  • Tu maintiens ton droit aux allocations de chômage, d’insertion ou au revenu d’intégration sociale.
  • L’entreprise te verse une indemnité mensuelle de 350 euros (soumise au précompte professionnel). Si la formation alternée concerne un métier en pénurie repris dans la liste établie par le Forem, l’indemnité versée par l’employeur est de 450 euros.
  • Si tu satisfais aux épreuves de fin de formation, tu obtiens un Certificat des Compétences Acquises en Formation. Ce certificat peut également te donner accès à d’autres types de formations en alternance.

Attention, si tu perds ton droit aux allocations, la formation sera arrêtée.

A quelles conditions ?

Pour pouvoir t’inscrire à une formation alternée, tu dois :

  • être demandeur·euse d’emploi inoccupé·e inscrit·e au Forem (tu restes inscrit·e comme demandeur·euse d’emploi durant l’exécution du contrat), ou bénéficier du revenu d’intégration sociale (RIS) ;
  • être âgé·e de 18 à 25 ans accomplis ;
  • disposer au maximum d’un certificat de l’enseignement secondaire supérieur (CESS), sans disposer d’un certificat de qualification ;
  • ne pas être dans la période de stage d’insertion professionnelle.

Le contrat de formation alternée

Il s’agit d’un contrat spécifique qui institue la formation alternée pour demandeur·euse d’emploi.

Les éléments suivants doivent figurer dans le contrat :

  • L’identification des parties ;
  • Les droits et obligations de chacune des parties ;
  • La durée (maximum 12 mois) ;
  • Le contrat doit comporter 4 signatures : Le bénéficiaire (demandeur·euse d’emploi), l’entreprise de formation (employeur), Le Forem et l’opérateur de formation.

Une prime en bonus !

Si tu termines et réussis une formation alternée dans un métier en pénurie ou pour une fonction critique, tu peux, sous certaines conditions, recevoir l’Incitant+, une prime de 350 euros. S’il s’agit d’une formation dans les métiers en pénurie des secteurs de la construction, du bois ou de l’électricité, tu peux, toujours sous certaines conditions, recevoir la prime construction.

Attention, un·e demandeur·euse d’emploi ne peut bénéficier qu’une seule fois de cet avantage, et les deux primes ne sont pas cumulables.

Plus d’info ?

Tu es intéressé·e par ce type de formation ? Tu veux savoir si tu remplis toutes les conditions ? Adresse-toi en priorité à ton conseiller Forem.

J’arrête mes études supérieures en janvier, que faire ? F.A.Q.

Arrêter son cursus en cours d'année implique certaines démarches (parfois différentes selon tes projets futurs), et peut avoir certaines conséquences. Notre F.A.Q. t'aide à y voir plus clair.

Comment dois-je faire pour me désinscrire ?

Attention, il ne suffit pas de le signaler oralement ou simplement d’arrêter de suivre les cours ! Tu dois te désinscrire officiellement en signant une attestation de désinscription auprès du secrétariat de ton établissement.

Cette désinscription a-t-elle un impact sur mon parcours académique ?

Si tu t’es désinscrit avant le 1er décembre, non : cette année ne sera simplement pas comptabilisée dans ton parcours académique. Par contre, si la désinscription a lieu après cette date, l’année comptera comme un échec dans ton parcours académique.

Puis-je demander un remboursement du minerval ?

Malheureusement, si tu te désinscris après le 1er décembre, tu es dans l’obligation de régler l’entièreté des frais scolaires à l’établissement. C’est d’ailleurs une condition sine qua non si tu envisages de te réorienter vers un autre cursus en septembre prochain : ton nouvel établissement te demandera de fournir l’attestation d’abandon des études et l’attestation d’apurement de dette du dernier établissement fréquenté. Sans ces documents, ton inscription risque d’être refusée.

J'avais droit à une bourse d'études, vais-je devoir la rembourser ?

Oui, tu devras rembourser une partie de l’allocation d’études qui t’a été octroyée, en fonction de la date d’abandon de tes études :

  • Désinscription entre le 1er janvier et le 1er mars : il faudra rembourser 60 % du montant de la bourse.
  • Désinscription après le 1er mars et avant le 1er mai : il faudra rembourser 50 % du montant de la bourse.

Attention, si tu décides de rester inscrit pour ne pas devoir rembourser l’allocation d’études, veille à présenter tous tes examens à la session de juin ! Dans le cas contraire, tu devras rembourser 40 % du montant de la bourse (sauf cas de force majeure : maladie, décès d’un proche, etc.)

Ai-je toujours droit aux allocations familiales si je me désinscris ?

Si tu te désinscris de ton établissement, tu perds ton statut étudiant. Ton droit aux allocations familiales va alors dépendre de ta date de naissance :

Si tu es né après le 1er janvier 2001, tu conserves un droit semi-automatique aux allocations familiales. Concrètement, elles seront toujours versées même si tu n’as plus de statut étudiant suite à ta désinscription, sauf dans les situations suivantes :

  • Tu travailles plus de 240 heures par trimestre (sous contrat salarié, ouvrier ou en tant qu’indépendant sans cotisation sociale et formation en alternance).
  • Tu t’engages dans une formation de chef d’entreprise ou une formation en alternance dont la rémunération est supérieure au plafond (759,28 €/mois).

Si tu es né avant le 1er janvier 2001, tu n’as plus droit aux allocations familiales si tu n’as plus de statut étudiant.

Afin d’éviter cela, tu peux t’inscrire (temporairement) comme demandeur d’emploi au Forem, puisque le droit aux allocations familiales est maintenu durant le stage d’insertion, pour peu que tu n’aies pas atteint l’âge de 25 ans et que tes éventuels revenus ne dépassent pas 759,28 €/mois).

Puis-je toujours travailler sous contrat étudiant après ma désinscription ?

Lorsque tu arrêtes tes études et que tu es désinscrit officiellement, tu n’as plus le droit de conclure un contrat étudiant car tu n’es plus considéré comme tel. Si tu es sous contrat étudiant au moment de ton abandon d’études, veille à prévenir ton employeur de ce changement de statut. Tu retrouves bien sûr ton statut étudiant si tu reprends des études dans le courant de l’année ou à la rentrée.

Que puis-je faire en attendant la rentrée prochaine ?

Tu souhaites te réinscrire en septembre dans un autre cursus mais tu ne sais pas quoi faire en attendant ? Différentes options s’offrent à toi.

 

  • Préparer ta réorientation

Tu ne sais pas quel cursus entreprendre à la rentrée prochaine ? Tu souhaites obtenir davantage d’informations sur les possibilités qui s’offrent à toi et te renseigner sur les débouchés ? Prends contact avec notre service Parcours Orientation : Nous te proposons un entretien d’accompagnement et d’orientation individuel, gratuit, et confidentiel.

Tu peux également contacter d’autres organismes d’aide à l’orientation, tels que le SIEP, le CIO ou encore le service Accompagnement et Orientation Etudiants de l’UMons

 

  • Participer à une formation d’aide à la réorientation

Ces formations visent à t’encadrer dans le choix de ta future orientation. Ce type de formation dure plusieurs mois. Le pôle Hennuyer propose la formation « Je rebondis ».  Tu peux t’y inscrire jusqu’au 21 février. D’autres formations similaires sont organisées dans les autres provinces : la formation « Rebond » (Namur) et « Relance » (Liège), par exemple. N’hésite pas à prendre contact avec nos services si tu souhaites obtenir davantage d’informations.

 

  • Suivre des cours

Il existe des programmes de formation qui débutent à tout moment de l’année : par exemple, dans certains établissements de promotion sociale, des modules de cours de langues ou encore d’informatique débutent en janvier, février ou mars.

Tu as également la possibilité de suivre des cours en tant qu’auditeur libre à la Haute Ecole ou à l’Université. Cette possibilité́ te permettra de développer tes connaissances et de te préparer pour ta prochaine rentrée.

Si tu souhaites te former en attendant la rentrée prochaine, contacte-nous pour que l’on examine ensemble les possibilités qui s’offrent à toi.

 

  • Le volontariat et les projets citoyens

Différents secteurs sont à la recherche de volontaire tels que le domaine social, de la construction, de l’environnement… Plusieurs formules existent : tu peux rester en Belgique ou combiner voyage à l’étranger et volontariat dans le cadre des chantiers internationaux. Il existe plusieurs organisations qui te propose des stages à l’étranger, des séjours linguistiques, des volontariats, …

Citons par exemple le Service Citoyen : un programme de six mois proposé aux jeunes de 18 à 25 ans qui ont envie de se mettre au service de la collectivité à temps plein en participant activement à des projets citoyens.

Tu peux également te rendre sur la Plateforme francophone du volontariat, qui centralise de nombreuses offres de volontariat.

 

  • Travailler

Si tu souhaites travailler en attendant septembre, tu peux t’inscrire (sans y être obligé) au Forem afin d’être accompagné dans ta recherche d’emploi. Tu seras alors soumis aux autres obligations liées au statut de demandeur d’emploi. Tu peux également chercher de l’emploi sans passer par la case Forem : tu peux par exemple consulter les offres d’emploi sur les sites internet dédiés, et/ou t’inscrire dans une ou plusieurs agence(s) intérim. Dans tous les cas, tu pourras reprendre tes études en septembre et ainsi retrouver ton statut d’étudiant.

 

 

 

Je n'envisage pas de reprise d'études, j'ai envie de travailler. Quelles démarches dois-je effectuer ?

Si tu souhaites te lancer durablement sur le marché du travail, il est préférable de t’inscrire au Forem, afin de bénéficier de leurs services en matière de recherche d’emploi et également de maintenir ou ouvrir certains droits sociaux. Tu peux t’inscrire au Forem dès la date d’abandon de tes études. Si tu souhaites obtenir plus de renseignements à ce sujet, consulte notre brochure What’s next ? ou prends contact avec nos services.

Tu n’as pas trouvé réponse à toutes tes questions ? Tu souhaites obtenir des informations plus personnalisées ? N’hésite pas à nous contacter ou à te rendre à l’une de nos permanences d’information (du lundi au vendredi de 12h à 17h, sans RDV).

Partir à l’étranger avec peu de budget : volontariat, au pair, working holidays…

Ces deux dernières années marquées par la pandémie et les confinements t’ont peut-être donné envie de voir du pays, d’explorer des contrées lointaines, et c’est bien normal ! Tu ne sais pas comment monter ton projet de mobilité internationale car tu n’as pas un gros budget ? Évidemment, voyager coûte toujours de l’argent, mais il existe heureusement quelques solutions moins chères. On te les présente dans ce billet hebdo !

1. Les voyages du BIJ (Bureau International Jeunesse)

Le Bureau International Jeunesse est un service de Wallonie-Bruxelles International mis en place pour gérer des programmes internationaux destinés aux jeunes de Wallonie et de Bruxelles en dehors du cadre scolaire. Le BIJ offre un accompagnement spécialisé aux jeunes pour les aider à mettre en place des projets internationaux. Il organise des formations, séances d’informations, séminaires de contact, projets liés à des thématiques prioritaires… Rends-toi sur leur page «Offres» pour en être informé et va sur la page «Programmes» pour découvrir les différents séjours possibles.

2. Les séjours « jeune au pair »

Le jeune au pair est un jeune accueilli temporairement au sein d’une famille. Cette famille le loge et le nourrit en contrepartie de légères tâches courantes d’ordre familial. En général, il s’agit de s’occuper des enfants. Participer à la vie familiale permet de perfectionner ses connaissances linguistiques et de développer sa culture générale par une meilleure connaissance du pays d’accueil. Généralement, ces séjours coûtent moins cher que les autres voyages. Différents organismes encadrent et organisent ce type de séjour, comme le WEPAuPairWorld ou AuPairBelgium. Le site du SPF Emploi publie une information plus large sur le statut de jeune au pair.

3. Les “working holidays” (partir travailler à l’étranger)

Un bon moyen de voyager à l’étranger à moindre frais consiste à travailler lors de son séjour. Si l’on veut travailler au Canada, en Nouvelle-Zélande, en Australie, à Taïwan ou en Corée du Sud, il est possible de partir avec un PVT (Permis Vacances-Travail). Le but premier de ce visa est de voyager ; l’aspect “ travail “ reste accessoire ! Pour les formalités administrative, en particulier lorsqu’on souhaite travailler hors de l’Espace Économique Européen, il ne faut pas hésiter à demander de l’aide à Infor Jeunes !

4. Le volontariat international

Il y aussi la possibilité de partir dans le cadre du volontariat dès l’âge de 16 ans. Ce n’est pas un voyage gratuit, car il est demandé aux participants de prendre en charge plusieurs dépenses (le transport jusqu’au lieu du projet, les frais administratifs, les vaccins, etc.). Mais ça reste une option moins onéreuse que la plupart des autres formes de mobilité internationale.

Il y a plusieurs structures qui encadrent ce type de projets comme le Corps européen de solidaritéSCI-Projets internationauxJAVVASVIRotary ou encore les Compagnons Bâtisseurs. Tu ne veux pas partir trop loin ? On a ce qu’il te faut ! Tu peux réaliser un projet de volontariat citoyen ou créatif dans une autre Communauté belge grâce au programme Bel’J géré par le BIJ

5. Le voyage au sac à dos

Eh oui ! Parfois, le meilleur moyen de voyager sans, ou avec peu de budget, c’est de partir à l’aventure avec son sac à dos et ses jambes. Évidemment, ce type de mobilité internationale a des avantages (liberté, coûts, rencontres, expériences…) et des inconvénients (confort, sécurité, pas forcément le meilleur moyen d’apprendre une nouvelle langue…).

6. Les bourses

Il existe de nombreuses bourses différentes pour t’aider à financer ta mobilité internationale, souvent dans le cadre des études (Erasmus +, tu connais), mais pas que ! Par exemple, en ce moment beaucoup d’étudiants du supérieur viennent d’être diplômés et sont peut-être en recherche d’emploi. Via ACTIRIS à Bruxelles, ou le FOREM en Wallonie, ils peuvent obtenir des bourses pour effectuer des stages ou pour suivre des cours de langue à l’étranger, et ce, sans retarder leur stage d’insertion professionnelle.

Tu peux retrouver une liste des bourses qui existent sur ce site : mobilitedesjeunes.be 😉

Pour en savoir plus sur l’ensemble des bourses qui sont à ta disposition, n’hésite pas à te rendre dans un des 15 centres Infor Jeunes. Et n’oublie pas que le fait de partir a un impact sur tes droits sociaux (allocations familiales, mutuelle, CPAS…) en Belgique. 🧐


Comment puis-je …
… partir à l’étranger pour faire un job étudiant ?
… partir faire du volontariat ?
… partir à l’étranger comme jeune au pair ?
… partir à l’étranger avec une bourse ?
… partir à l’étranger sans me ruiner ?
Ces cinq questions, abordant des moyens de voyager avec un budget réduit, font partie des 40 questions auxquelles Infor Jeunes répond dans sa brochure « Partir à l’étranger en 40 questions » distribuée gratuitement dans les centres Infor Jeunes et consultable en ligne.

Bien préparer son voyage à l’étranger : quelles démarches administratives avant le départ ?

Tu as des projets de voyage en tête ? Tu as déjà choisi la destination qui te fait rêver ? Que ce soit dans un cadre particulier, comme un séjour linguistique ou une année d’études à l’étranger, ou que tu partes à l’aventure avec ton sac à dos, certaines démarches sont utiles, voire indispensables pour éviter les galères : on te propose un petit mémo afin de partir l’esprit tranquille et de profiter au mieux de ton séjour !

Tes documents de voyage

  • Carte d’identité ou passeport ? 🆔

Si tu voyages dans un pays membre de l’Espace Economique Européen (ainsi qu’en Suisse, au Liechtenstein, en Islande et en Norvège,) ta carte d’identité est suffisante. Pour toutes les autres destinations, un passeport sera nécessaire. Sache que selon les communes, la délivrance d’un passeport peut prendre d’une à trois semaines, donc ne t’y prends pas trop tard ! (Il existe une procédure urgente mais elle est extrêmement couteuse). Pense également à vérifier la date de validité de tes documents.

Si tu es mineur, il est préférable de te munir d’une autorisation parentale signée et certifiée par l’administration communale.

  • Ai-je besoin d’un visa ? 🗎

Si tu voyages en dehors de l’Union Européenne, il est fort probable que tu aies également besoin d’un visa pour entrer et sortir du pays dans lequel tu vas séjourner. Pour t’en assurer, contacte l’ambassade ou le consulat du pays où tu comptes te rendre. Il existe plusieurs types de visa en fonction de la raison de ton séjour (tourisme, études, travail).

  • Puis-je conduire à l’étranger avec mon permis B ? 🚗

Tu as prévu un road trip dans un pays de l’UE ? Aucun problème, ton permis B est valable. En Suisse, en Islande, au Lichtenstein et en Norvège aussi, tant que tu séjournes moins d’un an sur le territoire. Pour le reste du monde, c’est au cas par cas. Pour pouvoir conduire, tu auras parfois besoin d’un permis international. Tu peux l’obtenir à l’administration communale pour environ 20 €. Ce permis international est valable 3 ans, et ne fonctionne que sur présentation de ton permis national.

Ta santé

  • Suis-je couvert par ma mutuelle à l‘étranger ? 💳

Si tu voyages dans un pays de l’Union européenne (ou en Norvège, Suisse, Islande ou au Liechtenstein) et que tu dois y recevoir des soins médicaux, les frais peuvent être pris en charge sur présentation de ta carte européenne d’assurance maladie (CEAM). Attention, cela n’est valable que dans le cas de soins imprévus lors de séjours temporaires. Tu peux te procurer gratuitement ta CEAM auprès de ta mutuelle. La plupart d’entre elles proposent également de souscrire une assurance complémentaire plus étendue. Renseigne-toi bien sur les possibilités en fonction de ta destination.

  • Dois-je me faire vacciner avant mon départ ? 💉

Selon ta destination, certains vaccins seront obligatoires, d’autres recommandés. Il est conseillé de voir ton médecin traitant au moins 6 semaines avant ton départ : il pourra vérifier si tes vaccins sont à jour, si ta couverture vaccinale est suffisante et te fera les éventuels vaccins nécessaires.

Il te remettra un certificat de vaccination international, qui sera parfois exigé pour entrer dans certains pays : tu devras le présenter en même temps que tes papiers d’identité.

Attention, certains vaccins ne peuvent être faits que dans des centres agréés de médecine de voyage.

  • Puis-je voyager partout malgré la pandémie de Covid-19 ? 🦠

Au sein de l’Union européenne, le certificat numérique Covid européen est légalement maintenu, mais dans les faits, il n’est actuellement plus demandé de le présenter à l’arrivée dans la plupart des pays de l’UE.

Pour le reste du monde, c’est au cas par cas : certains pays exigent toujours un test négatif et même une quarantaine en plus d’une attestation de vaccination. Quelques pays n’ont toujours pas rouvert leurs frontières aux touristes.

Tu peux consulter les conditions d’entrée dans chaque pays ici.

En cas de pépin sur place

Aucun pays n’étant à l’abri d’une crise, il est conseillé d’enregistrer ton voyage sur Travellers Online : en cas de situation d’urgence, le SPF Affaires étrangères pourra te contacter pour t’informer ou t’assister au besoin. Tes données restent strictement confidentielles et sont effacées après ton retour.

Bon voyage 😊😀

Liens utiles :

www.diplomatie.belgium.be

www.mobilitedesjeunes.be

L’impact de ton voyage à l’étranger sur tes droits sociaux (allocations familiales, mutuelle, CPAS…)

Tu as la bougeotte ? Tu veux partir à la découverte de nouvelles contrées tout en étudiant ? Lance-toi, c’est un super projet ! Mais avant de partir, renseigne-toi sur les aides qui existent pour voyager et sur l’impact de ton départ sur tes droits sociaux (allocations familiales, mutuelle, CPAS). Dans ce billet, on te fait un récap’ des infos essentielles !

Impact du voyage sur tes allocations familiales (valable pour la Wallonie)

Il est important que tu prennes contact avec ta caisse d’allocations familiales avant de partir afin de recevoir des informations adaptées à ta situation. Toutefois, sache que tu conserves tes allocations familiales si tu te trouves dans une de ces situations :

  • Tu suis un programme d’échange type « Erasmus ».
  • Tu étudies dans certains pays hors de l’Union européenne qui ont conclu un accord bilatéral avec la Belgique. La liste de ces pays se trouve sur www.famiwal.be > Jeunes > Vous étudiez à l’étranger.
  • Tu résides à l’étranger avec au moins un de tes parents qui travaille en détachement hors de la Belgique tout en restant assujetti à la sécurité sociale belge (par exemple, un poste diplomatique).
  • Tu bénéficies d’une bourse d’études d’une institution belge ou étrangère.
  • Après avoir obtenu ton diplôme d’études secondaires en Belgique, tu suis des études supérieures dans un pays en dehors de l’Espace Economique Européen. Tu conserveras tes allocations familiales durant toute la durée de tes études.
  • Après avoir obtenu ton diplôme d’études secondaires en Belgique, tu suis des études non supérieures dans un pays en dehors de l’Espace Economique Européen. Tu auras droit aux allocations familiales pour une année scolaire au maximum.

Attention, pour toutes ces situations, tu dois toujours garder un lien avec la Belgique comme ton domicile, le siège social de l’employeur du parent qui travaille en détachement, etc.

Pour toute autre situation que celles reprises ci-dessus, le ministre des Affaires sociales peut aussi accorder une dérogation et déterminer les conditions, le montant et la période d’octroi des allocations familiales.

Tu travailles à l’étranger comme étudiant ? Tout travail à l’étranger est soumis à la norme des 240 heures, que tu ne peux pas dépasser pour garder tes allocations familiales.

Tu souhaites faire du volontariat ? Le volontariat à l’étranger, tout comme en Belgique, ne représente pas un obstacle aux allocations familiales. Tu continues donc à les recevoir.

Plus d’infos sur toutes ces situations ? Consulte le site www.famiwal.be,  rubrique  Vous étudiez à l’étranger ?

Impact du voyage sur ta mutuelle

Si tes études se font dans un pays de l’Union européenne, demande ta carte CEAM[1] avant de partir à l’étranger. Avec cette carte, tu peux t’inscrire gratuitement auprès d’une mutualité. Tu seras alors couvert pour tes soins médicaux à l’étranger.

Si tu fais tes études dans un pays situé hors de l’Union européenne, contacte ta mutuelle avant de partir. En fonction du pays dans lequel tu effectueras tes études, il est possible que tu puisses bénéficier des soins de santé au même tarif qu’un habitant du pays.

Quelques conseils :

  • Il est toujours utile que tu prennes contact avec ta mutuelle avant ton départ. Elle te fournira un maximum de renseignements sur les soins, les modalités de remboursement, le fonctionnement du système de soins de santé, etc.
  • Dans certains cas, il peut être intéressant d’être couvert par une assurance privée ou assurance complémentaires. Selon les formules proposées par les compagnies d’assurance, tu peux être couvert pour être rapatrié, bénéficier de soins de santé, etc.

Impact du voyage sur l’aide du CPAS

En principe, pour bénéficier d’une aide du CPAS, tu dois résider en Belgique. Toutefois, il est possible que ton projet d’études à l’étranger soit accepté par le CPAS et que tu puisses donc continuer à bénéficier d’une aide tout en étudiant à l’étranger.

Par ailleurs, si tu pars en Erasmus (ou via un autre programme qui fait partie de tes études), tu garderas normalement l’aide que tu perçois déjà du CPAS.

Dans tous les cas prends contact avec l’assistant social en charge de ton dossier pour t’assurer des aides auxquelles tu as droit.

Les bourses d’études pour voyager

Il existe une multitude de bourses d’études pour partir à l’étranger.

Pour les retrouver, tu peux consulter les pages suivantes :

Pour plus d’infos sur les voyages, n’hésite pas à lire notre brochure Partir à l’étranger en 40 questions ou viens dans un des 15 centres Infor Jeunes et on regardera ça ensemble ! 😊


[1] La carte CEAM (carte européenne d’assurance maladie) atteste que tu es bien en ordre avec la mutualité de ton pays d’origine.

Logement étudiant : la garantie locative

Tu t’apprêtes à signer le bail de ton kot ? Il faut maintenant penser à ta garantie locative. En effet, ton propriétaire peut te demander d’en constituer une, mais sais-tu à quoi elle sert et as-tu les moyens de la financer ?

Également appelée « caution », la garantie locative est une somme d’argent qui permet au propriétaire de se prémunir contre un locataire, qui manquerait à ses obligations (dégâts locatifs) . Elle n’est pas imposée par la loi mais la plupart du temps, elle sera prévue dans le contrat de bail.

 

Comment constituer ta garantie locative ?

En ce qui concerne le bail étudiant, rien n’est prévu par la loi pour obliger le/la propriétaire à verser ta garantie locative sur un compte bloqué et il n’existe pas non plus de limite dans la somme demandée par le/la propriétaire.

En règle générale, son montant correspond à un, deux ou trois mois de loyer. Elle peut être versée :

  • Sur un compte bancaire ouvert au nom des deux parties.
  • Directement sur le numéro de compte fourni par ton propriétaire.
  • En espèces, de la main à la main. Dans ce dernier cas, réclame un reçu daté et signé afin d’avoir une preuve.

 

Qui peut t’aider pour constituer ma garantie locative ?

  • La Société wallonne du crédit social

La Société wallonne du crédit social octroie, sous certaines conditions, un prêt à 0% pour constituer ta garantie locative.

  • Le CPAS 

Ils peuvent t’aider de façon financière si tu en as besoin, mais aussi, dans certain cas, en écrivant une lettre de caution. Il s’agit d’un document par lequel le CPAS promet de payer la garantie si tu ne respectes pas tes obligations.

Pour connaitre les conditions à remplir, renseigne-toi auprès du CPAS près de chez toi.

  • Les initiatives d’associations

Elles proposent des prêts pour constituer ta garantie. L’octroi de ce prêt est lié à des conditions financières et à ta situation sociale.

Voici deux associations qui peuvent t’aider : Les Associations de Promotion du Logement ou Le fonds du logement des familles nombreuses de Wallonie.

  • Le CIRE

Le CIRE (Coordination et Initiatives pour Réfugiés et Étrangers) propose un prêt sans intérêt aux demandeurs d’asile jugés recevables, que le CPAS a refusé d’aider. Ces prêts se font uniquement via les services sociaux des associations membres du CIRE.

 

Comment récupérer la garantie locative à la fin de ton bail ?

  • Si tu as rempli toutes tes obligations, tu la récupéreras au plus tôt, le dernier jour de ta location. A défaut, tu ne récupéreras pas ta garantie ou qu’une partie de celle-ci en fonction des dégâts causés et recensés dans l’état des lieux de sortie.
  • Si des dégâts locatifs sont constatés en fin de bail, sache que le propriétaire doit justifier le montant qu’il veut prélever de ta garantie locative par des factures ou devis (un tableau Excel n’est pas suffisant). Si vous êtes en désaccord avec l’évaluation des dégâts, tu peux demander au juge de paix de trancher.
  • Si le propriétaire ne te rend pas ta garantie sans motif valable, tu peux lui faire parvenir une mise en demeure afin d’en demander la restitution. Sans réponse de sa part, tu peux saisir le/la juge de paix.

 

Si tu as d’autres questions à propos de la garantie locative, n’hésite pas à venir nous rencontrer lors de nos permanences, nous nous ferons un plaisir de t’aider !

 

08/07/22

Envie de te mettre au hockey ? Andy et Charlotte te font découvrir ce sport !

Tu aimerais te lancer dans un sport d’équipe mais tu ne sais pas encore vers quelle discipline t’orienter ? On te propose de découvrir le hockey, une pratique un peu moins connue que le football, le volleyball ou encore le basket-ball. C’est d’ailleurs pour ça qu’on t’emmène à la rencontre d’Andy, qui pratique le hockey sur glace, et de Charlotte, qui fait du hockey sur gazon.

Pouvez-vous vous présenter ?

Andy : Je m’appelle Andy Kolodziejczyk, j’ai 27 ans. Je joue au hockey sur glace à un niveau professionnel. Je suis attaquant pour les Bulldogs de Liège depuis 2015. Je travaille dans le bâtiment.

Charlotte : Je m’appelle Charlotte, j’ai 25 ans. J’ai joué au hockey sur gazon jusqu’à l’âge de 21 ans. J’étais gardienne en D1 avec les dames 1 au LARA Hockey club de Wavre. Je travaille à la Défense.

Pourquoi vous êtes-vous tournés vers le hockey ?

A : Mon père est canadien. Il a joué pendant 35 ans au hockey sur glace. Depuis tout petit, nous sommes sur des patins avec mon grand frère. Lui, a d’ailleurs commencé sa carrière au Canada.

C : Je devais avoir 6 ans quand j’ai découvert l’Unihoc par hasard lors d’un stage de tennis. Ce sport m’a directement plu.

Selon vous, quelle est la spécificité de ce sport ?

A : Pour le hockey sur glace, je dirais la vitesse ainsi que la dextérité des actions.

C : Pour le hockey sur gazon, ce serait la vitesse et le fait que ça soit un sport en constante évolution au niveau du matériel, des règles, etc.

Comment se déroule une saison ?

A : La saison est d’octobre à mars. Nous avons 3 entrainements et 2 matchs par semaine. Mais dès début avril, nous recommençons à nous entrainer physiquement avec de la musculation, du cardio ou en pratiquant d’autres sports. Les entrainements sur glace, eux, reprennent dès août.

C : La saison est d’octobre à mai et est divisée en 2 parties. D’octobre à décembre on fait un premier tour des clubs. Ensuite, on joue en salle pendant l’hiver vu que les terrains sont non praticables. Et puis, il y a la deuxième rencontre jusqu’en mai. Nous avions 2 entrainements en équipe, 1 entrainement physique et le jour de match était pendant le week-end. Comme j’étais gardienne, j’avais un entrainement en plus. Dès fin juillet, début août les entrainements physiques et les matchs amicaux reprenaient.

Selon vous, quels sont les avantages et inconvénients du hockey ?

Andy :
Les avantages

  • Les valeurs
  • Les responsabilités
  • La rigueur
  • C’est une grande famille où l’on compte les uns sur les autres

Les inconvénients

  • Le budget. C’est un sport dont l’équipement coute assez chers.
  • Ça abime le corps lorsqu’on le pratique dans l’excès.
  • A notre niveau, ce n’est pas facile de lier vie privée, vie professionnelle et le hockey.

Charlotte :

Les avantages

  • On se crée une deuxième famille
  • Chacun peut y trouver sa place
  • Il n’y a pas de différence entre les gauchers et les droitiers
  • Tout le corps est sollicité

Les inconvénients

  • Il faut toujours être physiquement en forme
  • C’est un sport qui peut être dangereux
  • En fonction du niveau, il y a beaucoup de déplacement

Faut-il des prérequis pour débuter ?

A : Je dirais qu’il faut être un minimum sportif et commencer par le patinage. Ensuite, il faut apprendre à manier la crosse.

C : Il faut avant tout avoir un esprit d’équipe, avoir envie de se donner à fond à chaque fois pendant les entrainements ou en match.

Auriez-vous un conseil à donner aux jeunes qui veulent se lancer dans le hockey ?

A : Persévérer et travailler sans relâche.

C : Je n’ai qu’une chose à dire : essaie et tu verras 😊

Merci à vous deux pour cette interview ! 😊

En guise de conclusion, sache que le hockey sur glace est peu connu, alors que la Belgique fait partie des membres fondateurs. Contrairement au hockey sur gazon qui est, lui, en vogue chez les jeunes. Peut-être est-ce dû aux différentes victoires de nos équipe nationale masculine et féminine qui ont été très médiatisées ? Pourtant, plusieurs Belges percent au niveau professionnel dans le monde du hockey sur glace. Si l’interview a éveillé ta curiosité n’hésite pas à te lancer à la recherche d’un club !

Logement étudiant : l’état des lieux

Etat des lieux

Qu’est-ce qu’un état des lieux ?

Il s’agit d’une description détaillée de l’état dans lequel se trouve un bien loué, d’une part lors de ton entrée dans le logement (état des lieux d’entrée) et, d’autres part, à la fin de la location (état des lieux de sortie). Cela permet de déterminer à la fin du bail si tu as causé ou non des dégâts locatifs.

Etat des lieux d’entrée :

Réalisé avant ton entrée dans les lieux ou au cours du premier mois d’occupation au plus tard, il est obligatoire et doit être daté, signé et enregistré en même temps que le bail de location. Il doit également être « contradictoire » ce qui signifie qu’il est nécessaire que le locataire et le propriétaire (ou leurs représentants) soient présents lors de sa création et de sa signature. Vous pouvez rédiger le document ensemble avec le propriétaire ou faire appel à un expert. Dans le cas d’un expert, les honoraires seront partagés entre toi et le propriétaire.

Voici quelques mentions que les parties peuvent reprendre dans le document (sans obligation) :

-La date de la rédaction de l’état des lieux
-Les nom, prénom et adresse du propriétaire et du locataire
-L’adresse du bien et la date de début du bail
-Une note générale reprenant un aperçu rapide de l’état du bien
-Un descriptif plus précis de chaque pièce et de son contenu éventuel
-L’état et le fonctionnement des équipements (four à micro-onde, douche,…) et les entretiens faits sur ceux-ci
-Le relevé des index des compteurs (électricité,…) et des jauges des citernes
-La remise des clés, télécommandes, badges, puces, … au locataire
-La signature de toutes les personnes présentes, précédée de la mention « lu et approuvé ».

Comment s’y prendre :

N’hésite pas à noter absolument tout ce que tu constateras comme dégâts et tu peux même prendre des photos datées pour compléter ta description. Plus tu seras précis et moins tu risqueras de mauvaise surprise lorsque tu quitteras le logement. Pour t’aider, voici une petite checklist de ce à quoi être attentif :

– Murs (taches, fissures, trous…)

– Revêtement de sol (carrelages cassés ou fendus, parquet abimé ou usé)

– Sanitaires (robinets, chasse d’eau, cuvette de WC…)

– Système de chauffage (état et fonctionnement des radiateurs, de la chaudière…)

– Appareils encastrés et meubles (fonctionnement des appareils électroménagers, ouverture des armoires et tiroirs)

– Meubles faisant partie de la location.

L’état des lieux de sortie

Il a pour but de détailler l’état de ton logement au moment de ton départ du logement. Il est comparé à celui de ton entrée. Il consiste à constater les éventuels dégâts causés pendant ton occupation. Si des dégradations ont été occasionnées et quelles te sont imputables, tu seras tenu de les réparer ou de dédommager ton propriétaire.

Spécificité du bail de colocation

A chaque départ et arrivée d’un colocataire, les colocataires dressent un avenant (convention écrite annexée au contrat principal) à l’état des lieux qui visera les parties privatives du locataire entrant ou sortant et les parties communes.

En cas de départ anticipé, d’un colocataire, l’avenant à l’état des lieux est établi à ses frais ou à frais partagés avec son remplaçant s’il est remplacé dans la colocation.

Opération Well’Camp : interview de William, Mr. Camp 2021 pour sa commune

Être engagé comme étudiant pour sillonner les camps de mouvement de jeunesse durant l’été, c’est possible grâce à l’opération Well’Camp, lancée depuis quelques années par la Région Wallonne. L’objectif ? Permettre aux communes accueillant des camps d’engager pour les vacances d’été une personne-relais, souvent appelée « Mr/Mme Camp », qui est chargée de faire l’intermédiaire entre les camps, les communes et le voisinage. Pour t’aider à y voir plus clair, Infor Jeunes est parti à la rencontre de William, Mr. Camp pour la commune de Malmedy durant l’été 2021.

Bonjour William, peux-tu nous expliquer comment tu as été engagé en tant que Mr. Camp ?

C’est via une annonce de la ville sur Facebook que j’ai pris connaissance de l’existence de ce job étudiant. Comme j’avais quelques contacts au sein de la commune, j’ai pris mes renseignements sur le poste et les conditions pour être engagé : il fallait notamment être majeur, avoir le permis B et être disponible durant l’été. Le fait de parler néerlandais était également un atout car il y a beaucoup de camps néerlandophones dans la région. Comme le job me paraissait intéressant et que je répondais aux critères, j’ai postulé et j’ai été engagé.

Peux-tu nous décrire les missions qui t’ont été confiées en tant que Mr. Camp ?

En tant que personne-relais, j’étais chargé de faciliter les contacts entre les camps, la commune et le voisinage. Mes missions principales étaient de :

  • Rendre visite aux camps sur la commune de Malmedy (entre 20 et 25 camps répartis sur les mois de juillet et août) : trois visites étaient généralement nécessaires.
  1. Une visite d’accueil dans les premières 48h afin de me présenter comme personne de contact et leur donner toutes les informations nécessaires pour le bon déroulement de leur camp : plan de la commune, règles communales, tri des poubelles, loisirs aux alentours, etc.
  2. Une visite intermédiaire pour voir s’il n’y avait pas de problèmes et régler les éventuels conflits avec le voisinage
  3. Une visite de fin de camp pour vérifier si tout était bien ordre vis-à-vis des propriétaires du lieu et faire le point avec les responsables du camp
  • Rester à disposition des mouvements de jeunesse durant toute la durée du camp : les mouvements de jeunesse ou le voisinage pouvaient m’appeler pour toute question ou problème. J’étais alors chargé de faire l’intermédiaire avec les acteurs concernés. Par exemple, on m’appelait parfois pour une recherche d’endroits de hike et je mettais alors les jeunes en contact avec les mouvements de jeunesse de la région.
  • Relayer les situations de risques (crues, inondations, orages, fortes chaleurs, etc.)
  • Rédiger un compte-rendu à la commune : à la fin des deux mois, j’étais chargé de rédiger un compte-rendu général sur ce qu’il s’était passé, avec les points positifs et les points à améliorer. Je faisais également un compte-rendu oral une fois par semaine au Plan de Cohésion Sociale qui était mon service de référence au sein de la commune.

Quels sont les avantages et les inconvénients par rapport à un job étudiant « classique » ?

Comme avantages, il y a principalement la flexibilité du travail. J’étais libre d’arranger mon horaire comme je le voulais, tant que je respectais certaines consignes. J’ai également apprécié la rencontre avec d’autres jeunes en visitant les camps mais aussi le fait de bouger constamment, de sillonner notre belle région en voiture,… il y a pire comme job ! 😄

Comme inconvénients, il y a le fait de devoir être disponible la majeure partie du temps et de savoir gérer les imprévus. Quand on fait ce job étudiant, il faut savoir qu’on peut te sonner n’importe quand. Par exemple, durant les inondations du mois de juillet, je suis resté en contact avec les camps durant toute la soirée pour leur communiquer les conseils de sécurité et de prudence. J’étais bien sûr accompagné par la commune mais il faut savoir gérer ce genre de situation.

Si tu le pouvais, recommencerais-tu l’expérience pour l’été 2022 ?

Oui, bien sûr ! Je ne suis malheureusement plus étudiant mais si le pouvais, je le referais sans hésiter !