Fermeture de notre permanence ce vendredi 12 avril

Fermeture de notre permanence ce vendredi 12 avril. Retrouve-nous cependant au salon SIEP de Mons ce vendredi 12 et samedi 13 avril 😄

Notre permanence sera quant à elle ouverte ce lundi 15 avril de 12h à 17h 😊

Action job étudiant : c’est parti !

Envie de mettre toutes les chances de ton côté pour décrocher un job cet été ? Participe à l’un de nos ateliers job étudiant !

Lors de cet atelier entièrement gratuit, nous t’aiderons à construire ou à améliorer ton CV et ta lettre de motivation, à préparer au mieux un entretien d’embauche et nous t’informerons sur la législation en vigueur.

Si tu souhaites rédiger ton CV/ta lettre de motivation, pense à emporter une clé USB, ou ton pc portable

Deux ateliers sont prévus durant les vacances de détente :

  • Le mercredi 28 février de 13h30 à 16h30
  • Le mercredi 06 mars de 13h30 à 16h30

Retrouve toutes les dates des actions job dans les centres Infor Jeunes de Wallonie sur www.actionjob.be

Logement étudiant : la garantie locative

Tu t’apprêtes à signer le bail de ton kot ? Il faut maintenant penser à ta garantie locative. En effet, ton propriétaire peut te demander d’en constituer une, mais sais-tu à quoi elle sert et as-tu les moyens de la financer ?

Également appelée « caution », la garantie locative est une somme d’argent qui permet au propriétaire de se prémunir contre un locataire, qui manquerait à ses obligations (dégâts locatifs) . Elle n’est pas imposée par la loi mais la plupart du temps, elle sera prévue dans le contrat de bail.

 

Comment constituer ta garantie locative ?

En ce qui concerne le bail étudiant, rien n’est prévu par la loi pour obliger le/la propriétaire à verser ta garantie locative sur un compte bloqué et il n’existe pas non plus de limite dans la somme demandée par le/la propriétaire.

En règle générale, son montant correspond à un, deux ou trois mois de loyer. Elle peut être versée :

  • Sur un compte bancaire ouvert au nom des deux parties.
  • Directement sur le numéro de compte fourni par ton propriétaire.
  • En espèces, de la main à la main. Dans ce dernier cas, réclame un reçu daté et signé afin d’avoir une preuve.

 

Qui peut t’aider pour constituer ma garantie locative ?

  • La Société wallonne du crédit social

La Société wallonne du crédit social octroie, sous certaines conditions, un prêt à 0% pour constituer ta garantie locative.

  • Le CPAS 

Ils peuvent t’aider de façon financière si tu en as besoin, mais aussi, dans certain cas, en écrivant une lettre de caution. Il s’agit d’un document par lequel le CPAS promet de payer la garantie si tu ne respectes pas tes obligations.

Pour connaitre les conditions à remplir, renseigne-toi auprès du CPAS près de chez toi.

  • Les initiatives d’associations

Elles proposent des prêts pour constituer ta garantie. L’octroi de ce prêt est lié à des conditions financières et à ta situation sociale.

Voici deux associations qui peuvent t’aider : Les Associations de Promotion du Logement ou Le fonds du logement des familles nombreuses de Wallonie.

  • Le CIRE

Le CIRE (Coordination et Initiatives pour Réfugiés et Étrangers) propose un prêt sans intérêt aux demandeurs d’asile jugés recevables, que le CPAS a refusé d’aider. Ces prêts se font uniquement via les services sociaux des associations membres du CIRE.

 

Comment récupérer la garantie locative à la fin de ton bail ?

  • Si tu as rempli toutes tes obligations, tu la récupéreras au plus tôt, le dernier jour de ta location. A défaut, tu ne récupéreras pas ta garantie ou qu’une partie de celle-ci en fonction des dégâts causés et recensés dans l’état des lieux de sortie.
  • Si des dégâts locatifs sont constatés en fin de bail, sache que le propriétaire doit justifier le montant qu’il veut prélever de ta garantie locative par des factures ou devis (un tableau Excel n’est pas suffisant). Si vous êtes en désaccord avec l’évaluation des dégâts, tu peux demander au juge de paix de trancher.
  • Si le propriétaire ne te rend pas ta garantie sans motif valable, tu peux lui faire parvenir une mise en demeure afin d’en demander la restitution. Sans réponse de sa part, tu peux saisir le/la juge de paix.

 

Si tu as d’autres questions à propos de la garantie locative, n’hésite pas à venir nous rencontrer lors de nos permanences, nous nous ferons un plaisir de t’aider !

 

08/07/22

Comment obtenir mon CESS sans suivre de cours ?

Tu ne trouves pas ta place dans un parcours scolaire classique, tu es autodidacte ou tu as tout simplement dû abandonner /interrompre tes études secondaires et tu souhaites actuellement obtenir ton diplôme ? Pas de panique ! Ce billet est fait pour toi. ????️????

Nous y abordons le système du jury central qui te permet d’obtenir ton diplôme sans passer par une filière traditionnelle. Ce jury organise des examens pour obtenir différents diplômes tels que le certificat d’enseignement secondaire du premier degré (CE1D), le certificat d’enseignement secondaire du deuxième degré (CE2D) ou encore le certificat d’enseignement secondaire supérieur (CESS). C’est sur l’obtention de ce dernier diplôme que nous allons nous concentrer.

Qui peut s’inscrire ?

Pour obtenir le CESS, il faut que tu remplisses nécessairement l’une des deux conditions suivantes :

Tu dois être âgé de 16 ans au moment de ton inscription aux examens du Jury ;

OU

Tu as obtenu le CE2D.

 

Quels CESS peux-tu obtenir ?

Il existe plusieurs types de CESS différents. Les examens du Jury te permettent d’obtenir soit le CESS :

  • d’enseignement général (CESS G) ;
  • d’enseignement technique et artistique de transition (CESS TTR) ;
  • d’enseignement technique et artistique de qualification (CESS TQ) ;
  • de l’enseignement professionnel (CESS P).

 

Quelle est la procédure ?

Avant de t’inscrire au Jury

Tout d’abord, il te faudra choisir ton orientation d’étude (général, technique de transition, technique de qualification ou professionnel).

Tu devras ensuite te préparer aux examens. Le Jury ne dispense aucune formation pour la préparation de ceux-ci.  Tu devras donc te préparer seul(e). Sache que des cours par correspondance en vue de la préparation aux examens sont toutefois organisés par la Communauté française (pour plus d’information à cet égard, tu peux consulter le site https://elearning.cfwb.be/).

Il te faudra également participer à une séance d’information obligatoire relative au CESS.

Enfin, tu devras t’inscrire aux examens du titre que tu souhaites obtenir durant la période d’inscription. Les Jurys organisent deux cycles d’examens par année scolaire (indépendants l’un de l’autre : la 2ème période ne correspond donc pas à une 2ème session). Le premier cycle se situe entre août et janvier, le 2ème entre février et juillet.  Un seul appel à candidats est publié chaque année pour les deux cycles. Il est téléchargeable sur le site http://www.enseignement.be/jurys. Les informations sur les périodes d’inscription aux épreuves pour chacun de ces cycles y sont précisées.

 

Après ton inscription

Tu recevras la confirmation de ton inscription (par courrier ou par courriel). A partir de ce moment, consulte assez régulièrement le site enseignement.be afin d’y trouver les dates des examens et les éventuelles consignes s’y rapportant.

 

Modalité des examens

Tu dois te présenter aux examens aux jours et heures fixées muni de ta pièce d’identité.

L’évaluation porte sur les matières dispensées en 5e et 6e secondaire par les établissements de la Communauté française.

Tu devras notamment passer au minimum les examens suivants : français, mathématiques, sciences, langue moderne 1 (anglais, néerlandais ou allemand), histoire et géographie.

Pour réussir, tu dois en principe obtenir 50% dans chacune des matières.

 

Pour en savoir plus

Si tu souhaites obtenir des informations plus spécifiques ou obtenir des informations pour l’obtention d’un autre titre (CE1D, CE2D, etc.), sache que tous les renseignements te sont fournis sur le site enseignement.be avec une fiche pratique pour chaque diplôme.

Puis-je quitter mon kot avant la fin de l’année ?

Parce que tu abandonnes tes études ou que tu te réorientes, ou pour diverses raisons, il se peut que tu souhaites mettre fin à ton bail étudiant avant son terme afin de pouvoir quitter ton kot. Voyons ensemble ce qui est permis.

Si tu as signé ou renouvelé ton bail avant le 1er septembre 2018, tu ne peux en principe pas rompre à l’avance et de ta propre initiative ton contrat de bail sauf si celui-ci prévoit cette possibilité. Relis  bien attentivement ton contrat pour voir s’il ne prévoit pas d’autres modes de résiliation anticipée (par exemple : l’arrêt des études, la maladie ou le décès d’un des parents).

Si rien n’est prévu, tu dois aller jusqu’à l’échéance prévue par ton contrat de bail sauf si tu parviens à trouver un accord avec ton propriétaire (par exemple : la sous-location ou la cession de bail). Si ce dernier s’obstine à refuser tes solutions alors qu’elles sont raisonnables, le Juge de paix pourra considérer ce refus comme abusif.

Si tu as signé ou renouvelé ton bail à partir du 1er septembre 2018,  tu as la possibilité de mettre fin à ton bail étudiant avant son terme, mais certaines règles sont à respecter (attention, ce qui suit est valable en Wallonie)

Si tu souhaites mettre fin à ton bail avant l’échéance de celui-ci, tu devras :

  • respecter un préavis d’au moins 2 mois,
  • et verser une indemnité de 3 mois de loyer au propriétaire.

Cette indemnité n’est pas due  dans les situations suivantes :

  • Tu ne poursuis pas tes études (irrecevabilité, refus ou abandon attesté par ton établissement).
  • Tu cèdes ton bail (avec accord du bailleur).
  • Un de tes parents ou une personne responsable de ton entretien décède.

Attention, le préavis ne peut pas être donné après le 15 mars sauf dans la dernière hypothèse. Le délai de préavis prend cours le 1er jour du mois qui suit le mois durant lequel le congé est donné. (exemple : tu envoie ton préavis le 08 février > il prendra cours le 1er mars).

Exemple : ta session de janvier ne s’est pas très bien passée et tu souhaites abandonner tes études. Tu signales donc directement à ton propriétaire que tu désires mettre fin au bail. Tu devras donc rester deux mois au kot ou le quitter mais tu seras quand-même tenu de payer deux mois de loyer. Par contre, tu seras dispensé de lui payer trois mois d’indemnité si tu lui fournis la preuve officielle de ton abandon (à savoir, un document fourni par ton établissement stipulant que tu abandonnes ton cursus).

Tu souhaites quitter ton kot et tu veux en savoir plus ? N’hésite pas à prendre contact avec nos services !

KOT et Pandémie Covid-19
Alors que les autorités avaient décidé d’assouplir les règles en avril 2020 afin de permettre aux jeunes kotteurs de rompre leur contrat de bail plus facilement, aucune décision n’a été prise en ce sens à l’heure actuelle. Nous restons attentifs aux décisions des différents gouvernements et ne manquerons pas de relayer l'information en cas d'assouplissement des règles de rupture de bail.

COVID-19 : Avant de croire n’importe quoi, informe-toi !

Infor Jeunes t’aide à déconstruire les Fake News !

Alors que la Belgique est en phase d’alerte 4 avec des mesures plus drastiques, un constat se fait de plus en plus ressentir : la multiplication des informations augmente la confusion auprès des citoyens. Le discours devient particulièrement inaudible auprès des jeunes qui ne parviennent plus à discerner le faux du vrai dans cette crise sans précédent.

Dépassons les clivages et la stigmatisation

C’est pour cette raison que le réseau Infor Jeunes propose une campagne de communication visant à déconstruire les préjugés et les stéréotypes présents chez les jeunes. Qui n’a pas entendu ou lu ces derniers mois des idées reçues ou des Fake News comme : « La Covid, c’est une simple grippe », « Le masque ne sert à rien », « C’est parce qu’il y a un vaccin qu’il y a une épidémie », « Les – de 12 ans ne transmettent pas la Covid », « La Covid ne touche que les personnes âgées », « Je suis en parfaite santé, je ne cours aucun danger », « Si je n’ai pas de symptômes, je ne suis pas contagieux », etc. S’il est vrai que ces informations ne sont pas encore scientifiquement prouvées à ce jour, elles semblent néanmoins influencer notre comportement quotidien et freinent la participation individuelle à l’effort collectif.

Développer l’attitude « CRACS » des jeunes

Par cette campagne de communication, notre réseau d’information jeunesse souhaite participer à développer l’esprit critique du jeune en lui apportant les informations nécessaires à la construction de son opinion, tout en appréhendant le monde qui l’entoure. Infor Jeunes, avec ses valeurs indépendantes et pluralistes, est un acteur incontournable auprès des jeunes pour leur permettre de devenir des citoyens responsables, actifs, critiques et solidaires que l’on appelle communément des « CRACS ».

Le phénomène « FOMO », la peur de passer à côté de quelque chose

Le «Fear of missing out» soit la «peur de manquer quelque chose» est une crainte d’être à l’écart de ce qu’il se passe d’important. Que cela concerne les événements, les news, les rencontres ou bien les achats, le FOMO est très présent dans notre société, dans laquelle on doit à tout moment être attentif pour ne rien manquer. Et toi, es-tu particulièrement sensible à ce sentiment ? C’est le moment d’y réfléchir, grâce à ce petit tour d’horizon de situations où le FOMO se manifeste le plus.

C’est quoi, au juste, le FOMO ?

Il s’agit d’une sorte d’anxiété à l’idée d’être hors connexion, due au risque de rater, pendant ce temps, quelque chose considéré comme agréable, utile ou important (information, conversation, rencontre, invitation à une fête, etc.).

Au-delà de ces moments de déconnexion, puisque que ton cerveau ne peut traiter qu’une certaine quantité d’informations en un certain laps de temps, tu dois opérer des choix au milieu de l’abondance d’informations et de sollicitations qui arrivent. Or « choisir c’est renoncer » ce qui te donne l’impression que les choix que tu fais te font rater quelque chose de mieux.

Sur les réseaux sociaux

Coucher de soleil et sable fin, lampions et transats designs, voilà en gros le résultat de trente minutes de défilement sur ton smartphone. Et tu te dis « Ah zut, si j’avais refusé l’invitation à l’annif de Mamie, j’aurais pu vivre tout ça ! »
Pendant que l’on soufflait ses bougies, tu as aussi raté le live d’Antoine … qui s’est planté en skate. Ton smartphone sonne et tu vois qu’Aleksia a posté les photos de l’après-midi kayak auquel tu n’as pu participer.

Bref, pendant tout ce temps, tu as rêvé d’une vie idéale sans profiter des instants que tu passais dans la réalité. Mais ce que tu ne savais pas, c’est que tu as idéalisé les moments ratés : il a plu juste après le coucher de soleil, Antoine s’est cassé le poignet et Aleksia a failli se noyer en kayak ! Du coup, tu as eu peur de rater de supers moments alors qu’en réalité il ne s’est rien passé de spécial.

Dans les jeux vidéo

La nuit, quand tu es supposé dormir, l’univers de ton jeu vidéo continue d’évoluer entre Kyoto et San-Francisco. Le lendemain matin, au réveil, tout a changé. Tu as raté une énorme partie du déroulement du jeu et ton avatar est mort par ta faute lorsque les autres joueurs étaient (déjà ou encore) actifs !
Tu as donc l’impression et l’angoisse de passer à côté de quelque chose et tu te dis alors que pour remédier à ça, la prochaine fois tu joueras un peu plus tard au détriment de ton sommeil …

Dans tes relations

C’est pareil dans les relations interpersonnelles, et plus particulièrement amoureuses : le FOMO te pousse à chercher LA personne que tu recherches depuis toujours. Cela se caractérise avec certaines applis de rencontre. En effet, tu as beau être en couple avec quelqu’un et te sentir bien dans cette relation, une petite voix te pousse à te demander et à vérifer s’il n’existe pas mieux ailleurs.
Tu te remets alors à swipper de gauche à droite à la recherche de l’âme sœur, alors qu’elle est sans doute à côté de toi et que tu pourrais partager un bon moment avec elle.

Dans le marketing

Au quotidien, nous sommes bombardés de suggestions d’achats ou d’activités. Vu qu’il n’est pas encore possible de visiter les pyramides tout en gravissant le Mont-Blanc ou encore de suivre la Meuse à vélo en même temps, l’univers du marketing a trouvé la solution et va te mettre la pression. Pour que tu choisisses vite sans réfléchir, tu vas te retrouver devant des offres telles que « Après minuit il sera trop tard … » ou « Plus que 3 exemplaires disponibles ! ». Là aussi, c’est la peur de passer à côté d’une super offre qui va t’avoir ! Tu risques donc de réserver tes futures vacances dans l’empressement.

Dans les médias

Tu dois te dire que ce sont encore les jeunes qui sont critiqués à travers ce phénomène et que les adultes n’ont rien à se reprocher ? Eh bien détrompe-toi, les adultes sont eux aussi victimes de FOMO.
Le phénomène n’est pas nouveau, nos grands-parents étaient scotchés à la radio ou à leur TV pour connaitre les dernières nouvelles. Nos arrière-grands-parents, quant à eux, se retrouvaient à la buvette ou au café pour raconter les derniers potins. Les adultes raffolent de news en continu, ce qu’on appelle les « breaking news ». Cela les amène à consulter de manière compulsive les sites d’infos dans le but d’être au courant du dernier transfert de foot ou du dernier crash d’avion à l’autre bout du monde.

Le JOMO ou la solution

Le « JOMO » pour « Joy of Missing Out », la joie de passer à côté, est le plaisir à laisser passer les choses. Quel plaisir de se déconnecter vingt minutes, une heure, une journée ou à tout jamais de certaines applications, sites ou simplement de son smartphone ! Tu peux alors prendre conscience que ce temps peut te servir à réaliser des activités qui comptent vraiment pour toi et t’apportent quelque chose de positif.

Alors, tu te reconnais dans tout ça ? Tu es prêt à passer du FOMO au JOMO ? You can do it !

Une formation dédiée au jeu vidéo à l’Université de Liège

La culture vidéoludique t’intéresse ? Tu es titulaire d’un diplôme de bachelier ?

L’Université de Liège organise, à partir de janvier 2021, un certificat inter université et haute école « Travailler avec la culture vidéoludique », accessible aux diplômés de premier cycle provenant de divers milieux : communication, médias, socio-culturel, enseignement, jeunesse…

Retrouve tous les détails de la formation dans la brochure dédiée

 

Retards et absences scolaires : que risques-tu ?

T’absenter fréquemment de l’école sans raison valable peut entrainer la perte de ton statut d’élève régulier, ce qui t’empêcherait de valider ton année. Bien sûr, il arrive malgré tout qu’un élève soit amené à s’absenter de l’école, s’il peut justifier valablement cette absence. Mais justement, quelles sont les absences considérées comme justifiées ? Combien de jours est-il permis de s’absenter avant d’avoir des ennuis ? Quel est l’impact des absences répétées ou du statut d’élève libre sur ta scolarité ? Infor Jeunes t’explique tout !

La prise des présences

Lorsque tu es inscrit dans un établissement, que tu sois mineur ou majeur, tu dois obligatoirement t’y rendre et suivre les cours. Afin de vérifier que ce soit bien le cas, ton école doit tenir un registre de fréquentation des élèves inscrits, dans lequel sont notées les absences justifiées et injustifiées de chacun. Pour compléter celui-ci, la prise des présences rythme chaque heure de cours. Les absences sont ensuite indiquées dans ce registre, par demi-journée.

Sache que le fait de manquer une seule heure de cours suffit pour que l’école comptabilise une demi-journée d’absence et ce, peu importe le nombre de périodes de cours que cette demi-journée comprend (par exemple : si tu rates une heure de cours le mercredi, il sera considéré que tu as été absent pour l’ensemble de cette demi-journée).

Les absences justifiées

Il existe des raisons pour lesquelles ton absence à l’école peut être admise. Parmi celles-ci, retenons les suivantes :

  • La maladie couverte par un certificat médical, lequel doit être remis pour toute absence supérieure à 3 jours. Attention, le certificat médical ne peut pas justifier les jours d’absence qui précèdent ta consultation médicale ;
  • La convocation par une autorité publique (par exemple : une convocation au service d’aide à la jeunesse) ;
  • Le décès d’un de tes proches.

Peut encore être excusée une absence qui s’explique par la participation d’un élève jeune sportif de haut niveau ou espoir à des activités de préparation sportive (stage, entraînement, compétition, etc.). Si tu te trouves dans cette situation, tu pourras t’absenter maximum 30 demi-jours au total.

Attention, pour excuser valablement ton absence, ton justificatif doit être remis au chef de ton établissement (ou à son délégué) au plus tard le lendemain de ton dernier jour d’absence lorsque celle-ci n’a pas dépassé 3 jours, et au plus tard le quatrième jour d’absence dans les autres cas.

D’autres absences peuvent également être considérées comme justifiées, moyennant la remise d’un justificatif écrit de ta main (si tu es majeur) ou de celle de tes parents (si tu es mineur). Le chef de l’établissement détermine librement s’il estime que le motif de ton absence est légitime ou non (problèmes familiaux, soucis de santé physique ou mentale, transport impossible, etc.). Entre 8 et 16 demi-jours d’absence peuvent ainsi être excusés par la direction. Pour savoir à combien ce chiffre est porté dans ton école, consulte le règlement d’ordre intérieur de celle-ci !

Les absences injustifiées

Si ton absence ne rentre pas dans l’une de ces catégories, elle sera comptabilisée comme une absence injustifiée. Attention, à partir de la 3e secondaire, si tu dépasses les 20 demi-journées d’absence injustifiée au cours de la même année scolaire, tu perdras la qualité d’élève régulier et deviendras donc élève libre. Tu ne pourras alors plus obtenir d’attestation d’orientation ou de certificat à la fin de ton année scolaire. En d’autres termes, celle-ci sera considérée comme échouée et tu devras par conséquent la redoubler. En outre, si tu es majeur, tu risques de te faire exclure de ton établissement !

En tant qu’élève libre, sache toutefois que tu peux adresser une demande  au conseil de classe afin que celui-ci envisage la possibilité de te laisser réaliser tes épreuves de fin d’année.

Les retards

Si ton absence injustifiée est inférieure à la durée d’une période de cours (soit généralement 50 minutes) elle ne sera pas considérée comme telle mais bien comme un retard. C’est le règlement d’ordre intérieur (ROI) de ton école qui prévoit la sanction applicable dans ce cas (par exemple : si tu arrives 25 minutes après le début du cours de gym, il ne s’agira alors pas d’une absence mais bien d’un retard, lequel devra être sanctionné comme le prévoit le ROI).

Plus d’infos ?

Si tu souhaites plus d’informations à ce sujet ou que tu as des soucis suite à des absences ou des retards, n’hésite pas à nous contacterhttps://www.inforjeunesmons.be/notre-centre/contact/ !

Jeune diplômé·e ? Viens t’informer

Tu seras diplômé·e à la fin de cette année académique un peu particulière ?

Tu t’interroges sur les différents démarches à effectuer et ton entrée sur le marché de l’emploi ?

Tu as envisagé un job étudiant durant les grandes vacances ?

Infor Jeunes Mons et le Service d’insertion socioprofessionnelle du CPAS de Mons te proposent deux matinées d’information.

QUAND ?

Le mardi 14 juillet et le jeudi 23 juillet entre 9h30 et 12h

OU ?

Au centre Infor Jeunes – Rue des Tuileries, 7 à Mons

Afin de respecter les règles de distanciation sociale, tu seras reçu·e individuellement,  sur rendez-vous (le port du masque n’est pas obligatoire).

Intéressé·e ?

Contacte le centre Infor Jeunes au 065 31 30 10 (entre 12h et 17h) ou par mail